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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 18:18

Toutes et tous dans la rue le 8 mars

pour la journée mondiale pour les droits des femmes.

SUR CLERMONT FERRAND

VENDREDI 8 MARS 2013

RASSEMBLEMENT PLACE DE JAUDE à 17H00

 

femmmeLe NPA appelle l'ensemble des ses adhérent(e)s et sympathisant(e)s à participer à ce rassemblement.

 

 

Les politiques d’austérité menées aussi bien par la droite que par le gouvernement de gauche actuel ont des conséquences très concrètes sur la vie des femmes :

 

Elles subissent directement la détérioration des services publics : en à peine dix ans ce sont 180 centres IVG et 144 maternités fermés, rendant l’accès de plus en plus difficile en particulier pour l’avortement ; la pénurie grave de places en crèche et en maternelle oblige les femmes à s’occuper toujours plus des enfants, limitant leurs possibilités de travailler et d’acquérir ainsi une autonomie financière,

 

Les suppressions de postes dans la fonction publique et la diminution des budgets dans le milieu associatif impactent en premier les femmes qui représentent près de 60 % des fonctionnaires, en particulier dans l’éducation, la santé (77 %) ou l’administration publique (73 %), et 70 % des salarié-es du secteur associatif.

 

Les femmes touchent des salaires inférieurs de 27% à ceux des hommes, représentent 80% des temps partiels, leur taux de chômage est supérieur à celui des hommes… et en plus de tout cela elles assument 80% des tâches domestiques, un travail non rémunéré. Avec la crise actuelle, la situation de l’ensemble des salarié-e-s est en train de s’aggraver et les incitations au retour au foyer des femmes se font de plus en plus fortes.

 

Les femmes sont une soupape pour le capitalisme : lorsque la crise arrive, elles sont des centaines de milliers licenciées ou avec des conditions de vie et de travail dégradées.

 

Le NPA veut renverser ce système qui entretient les femmes dans une domination qui lui permet de se maintenir.

 

Pour faire face à l’urgence, le NPA veut des emplois de titulaires dans tous les secteurs où les besoins se font sentir, petite enfance, éducation et santé en particulier, emplois majoritairement féminins et dont l’absence retombe d’abord sur les femmes.

Les tâches assumées par le secteur associatif doivent être reconnues comme un veritable service public et financées comme telles.

 

Il faut imposer l’égalité des salaires, l’interdiction des temps partiels imposés, la transformation des contrats précaires en CDI…tout ceci permettra aux femmes de gagner leur autonomie économique.

 

Solidarité internationale !

 

En solidarité avec les femmes du monde entier, celles qui luttent contre les désastres écologiques à travers le monde, celles qui résistent dans les pays en guerre, celles qui se lèvent contre les politiques d’austérité, celles qui se battent pour la scolarisation des filles, celles qui revendiquent toujours le droit à être reconnues égales des hommes, d’exister et de disposer de leurs corps.

 

Ouverture de la PMA à toutes les femmes !

 

La loi autorisant le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe sera prochainement adoptée. Si cette loi est une avancée, la PMA (procréation médicalement assistée, légale et largement utilisée pour les couples hétéros stériles) pour les lesbiennes, annoncée pour mars dans le cadre d’une loi sur la famille, est finalement conditionnée aux conclusions du Conseil consultatif national d’éthique, pas avant octobre !

 

Et encore, si le gouvernement ne s’en sert pas comme d’une porte de sortie pour ne pas accorder ce droit ! La mobilisation pour l’égalité totale des droits va donc devoir se poursuivre et s’amplifier pour gagner le droit à la PMA pour les lesbiennes et les femmes célibataires ; alors que la médecine a permis des avancées dans l’autonomie des femmes (contraception, IVG), pourquoi conditionner la maternité au fait d’être en couple hétérosexuel ?

 

Violences sexistes : ça ne peut plus durer !

 

La plupart des femmes violées, battues, harcelées, connaissent leur agresseur : père, patron, conjoint, ex… Les violences contre les femmes touchent tous les milieux.

 

Et trop souvent, les femmes n’ont pas d’échappatoire et sont contraintes de rester dans les cadres familiaux. L’autonomie économique est nécessaire, mais nous exigeons également l’ouverture des foyers d ’accueil pour les femmes et leurs enfants, et la fin de la logique sexiste dans la police et la justice qui broie les femmes qui osent porter plainte et libère les agresseurs !

 

 

TRACT DU NPA ICI et ci-dessous

 

tract-8-mars.png

 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 23:12

 

Dans le Puy de Dôme, la situation est alarmante concernant la prise en charge des femmes victimes de violence. Le Planning Familial, l'association Femmes Solidaires et Osez le Féminisme 63 exige exigent la mise en place de structures d'hébergements spécifiques aux femmes victimes de violences avec les moyens humains et financiers nécessaires à leur accompagnement et leur prise en charge.

 

 

 

RASSEMBLEMENT

 

dans le cadre DE LA JOURNEE INTERNATIONALE

 

CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

 

à l'initiative du planning familial,

 

l'association femmes solidaires, et osez le féminisme 63

 

DIMANCHE 25 NOVEMBRE 2012

 

14H00 PLACE DE JAUDE à Clermont

 

 

Pour rappel : Quelques chiffres

 

*540 000 femmes victimes de violences au sein de leur couple répertoriées sur 2 ans,

 

*75 000 femmes victimes de viol par an

 

*Une femme sur 3 victimes de violences (viol, violences au sein du couple, agressions sexuelles, mariages forcés...) en France.

 

* Pour ces femmes victimes, il manque 6000 places d'hébergement sur toute la France,

 

 

affiche-reseau-femmes.pngActions de sensibilisation autour de la

 

JOURNEE INTERNATIONALE

 

DE LUTTE POUR L'ELIMINATION

 

DES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

 

 

 

Proposées par le Réseau Femmes

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 23 novembre 2012

 

13h30 – Maison de quartier de la Fontaine du Bac

 

Ciné – Débat organisé par le Réseau Femmes, L'étrangère de Feo Aladag

 

 

 

affiche-theatre.png

 

 

 

 

Jeudi 29 novembre 2012

 

18h00 – Maison de quartier de St – Jacques

 

Théâtre Forum « Liberté » organisé par le Planning Familial, avec Ficelle et Compagnie sur le thème des mariages forcés.

 

 

 

 

 

 

Du 22 au 27 novembre 2012 Patio de l’Hôtel de Ville.

 

Exposition « Violences : elles disent non » organisé par le Réseau Femmes

 

Réalisée par l’association « Femmes Solidaires »

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 12:06

    banderolle-femmes-BD.jpg 

 

Le 4 mai dernier, le Conseil constitutionnel saisi d’une Question prioritaire de consititutionnalité à abrogé la loi punissant le harcèlement sexuel, laissant les victimes sans aucun recours.

 

Depuis 1992, gouvernement et Parlement sont restés sourds aux alertes de l’Association contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) qui dénonçait les carences de la loi sur le harcèlement sexuel et le risque d’abrogation par le Conseil constitutionnel.

 

20 ans de lutte aux côtés des centaines de victimes atteintes dans leur santé mentale et physique, carrières professionnelles brisées, perte de l’emploi… permettent de juger de la loi aujourd’hui abrogée par cette institution où siègent des connaissances de Gérard Ducray à l’origine de la Question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Celui-ci, ancien secrétaire d’État, ancien ministre, élu municipal, avocat condamné pour le harcèlement sexuel de trois femmes en mars 2011, voit aujourd’hui sa condamnation annulée. Il en est de même pour toutes les procédures pénales en cours. L’abandon des victimes par la justice et le message d’impunité ainsi adressé aux harceleurs est révoltant.

 

En effet, cette loi qui souffrait de nombreuses imprécisions a permis des classements sans suite dans la plupart des cas, des déqualifications d’agressions sexuelles, voire de viols, en harcèlement sexuel et un nombre insignifiant de condamnations pénales, 70 par an. Sans parler de l’absence totale de répression du harcèlement quand il s’exprime verbalement, non verbalement ou physiquement. Limitée aussi par des peines insultantes pour les victimes, trois fois moins que pour un vol ou des violences psychologiques dans le couple… Sans oublier les coûts importants en termes d’arrêts maladie, de soins médicaux, de prestations chômage, de prises en charge d’invalidité, de formations en vue de reconversions professionnelles, qui sont supportés par la collectivité, alors qu’ils sont de l’unique responsabilité du harceleur et/ou de l’employeur.
 

L’abrogation de cette loi est une insulte aux victimes et une mise en danger délibérée de toutes les femmes. Par cette décision, le Conseil constitutionnel, à droite, sans laisser le temps au Parlement de légiférer à nouveau, accorde un permis de chasser à des hommes qui considèrent que les femmes ne sont pas leurs égales, rétablissant le droit archaïque d’accéder aux corps de celles-ci contre leur volonté.

 

Le NPA soutient les propositions de l’AVFT qui sont les suivantes:

 

* Que la peine passe à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende lorsque le harceleur est en position de pouvoir par rapport à la personne harcelée, lorsque qu’elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice...

 

* Idem pour le code du travail. Il s’agit de s’assurer qu’aucunE salariéE, aucunE candidatE à un recrutement, à un stage ou à une période de formation en entreprise ne peut être sanctionnéE, licenciéE ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi ou refusé de subir les agissements tombants sous le coup de la loi et aucunE salariéE ne peut être sanctionnéE, licenciéE ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir témoigné de ces agissements ou pour les avoir relatés. L’employeur doit prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir ceux-ci et toute personne ayant procédé à ces agissements doit être passible d’une sanction disciplinaire.  

*La loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires doit également être modifiée dans le même sens. Il est en outre notable que l’État, contrairement aux employeurs du secteur privé, n’est tenu à aucune obligation de prévention du harcèlement sexuel. Elle devra également être inscrite dans la loi.

*Enfin, les associations doivent pouvoir se constituer partie civile dans les procédures pénales contre l’employeur, droit qui a été supprimé par la loi dite « de modernisation sociale » du 17 janvier 2002, et les victimes de harcèlement sexuel devront être indemnisées par la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions au même titre que les victimes d’agressions sexuelles, Immédiatement: Une nouvelle loi rétablissant le délit de harcèlement sexuel bénéfice dont elles étaient exclues.

 

Immédiatement: Une nouvelle loi rétablissant

 le délit de harcèlement sexuel!  

SIGNEZ LA PETITION

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 11:59
manif-feministe-009.JPGLe samedi 5 novembre, dans le cadre d'une journée nationale (organisé par le Collectif National des Droits des Femmes) contre les violences faites aux femmes, un rassemblement d'environ une trentaine de participant(e)s a eu lieu à Clermont Ferrand devant la préfecture.
 
 
 
 
rassemblement a eu lieu à l'initiative de l'antenne locale de l'association "Osez le féminisme 63"
 
REVENDICATIONS NATIONALES
 
 
 
 
 
 
REVENDICATIONS LOCALES
 
 
 
 
Une délégation rencontrera un représentant de la préfecture le 25 novembre, afin d'exposer les problématiques , concernant la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes. 
 
 
 
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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 08:20
 Les violences faites aux femmes :
une des conséquences de la domination masculine
 
 Sexuelles, physiques, verbales ou psychologiques, les violences font trop souvent partie du quotidien de toutes les femmes.
Les récentes affaires (DSK, Georges Tron...) sont des exemples parmi tant d’autres et nous donnent le ton : impunité mais aussi banalisation de ces violences. 75 000 femmes sont violées chaque année, mais il n’y a que 10 000 plaintes déposées et seulement 2 000 condamnations ; 146 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint en 2010.
 
Si les viols touchent les femmes de tous les milieux sociaux dans les mêmes proportions, il n’en va pas de même de la justice : parmi les 5% de violeurs condamnés, 90 % concernent des hommes des milieux populaires.
 
Dans la famille, au travail, dans la rue,
ne plus se taire !
Le mouvement féministe s’est battu pour faire reconnaître que ce qui se passe dans le cadre « privé » est en réalité l’affaire de tou-te-s : le viol conjugal, les violences physiques ou psychologiques dans le cadre du couple sont encore très majoritairement niés. Le nombre de femmes violées ou battues qui se taisent ou n’en parle qu’une fois est très élevé.
 
Au travail, les femmes sont exposées aux violences d’autant plus qu’elles ont des emplois précaires et qu’elles doivent subir la subordination à leur employeur et le chantage à l’emploi. Il y a entre 20 et 40 % des femmes qui sont victimes de harcèlement sexuel au travail, allant des remarques déplacées et répétées aux attouchements et agressions.
 
La violence est également dans les normes qui pèsent sur l’apparence et la sexualité des femmes. Obligation d’être dans la norme : féminine et sexy mais pas « trop quand même » sinon on n’est plus qu’un bout de viande qui doit dire oui à tout ! Et si on « ose » se défendre, et bien tant pis… après tout on l’a bien cherché ! Bref une même constante : convenir aux hommes en toute circonstance !
 
Les violences sont multiples, mais elles ne nous touchent pas de la même façon. Le choix de l’orientation sexuelle expose particulièrement les lesbiennes tant les pratiques sexuelles et amoureuses sont vues comme des déviances ou des relations au rabais pour celles qui n’ont pas trouvé un « vrai mec ».
 
Encore largement tolérées, les violences sexistes servent donc à maintenir l’ordre patriarcal à la maison, dans la rue ou au travail. Elles font système.
 
Les jeunes :
la première cible
 
Les jeunes femmes sont plus touchées par ces violences. En cette période de crise, ces violences se traduisent aussi par une attaque à l’accès à la contraception et à l’avortement. Nous l’avons constaté : le discours de retour à l’ordre moral, les attaques des centres IVG, la généralisation des pilules non remboursées… tout cela constitue un acte de violence. C’est nous interdire le droit à disposer de notre corps et de notre sexualité.
 L’indépendance financière est nécessaire pour être autonome et c’est encore plus vrai pour les jeunes femmes. Aujourd’hui, avec l’oppression familiale et le système patriarcal, les jeunes femmes sont les plus touchées par ces oppressions. Mais des solutions existent comme l’allocation d’autonomie, car nous sommes des travailleuses en formation et comme toute travailleuse, nous avons le droit à un salaire.
 

    femmmeLE NPA revendique la contraception et avortement libres, gratuits et accessibles à toutes
LE NPA revendique le droit des femmes à disposer de leur corps et de leur sexualité
LE NPA revendique la mise en place de l'allocation d’autonomie
LE NPA revendique la création de crèches dans les universités
LE NPA exige l'instauration d'une loi-cadre prenant en compte les violences sexistes dans toutes leurs dimensions : famille, couple, au travail, lieux publics, lesbophobes, prostitution (prévention, sanction, accueil et accompagnement des victimes, protection des victimes, garantie de leur revenu et de leur droit au séjour, accès au logement)
LE NPA se bat pour la création d'un service public d’accueil, d’écoute et d’hébergement des femmes victimes de violence
LE NPA souhaite la mise en place de campagnes d’information et de prévention contre les comportements sexistes.
 
CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
(Journée Nationale)
TOUS AU RASSEMBLEMENT
SAMEDI 5 NOVEMBRE
16H00 devant la préfecture de Clermont-Ferrand
 
 
 
banderolle-femmes-BD
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