Cette année, la journée internationale de luttes des travailleurs et des travailleuses du 1er mai se déroulera dans un contexte particulier. Celui des politiques d’austérité, répressives, sécuritaires et racistes qui profitent au patronat et à l’extrême droite.
Quelques jours à peine après le naufrage dramatique d'un bateau en Méditerranée où 800 migrantEs ont « disparus » et au moment où, au Népal, la misère transforme un puissant séisme en catastrophe humaine.
L'internationalisme, c'est la fin des frontières
Les migrantEs ne recourraient pas aux services des passeurs au péril de leur vie s’ils pouvaient circuler librement....Cela suppose d'en finir avec la fermeture des frontières de l’Union Européenne et d'assurer le droit d’asile à celles et ceux qui fuient les guerres, la misère, la répression, les catastrophes climatiques...
La fin de la criminalisation de l'immigration, la liberté de circulation et d’installation, l'égalité des droits dans l’Union européenne, sont les combats que doivent mener ensemble celles et ceux qu’indignent les drames quotidiens d'une mer Méditerranée devenue un véritable cimetière.
Et cela, en rupture avec la logique capitaliste qui met les peuples et les travailleurEs en concurrence. Cela passe par la régularisation de tous les sans-papierEs et l'octroi de tous les droits de résidence et de citoyenneté, dont le vote.
Non à l’Etat de non- droit et répressif
La loi sur le renseignement, censée lutter contre le terrorisme, autorisera une surveillance de nos données téléphoniques et informatiques et étend le champ des activités de renseignement afin de « prévenir des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ». Elle vise l’ensemble de nos mobilisations.