Licenciements, temps partiel imposé, chômage partiel, heures supplémentaires, intensification du travail… le patronat traite les salariés comme une variable d’ajustement pour
maintenir ses profits. Pour cela, il combat pour la liquidation de toutes les garanties conquises par les luttes et tout statut
protecteur comme celui de la fonction publique. Pour en finir avec la précarité, nous n’avons besoin que du seul contrat à durée
indéterminée. Cela exige évidemment la fin des contrats précaires – CDD et intérim – qui ne servent qu’à ajuster au plus près les effectifs aux besoins des patrons.
Remettons les choses à l’endroit : le droit à l’emploi prime sur le droit de propriété. En cas de diminution de la production, l’intensité et la durée du travail doivent être réduites sans perte de salaire. Les licenciements doivent être interdits. Fondamentalement, c’est le statut même des salariés qui doit être totalement changé. En cas de modification de la production , l’entreprise, les donneurs d’ordre, le groupe, la branche doivent assurer le salaire, la poursuite de la carrière et de la formation.
C’EST TRAVAILLER TOUTES ET TOUS,
MOINS LONGTEMPS, MOINS DUREMENT