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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 08:38

affiche-st-denis.pngDeux jours après l’enfumage du sommet social, la réalité était de retour avec l’annonce de 8000 suppressions de postes chez PSA.

 

 Avec un incroyable concert des médias et des responsables politiques, faisant semblant de découvrir cette tragédie sociale.

 

Pourtant cela fait un an que la CGT a fait connaître le plan de fermeture d’Aulnay, SevelNord et Madrid. Depuis, la direction a largement anticipé en liquidant les emplois de centaines de CDD, intérimaires et prestataires et en transférant des productions d’un site à l’autre pour préparer la fermeture d’Aulnay.

 

La Direction ne cache même pas qu’elle a attendu la fin des élections pour annoncer son plan. Et en rajoute : Aulnay devrait fermer, Rennes perdrait 1200 postes, Sochaux près de 600, Poissy près de 900, Vélizy, 684. Dans la foulée ce sont des milliers d’emplois chez les sous traitants et dans les villes, les départements, les régions concernés, qui vont disparaître.

 

De l’argent, il y en a

 

Le groupe invoque la baisse des ventes. Pourtant PSA a cumulé 10 milliards de bénéfices depuis 10 ans. Il y a un an, le PDG annonçait 11 milliards d’€ de réserves financières. Les actionnaires ont touché 250 millions d’€ en 2011 et PSA a racheté en 2011 pour 257 millions d’actions Peugeot. Avec cet argent, il y avait de quoi payer les salaires d’Aulnay pendant 4 ans ! Auxquels il faut rajouter les salaires des dirigeants : en 2010, 3 253 700 € pour Varin et quatre directeurs autour de 1 300 000 €.

 

François Hollande : « j'ai grand respect

pour les entrepreneurs qui se battent »

 

Séisme, tsunami social : de grandes phrases pour les responsables politiques mais aucune décision concrète. Le gouvernement convoque les PDG, reçoit les syndicats pour discuter de revitalisation industrielle, des aides de l’Etat mais accepte son impuissance face à un patron privé. Même la très insuffisante loi sur l’interdiction des licenciements boursiers est repoussée à plus tard.

 

Des dizaines de milliers de suppressions d’emplois, souvent retardées à l’après-élection, sont programmées. Dans l’automobile, dès mars dernier, Ghosn le PDG de Renault énonçait :" Si quelqu’un commence à restructurer, cela obligera tout le monde à suivre ». Déjà à Flins, à Douai, il est question de 400 suppressions de postes. Quant au dialogue social, on sait ce que cela donne, de SevelNord à General Motors en passant par Renault Valladolid : des reculs sociaux sans précédent avec la perte de jours de congés, une flexibilité accrue, le blocage des salaires.

 

Construire la riposte

 

La riposte doit se préparer dès maintenant en s’appuyant sur les mobilisations déjà engagées. Le combat des salariés d’Aulnay ne doit pas être un combat isolé car ce serait prendre le risque d’une défaite que nous pourrions payer tous d’une manière ou d’une autre.

 

 L’interdiction des licenciements, la réduction du temps de travail, nous pouvons les imposer par la notre mobilisation dans les entreprises, dans les quartiers, en faisant converger nos luttes et nos résistances dans l’unité, afin de préparer un mouvement d’ensemble du monde du travail et tenter de modifier le rapport de force en notre faveur.

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 08:35

bibendum.jpgRappelons nous les campagnes du gouvernement contre les salarié(e)s coupable de fraudes à la Sécu et notamment aux arrêts de travail.

 

Elles ont justifié l'imposition des indemnités journalières, leur plafonnement et la création d'un jour de carence dans la fonction publique.

 

La tricherie enmatière sociale est évaluée à 458 millions d'euros en 2010, dont 266 millions pour les fraudes aux prestations et 185millions pour le travail non déclaré. Mais, c'est bien loin de la principale source de fraude constitué par le travail au noir. Selon l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale(ACOSS), le manque à gagner pour la sécurité sociale en terme de cotisations, se situerait entre 13,5 et 15,8 milliards d'euros par an.

 

Alors,"la découverte" de la tricherie de Michelin pour sous-déclaration des accidents de travail n'étonne personne. Le coût en est évalué entre 587 millions et 1,1 milliards d'euros par an ( maladies professionnelles comprises) par la commission chargée de ce suivi.

 

Michelin comptabiliserait quinze fois moins d'accidents de travail que la moyenne. L'enquête ouverte par le tribunal de Clermont-Ferrand intervient à la suite de la convocation d'un salarié par la police. Les forces de l'ordre souhaitaient l'interroger sur la base d'un rapport de l'inspection du travail.

 

Il y' a quelques mois, Renault avait déjà,de la même façon, été mis en accusation pour camoflage des arrêts de travail et pressions multiples pour inciter les salariès à ne pas déclarer les accidents de travail.

 

Au total, la branche concernée de la Sécurité Sociale est bénéficiaire en grande partie parce que la branche maladie prend en charge les maladies et accidents professionnelles non déclarés, ce qui la rend, elle déficitaire.

 

Avec l'intensification du travail et la fragilisation de la médecine du travail, la santé des salarié(e)s risque encore de se dégrader. La tricherie organisé par le patronat ne suffira pas à le masquer.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 11:25
Delbard, 122 salariés, jardineries de l’Allier, est justement la dernière en date des entreprises de la région menacée de fermer ses portes. Comme d’habitude les repreneurs éventuels se proposent de licencier une partie du personnel… et sans garanties véritables pour ceux qui resteraient.
 
Les Delbard sont décidés à ne pas se laisser faire. Mais comme pour tous les autres menacés de fermeture, d’Arcilor en Moselle à Citroën dans la région parisienne, c’est avec l’aide de tous que nous imposerons une mesure dans l’intérêt de tous : l'interdiction des licenciements
 
 
        INTERVENTION D'UN SALARIE DE DELBARD
LORS DE LA REUNION PUBLIQUE
ORGANISEE PAR LE COMITE NPA DE MONTLUCON
EN PRESENCE D'OLIVIER BESANCENOT
 
 
 
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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 09:01

manif-17-janvier-2012-005.JPGEn 2011,tout s'est passé comme sur des roulettes pour Michelin : une augmentation des ventes de 6,7 %, un chiffre d’affaire record de 20,7 milliards d' € et une augmentation de 39% du résultat net (le bénéfice net en bon français).

 

C’est l’euphorie chez les patrons et à la direction qui veulent accroître le chiffre d’affaire de 25 % en 4 ans et porter leur bénéfice à 2,5 milliards en 2015 en démarrant de nouvelles usines au Brésil, en Chine ou en Inde .

 

Evidemment, on est moins joyeux chez les salariés dont les augmentations sur la feuille de paie n’ont même pas compensé l’augmentation du coût de la vie (4,4 % en 2011 suivant une enquête de « Famille de France »). Les syndicats chiffrent même ce manque à gagner à 340 € par trimestre rien

que pour l’an passé. Sans parler de l’augmentation de la productivité qui signifie comme chacun peut le constater quotidiennement une dégradation des conditions de travail.

 

Michelin en tout cas, la revendication générale avancée par le NPA et son candidat Philippe POUTOU serait non seulement nécessaire… mais facile à satisfaire : augmentation mensuelle de 300 € pour tous. Mais il faudra l’imposer à Michelin qui préfère (ça vous étonne !) augmenter les dividendes versés aux actionnaires de… 18 % .

 

MICHELIN C'EST AUSSI...

 

En Inde, un conflit terrible oppose un village du Tamil Nadu et Michelin. L’enjeu : un territoire indispensable à la survie de plusieurs milliers d’Intouchables, que Michelin s’apprête à détruire avec une grande usine de pneus.

 

Le mouvement social ne peut plus se contenter de dénoncer abstraitement la délocalisation de l’économie. Non seulement cette dernière ruine l’emploi chez nous, mais elle détruit souvent à la racine les conditions de vie des plus pauvres au Sud.

 

Qu'importe les nuisances humaines et écologiques pourvu qu'il y ait le profit maximum.

 

Pourtant, Michelin India proclame sur son site internet « une des valeurs essentielles de Michelin, c'est le respect des personnes . »

 

LES AUTRES GRANDS PATRONATS AUVERGNATS

NE CONNAISSENT PAS NON PLUS LA CRISE

 

Car il n’y a pas que Michelin. Une enquête menée par la Banque de France elle-même portant sur 390 entreprises industrielles de plus de 20 salariés de notre région montre que leur chiffre d’affaire a augmenté en moyenne de 10,1 % l’an dernier.Ne vous en faites donc plus pour dirigeants et actionnaires des Eaux de Volvic, Aubert & Duval ou autres Limagrain.

 

Pensons plutôt à nos salaires. Lequel d’entre nous a donc été augmenté de plus de 10 % ? … Ou à tous les travailleurs qui ont été jetés à la rue : dans la même année pendant que le chiffre d’affaire dans l’industrie augmentait de plus de 10 %, le chômage faisait un bond de 5,6 %.

 

Et après ça, on viendra nous dire que pour diminuer le chômage il faudrait… que la croissance reprenne ?

 

Rassemblons nos forces, actifs et chômeurs,

pour aller récupérer notre dû

tous ensemble.

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 05:26
COMMUNIQUE DU NPA DU JEUDI 2 FEVRIER 2012
 
interdiction des licenciementAlors que le patronat et le gouvernement expliquaient que Lejaby c'était terminé, que le site industriel était voué à la fermeture, la lutte exemplaire des salarié-E-s de Lejaby a payé. Le site d'Yssingeaux ne sera pas fermé et les 93 salarié-E-s garderont leur emploi.
 
Elles se sont battues, ont occupé leur usine, fait des manifestations et elles ont gagné.La vigilance est de mise pour que le site et les emplois soient maintenus sur la durée.
 
Le contexte électoral a joué bien évidemment. Le gouvernement en mal de popularité va tenter d'utiliser la solution industrielle trouvée pour tenter de redorer son blason.
 
Mais personne n'est dupe. Et les salarié-E-s d'Yssingeaux entendent maintenir la pression pour faire revenir les pouvoirs publics sur la fermeture des autres sites du groupe.
 
En 2 ans, les sites de Bellegarde, du Teil, de Bourg-en-Bresse ont été fermés et 450 emplois ont été supprimés. Si Yssingeaux va continuer à tourner, il n'en reste pas moins que 350 salarié-E-s ont été licencié-E-s.
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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 19:23

michelin-copie-1L’ensemble des organisations syndicales ont fait signer dans l’ensemble des usines Michelin une pétition pour un départ anticipé pour cause de pénibilité. Il serait bien normal en effet que les travailleurs dont les emplois sont les plus durs puissent partir en retraite avant d’être usés à la tâche.

 

Mais, comme le disait à juste titre un tract CGT, la pénibilité c’est non seulement les travaux pénibles, mais aussi les risques psychosociaux, les pressions sur les charges de travail, les heures non comptabilisés pour faire le travail à la maison… Bref tous les salariés à un titre ou à un autres, non seulement ouvriers mais aussi agents, collaborateurs, techniciens, cadres sont concernés.

 

Car combattre la pénibilité ce serait d’abord avancer l’âge de la retraite au lieu de le reculer comme le gouvernement vient encore de le décider. Mais ce serait aussi diminuer l’horaire hebdomadaire (vu le nombre de chômeurs qui va croissant il pourrait facilement être réduit à 32 heures ou même moins).

 

Ce serait enfin améliorer les conditions de travail, y compris celles des agents, collaborateurs, techniciens et cadres… qui ont donc tout intérêt d’être aux côtés des autres travailleurs dans cette lutte.

 

 

 

 

travailler moins

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 08:34

interdiction des licenciementCette entreprise de Thiers a été mise en liquidation judiciaire. Voilà encore 140 travailleurs de plus à la rue dans ledépartement alors que le chômage y grandit comme ailleurs.

 

Pour le moment les salariés ont décidé d’occuper leur usine en réclamant une prime de licenciement extra-légale de 60 000 €. C’est ce que les travailleuses licenciées de Luminox (Riom) ont récemment obtenu après une grève avec occupation de plusieurs semaines.

 

Preciturn est passé de 600 à 140 emplois en quelques années en passant de repreneur en repreneur. A chaque fois, sous prétexte de permettre à la boîte de continuer, ces soi-disant « repreneurs » ont réduit le personnel. Et le dernier de ces « réducteurs » a purement et simplement liquidé la boîte.

 

Conclusion : repreneur ou pas, il faut interdire tout licenciement.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 20:08
imagesamianteDepuis quelques années, parce qu’elles se sont mobilisées, certaines victimes de l’amiante ont obtenu réparation. Elles ou leur famille, car aucune indemnisation n’a ramené à la vie les milliers de travailleurs morts prématurément du cancer, victimes de patrons assassins qui faisaient mine de ne pas savoir les dangers ou, pire, savaient mais s’en foutaient.
 
Mais il y a encore des centaines de milliers qui doivent continuer à combattre pour la reconnaissance de leurs droits
 
Comme, par exemple, les anciens de VMC à Givors, des verreries où des études ont démontré que le taux des cancers étaient dix fois supérieur à la norme sans que cela soit reconnu comme maladie professionnelle. Ou encore ces quelques centaines de travailleurs ou leurs conjoints que la cour de Douai vient de condamner… à rembourser une partie des indemnités qu’elles ont perçues jusque là.
 
Oui, beaucoup reste à faire, y compris dans les Combrailles, à Riom ou aux Ancizes, arrondissement sur lequel le CAPER (Comité amiante prévenir et réparer) estime à environ 500 le nombre de personnes concernées.
 
 
 
 
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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 16:23

Les 230 travailleurs de l’usine Jacquet de Saint-Beauzire, du groupe Limagrain, ont repris le travail après 15 jours de grève. Ils réclamaient des augmentations diverses qu’ils avaient estimé à environ 300 € mensuels. La direction leur a accordé une cinquantaine d’euros… et des promesses pour l’an prochain.

 

Les ouvriers de Jacquet sont payés (très mal) pour savoir ce que valent les promesses patronales. Ce n’est évidemment pas celles-là qui ont amené les grévistes à reprendre le travail mais une ordonnance en référé du tribunal ordonnant le déblocage de l’usine, appuyée par la gendarmerie venue pour la faire appliquer.

 

    300 € mensuels pour tous c’est une revendication générale, de millions de travailleurs. C’est quand ces millions de travailleurs entreront en lutte tous ensemble que nous l’obtiendrons. Alors, les autorités et les patrons n’auront pas a assez de gendarmes ou autres flics pour nous faire reprendre le travail de force.

 

salaire npa

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 22:58
interdiction des licenciementLes supers et hypers Leclerc sont en train de se distinguer par un comportement ignoble envers leurs salariés qu’ils paient d’ailleurs avec des lance-pierres. A Cahors, à Vernon, à Marseille, à Strasbourg, etc. les licenciements ou sanctions se succèdent.
 
Au Leclerc La Part Dieu à Clermont Ferrand, pour avoir grignoté un morceau de pain sur son lieu de travail, une salariée est licenciée, une autre pour bavardage ou encore cette employée licenciée sur le champ après s’être limé les ongles.
 
Pour protester contre le licenciement de deux jeunes salariées de la parfumerie un rassemblement est organisé devant ce magasin le mardi 20 décembre à partir de 11H00. Souhaitons que la clientèle populaire que Leclerc se vante d’avoir sache lui faire savoir ce qu’elle pense de ses méthodes. 
 
 
LE NPA soutien ces 2 employées et exige leur réintégration à leur poste
LE NPA défend l'interdiction des licenciements
LE NPA exige l'arrêt des répressions et discrimination syndicale
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