Cette année, au nom de la dette, le gouvernement donne 150 milliards d’euros aux banques. C’est trois fois plus que le
budget de l’Éducation Nationale. Le montant des intérêts de la dette s’élève à 40 milliards d’euros soit
l’équivalent du budget de l’Education nationale (hors retraites). Pour nous, ce ne sont pas les services publics qui
« coûtent » et pèsent sur le collectif mais bien le service de la dette et son remboursement aux organismes
financiers.
Dans l’Éducation Nationale :
plan social et casse orchestrée du service
public.
Avec 80 000 emplois supprimés depuis 2005, on assiste à une purge dans
l’éducation, à un « dégraissage du mammouth » organisé par la Révision Générale des Politiques Publiques
(RGPP). Les postes aux concours d’enseignants fonctionnaires diminuent alors que dans le même temps, le gouvernement
de Sarkozy embauche de plus de en plus de contractuels. L’Etat devient ainsi le premier employeur de précaires en
France. Moins d’enseignants et un nombre d’élèves en augmentation ont pour conséquence des classes
surchargées, où il devient difficile à tous et toutes de se former, d’apprendre et dans lesquelles les conditions de travail sont dégradés pour chacun-es.
Une école à deux vitesses
L'autonomie des établissements , le socle commun de compétences, l'individualisation des parcours, font disparaître les
heures de cours, en particulier dans les établissements les moins favorisés. élèves et leurs parcours scolaires sont
fichés, dès l’école maternelle par « Base Élève », et à partir du CE1, par le « livret personnel de
compétences » (LPC). La fin de la carte scolaire permet aux chefs d’établissements de sélectionner leurs
élèves, puis le LPC permettra aux patrons de sélectionner ses employés (Pôle emploi accèdera au contenu).
De nombreux élèves n’ont pas choisi leur orientation à la fin du collège et la déscolarisation des 15-19 ans augmente. La logique globale des politiques qui sont menées engendre une accélération de l’effondrement de l’école publique. Elle aggrave
encore l’injustice sociale !
Le 27 septembre , les
enseignants seront en grève contre les suppressions de poste mais aussi contre les politiques managériales qui
tentent d’imposer, depuis des années, les mêmes règles que dans le privé.
Le 27 septembre, le 11 octobre, tous en grève,
refusons de payer leurs crises !
Le budget de l’éducation nationale n’est pas une variable
d’ajustement pour rembourser la dette !
La crise s’accélère en Europe et la situation en Grèce illustre ce que les capitalistes nous réservent. Là-bas, c’est le gouvernement socialiste qui a baissé les salaires des fonctionnaires de 40 %...
Le NPA soutien la journée de mobilisation prévue dans l'éducation
nationale, le 27 septembre et sera présent à la manifestation prévue à 10H00 place Delille
Le NPA demande l'’arrêt immédiat des suppressions de postes et le rétablissement des 80 000 postes supprimés.
Le NPA exige la titularisation de tous les précaires.
Le NPA défend une école publique, gratuite et laïque, sans sélection ni orientation.
Le NPA revendique l'’arrêt du fichage des élèves et de leur parcours scolaire.
Le NPA refuse les classes à plus de 24 élèves, 20 élèves dans les ZEP.
Le NPA exige 300 € d’augmentation pour tous : pas un revenu en dessous de
1600 € net.
Le NPA ,au niveau local, soutien le collectif qui s'est crée à la rentrée 2011, dans les combrailles pour
empêcher la fermeture de 3 classes(à Pionsat, Charensat-Espinasse-Bollet et Saint-Eloy) et sera à leur côté
LORS DE LA MANIFESTATION DU MARDI 27 SEPTEMBRE
RASSEMBLEMENT 10H00 place Delille à Clermont-Ferrand
car cette honteuse politique de fermeture est nationale. Ce ne sont pas seulement les enseignants et les parents d’élèves
qui sont concernés mais tous les travailleurs. C’est l’avenir de tous nos enfants, dont se moque bien le gouvernement, qui est en jeu.