Rappelons que le Caper (comité amiante) des Ancizes estime qu’il y a déjà eu 25 morts de l’amiante chez Aubert & Duval. Et que ce n’est, hélas, peut-être pas
fini puisque sur 475 scanners, 244 ont révélé une maladie liée à l’amiante.
De quoi justifier les termes de la lettre envoyée au nouveau ministre du travail : « Les salariés vivent sous l’épée de Damoclès d’une maladie grave. Beaucoup sont écoeurés, tendus, angoissés. L’ambiance est détestable. Deux suicides récents contribuent encore à l’alourdir. »
Le comité qui dénonce le refus de A & D ainsi que des autorités et du gouvernement précédent d’inscrire l’entreprise sur les listes ouvrant droit à la « pré-retraite amiante » entend bien continuer la lutte.
Pour cela il appelle à se rendre à la manifestation nationale annuelle des victimes de l’amiante samedi 13 octobre à Paris... en attendant d’autres actions jusqu’à ce que cette injustice soit redressée.