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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 15:37

BDS.png

 

Les Amis du Monde diplomatique du Puy de Dôme vous invitent

 le samedi 1er décembre

 à 17 heures au café des Augustes à Clermont-Ferrand

à débattre sur le sujet :

 

ISRAËL : BOYCOTT, DESINVESTISSEMENT, SANCTIONS

 

 

Par Yves Chilliard,

 président de l’Association France Palestine de Clermont-Ferrand

(Pour information, il y aura le groupe des personnes qui ont fait leur séjour en Palestine en octobre 2012).

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 09:12

 

La mise en place du cessez-le-feu depuis mercredi soir est une première victoire de la résistance mais à un prix humain et matériel énorme, et il faut donc dénoncer ces destructions dont Israël est le principal responsable. En outre, les problèmes de fond demeurent : blocus de Gaza qui persiste (malgré des promesses d’ouverture partielle des points de passage), pas de sanctions de l’Europe (ni du gouvernement français) contre les massacres israéliens depuis 2008, ni contre la poursuite de la colonisation en Palestine, ni contre la non-application du droit international, notamment concernant la question des réfugiés, etc... Enfin, une partie des « grands pays », dont la France, ne s’est pas engagée à soutenir un Etat palestinien à l’ONU.

 

 

 

 

 

palestine vivra palestine vaincraHALTE A UN NOUVEAU MASSACRE

DES PALESTINIENS PAR ISRAËL !

LEVÉE IMMÉDIATE

DU BLOCUS de GAZA !

ISRAËL DOIT SE PLIER

 AU DROIT INTERNATIONAL

L’ONU DOIT RECONNAÎTRE

 L’ÉTAT DE PALESTINE

 

 

Le maintien du blocus criminel qui, depuis plus de 5 ans, prend en otage la population de Gaza avec la complicité de la communauté internationale, ne peut que provoquer des réactions violentes. Ce fut de nouveau le cas le 10 novembre avec l’attaque d’un véhicule militaire israélien participant au blocus, entraînant aussitôt des frappes meurtrières contre des civils palestiniens.

 

Les dirigeants israéliens, assurés d’une totale impunité, les mêmes qui menacent de renverser, voire de liquider le président Mahmoud Abbas en cas d’accession de la Palestine à l’ONU, viennent de franchir un pas de plus dans la provocation en assassinant un responsable du Hamas et en multipliant les raids, escomptant une riposte qui faciliterait de leur part une nouvelle opération « Plomb durci » contre la population de Gaza.

 

Pour Netanyahou c’est une manière cynique de faire sa campagne électorale, comme en 2008, et de tenter de torpiller la candidature palestinienne à l’ONU.

 

Les dirigeants politiques français et européens ont une lourde responsabilité dans ce conflit. Ils doivent cesser d’être complices des violations récurrentes du droit international par Israël ; ainsi François Hollande qui, à peine élu à la présidence de la République renvoie les Palestiniens à d’impossibles « négociations bilatérales » avec l’occupant israélien, renie l’engagement n° 59 de sa campagne électorale de soutenir la demande de reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU... et reçoit Netanyahu en grande pompe à Paris... et à Toulouse, comme si ce dernier était aussi le premier ministre des citoyens français de confession juive !

 

Ainsi l’Union Européenne a relevé en juillet dernier le niveau de ses accords d’association avec Israël, puis en octobre a approuvé l’ACAA, permettant au lobby pharmaceutique qui exploite une main d’oeuvre à bas coût dans les colonies israéliennes d’inonder, sans aucune contrainte, le marché européen de médicaments génériques.

 

Nous demandons au gouvernement français de s’élever contre cette fuite en avant et de prendre les moyens d’obtenir la levée du blocus de Gaza qu’il affirme condamner. Les moyens de sanctions contre Israël existent et sont connus, à commencer par la suspension des Accords UE-Israël, conformément à leur article 2.

 

Face aux agissements criminels des dirigeants israéliens, le gouvernement français doit faire clairement le choix du droit contre la force, et soutenir la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU.

Contre le crime, pour une paix juste et durable fondée sur le droit,

nous vous appelons à un

 

rassemblement de protestation et à une manifestation,

le 24 novembre 2012 à 15H, Place de Jaude à Clermont-Ferrand

 

A l’appel de :

AACTA (Ass. Amicale Culturelle Turque Auvergne), AAFTA (Ass. Amitiés Fr-Tunisiennes Auvergne), ADECR (Ass. Des Elus Communistes et Républicains), AFPS, ATTAC, ATCA (Ass. Tunisiens Ct-Fd Auvergne), Brut de Béton Production, CGT-UD, CBSP (Comité Bienfaisance et Secours aux Palestiniens), Eur-Ecologie-LesVerts, FSU, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, LDH, Mouvement de la Paix, MRAP, NPA, PCF, Parti de Gauche, RESF, Solidaires-SUD, UNEF, UTOPIA.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 08:37

Affiche_jendoubi.jpgIl s'agit d'une conférence débat avec Kamel Jendoubi, universitaire, militant des droits de l'Homme, opposant à la dictature de Ben Ali, exilé en France pendant 17 ans. Après la révolution du 14 janvier 2011, il a regagné le Tunisie où il a été appelé à jouer un rôle déterminant dans la transition démocratique qui a mené notre pays de la chute de Ben Ali à l'élection de l'Assemblée constituante. Président de l'Instance Supérieure Indépendante pour les Election (ISIE), il a supervisé l'organisation des premières élections libres et démocratiques de l'Histoire de notre pays. Il sera reconduit dans ses fonctions pour l'organisation des prochaines élections, législatives puis présidentielles, en 2013.

 

 

CONFERENCE-DEBAT

organisé par l'Association des Tunisiens de Clermont Ferrand

et d'Auvergne (ATCA)

le mardi 20 novembre 2012, à 20h30

à la salle de conférence de la Maison des Sports

(Place des Bughes, entrée nord) à Clermont Ferrand

 

 

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 22:10
    afficheGaza_Clermont19_novembre.gifLEVÉE IMMÉDIATE
DU BLOCUS DE GAZA !
 
ISRAËL DOIT SE PLIER
AU DROIT INTERNATIONAL
L’ONU DOIT RECONNAÎTRE
L’ÉTAT DE PALESTINE
 
Le maintien du blocus criminel qui, depuis plus de 5 ans, prend en otage la population de Gaza avec la complicité de la communauté internationale, ne peut que provoquer des réactions violentes. Ce fut de nouveau le cas samedi avec l’attaque d’un véhicule militaire israélien participant au blocus,entraînant aussitôt des frappes meurtrières contre des civils palestiniens.
 
Les dirigeants israéliens, assurés d’une totale impunité, les mêmes qui menacent de renverser, voire de liquider le président Mahmoud Abbas en cas d’accession de la Palestine à l’ONU, viennent de franchir un pas de plus dans la provocation en assassinant un responsable du Hamas et en multipliant les raids, escomptant une riposte qui faciliterait de leur part une nouvelle opération « Plomb durci » contre la population de Gaza.
 
Pour Netanyahou c’est une manière cynique de faire sa campagne électorale, comme en 2008, et de tenter de torpiller la candidature palestinienne à l’ONU.
 
Les dirigeants politiques français et européens ont une lourde responsabilité dans ce conflit. Ils doivent cesser d’être complices des violations récurrentes du droit international par Israël ; ainsi François Hollande qui, à peine élu à la présidence de la République renvoie les Palestiniens à d’impossibles « négociations bilatérales » avec l’occupant israélien, renie l’engagement n° 59 de sa campagne électorale de soutenir la demande de reconnaissance   de l’Etat palestinien par l’ONU... et reçoit Netanyahu en grande pompe à Paris... et à Toulouse, comme si ce dernier était aussi le premier ministre des citoyens français de confession juive !
 
Ainsi l’Union Européenne qui, en juillet dernier a relevé le niveau de ses accords d’association avec Israël, puis en octobre a approuvé l’ACAA, permettant au lobby pharmaceutique qui exploite une main d’oeuvre à bas coût dans les colonies israéliennes d’inonder, sans aucune contrainte, le marché européen de médicaments génériques.
 
Nous demandons au gouvernement français de s’élever contre cette fuite en avant et de prendre les moyens d’obtenir la levée du blocus de Gaza qu’il affirme condamner. Les moyens de sanctions contre Israël existent et sont connus, à commencer par la suspension des Accords UE-Israël,conformément à leur article 2.
 
Face aux agissements criminels des dirigeants israéliens, le gouvernement français doit faire clairement le choix du droit contre la force, et soutenir la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU.
 
Contre le crime,
pour une paix juste et durable fondée sur le droit,
nous vous appelons à
un rassemblement de protestation,
le 19 novembre 2012 à 18H,
devant la préfecture de Clermont-Ferrand
 
Premiers signataires : 
 
Ass. Amitiés Fr-Tunisiennes, Ass. Des Elus Communistes et Républicains,   AFPS,LDH, ATTAC, Brut de Béton Production, CGT-UD, Eur-Ecologie-LesVerts, FSU, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, Mouvement de la Paix, MRAP, NPA, PCF,Parti de Gauche, RESF, Solidaires-SUD, UNEF.
 
 
 
 
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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 19:09

NPA-ballon.pngCOMMUNIQUE DU NPA

DU 15 NOVEMBRE 2012

 

"Colonne de fumée" c'est le nom donné pour cette énième attaque d'envergure contre Gaza.

 

Il faut se souvenir que "plomb durci" du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 à causé la mort de plus de 1700 personnes dont femmes et enfants. Il faut se souvenir que ce massacre fut précédé par l'accord de rehaussement des relations entre l'Union Européenne et Israël les 8 et 9 décembre 2008. Il faut se souvenir que des élections législatives israéliennes se tenaient en février 2009 !

 

Cette nouvelle offensive, fait suite à d'innombrables attaques d'avion et de tirs de chars durant tout le mois d'octobre 2012. Depuis ce mercredi 14 novembre 2012, l'aviation des forces d'occupations bombarde Gaza, assassine un important chef du Hamas, et déjà en quelques heures plus de 7 morts et des dizaines de blessés.

 

Ce nouveau drame subit par les gazaouis fait suite à l'accord ACAA entre Israël et l'Union Européenne en octobre 2012, accord qui marque les premiers pas pour l'intégration d'Israël à l'Union Européenne. Enfin François Hollande reçoit Benjamin Netanyahu en grande pompe à l'Elysée le 31 octobre 2012 et s'aligne sur les désidératas du gouvernement israélien lors de la conférence de presse.

 

Cette nouvelle guerre précède les élections législatives israéliennes prévues en février 2013

 

Par la répétition des accords UE / Israël, par le tapis rouge déroulé devant la droite extrême israélienne en France, le gouvernement israélien se sait soutenu et comprend le langage diplomatique comme un chèque en blanc pour mener ses opérations criminelles.

 

Le NPA proposera à l'ensemble des organisations soucieuses du droit et de la justice pour le peuple palestinien, de chercher les moyens d’une riposte la plus large possible contre les crimes israéliens perpétrés avec la complicité de fait de l'Union Européenne et du gouvernement français

 

 

 

palestine vivra palestine vaincra

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 16:20
 
SACCAGE DES OEUVRES D’ART D’UNE GALERIE A LA MARSA, INCENDIE DU SIEGE RÉGIONAL DU SYNDICAT UGTT A JENDOUBA, DU TRIBUNAL D’ESSIJOUMI…
 
 
QUE LE POUVOIR EN PLACE EN TUNISIE PRENNE SES RESPONSABILITES ET ASSURE LA SECURITE DES CITOYENS !
 
L’Association des Tunisiens de Clermont-Ferrand et d’Auvergne (l’A.T.C.A.)
se joint à La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (F.T.C.R.) et au Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (C.R.L.D.H.T.) pour condamner les violences commises d’une manière organisée ces deux derniers jours par des groupes extrémistes religieux, dits salafistes, accompagnés par des malfaiteurs et des casseurs.
 
 Après avoir sévi ces derniers temps, entre autres, contre les journalistes, les intellectuels, les syndicalistes, les enseignants, les militants démocrates et les artistes, ils se sont attaqués aux oeuvres d’art jugées blasphématoires lors d’une exposition intitulée « le printemps des arts » au palais d’Abdellia à la Marsa : des oeuvres ont été lacérées ou détruites.
 
Les violences se sont ensuite propagées dans des quartiers populaires de la ville de Tunis : Intilaka, Ettadhamen et Essijoumi, ainsi que dans les villes de la banlieue nord : La Marsa, Carthage, Le Kram, semant la panique et le désarroi durant la nuit.
 
Ces groupes se sont aussi attaqués au tribunal de Tunis à Essijoumi où ils ont brûlé le bureau du procureur.
 
A Jendouba, ville du nord-ouest tunisien, des groupes extrémistes ont incendié le siège régional du syndicat U.GT.T. (Union Générale Tunisienne du Travail).
 
Il faut rappeler que les groupes dits « salafistes » ont déjà attaqué à Jendouba plusieurs locaux de la police et des débits de boissons alcoolisées.
 
Ces groupes bénéficient d’une grande impunité malgré la gravité de leurs actes depuis plusieurs mois.
 
Les résultats des enquêtes et des instructions que le gouvernement en place dit avoir menées n’ont jamais été communiquées.
 
La Tunisie de la Révolution et de la démocratie ne peut plus supporter ces agissements violents qui alimentent les conflits religieux et les troubles sociaux, avec leurs conséquences désastreuses pour son développement économique et sa nécessaire ouverture au reste du monde.
 
L’A.T.C.A. se joint à la F.T.C.R. et le C.R.L.D.H.T. pour dénoncer ces actes attentatoires aux libertés et à la démocratie d’où qu’elles viennent.
 
Elle condamne les appels intolérants à l’affrontement religieux et l’utilisation des mosquées comme outils de propagande des discours haineux.
 
 Elle respecte les croyances et appelle à l’apaisement et à la concorde sociale.
 
L’A.T.C.A. se joint à la F.T.C.R. et le C.R.L.D.H.T. pour demander aux députés de l’assemblée constituante et au gouvernement de prendre les mesures urgentes pour mettre hors d’état de nuire ces groupes haineux et intolérants qui s’attaquent à tous ceux qui ne partagent pas leurs convictions.
 
Toute la lumière doit être faite sur les instigateurs de ses actes de violence et les résultats des enquêtes doivent être rendues publiques.
 
L’A.T.C.A. se joint à la F.T.C.R. et le C.R.L.D.H.T. pour mettre en garde le gouvernement contre la poursuite de ces violences dites « salafistes » et lui rappelle qu’il est le garant de la sécurité des personnes et des biens en Tunisie.
 
L’A.T.C.E. se joint à la F.T.C.R. et au C.R.L.D.H.T. pour appeler les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme (Tunisiens de Tunisie ou de l’Etranger, amis Maghrébins, Arabes, Français et Européens, tous ceux qui se sont réjouis de la victoire du peuple tunisien contre le dictateur Ben Ali) à se mobiliser pour la défense de la tolérance, des libertés et de la démocratie en Tunisie.
 
Cette mobilisation est urgente pour contrecarrer les violences des groupes dits salafistes, des casseurs et de leurs commanditaires.
 
Défendons ensemble, et dans le respect mutuel, la liberté de création artistique et culturelle, la liberté de croyance et de parole, la liberté de presse, la liberté syndicale et associative.
 
rassemblement-tunisie.png


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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 20:28

CONFERENCE JEUDI 31 MAI 2012 à 20H00 au café lecture "les augustes"

organisé par le groupe décolonisons les esprits de l'UPC 63

lumière sur le TOGO, une dictature soutenue par la France.

 

Projection d'extraits du film: "Togo: Au coeur de la mascarade des élections 2005" Réalisé par Jaaryce 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 15:50
Le 26 avril 2012 la municipalité de Beaumont accueillera Salah Hamouri à 17H30 à la mairie
 
 
affiche-salah.pngSalah Hamouri, jeune Franco-​​Palestinien, a été libéré en décembre 2011 au cours de l’échange d’un millier de pri­son­niers pales­ti­niens contre le soldat Franco-​​Israélien Gilad Shalit qui était retenu par le Hamas à Gaza.
 
Salah Hamouri a été contraint, comme ce fut le cas pour Clo­thilde Reiss en Iran, de s’accuser faus­sement devant un tri­bunal mili­taire israëlien d’occupation, tri­bunal illégal au regard des déci­sions de l’ONU. Comme l’a reconnu un conseiller diplo­ma­tique français, Salah a été condamné pour « intention ter­ro­riste », notion qui relève d’un pur arbitraire.
 
« Plaidez cou­pable » lui a-​​t-​​on conseillé le jour du procès, « vous en prendrez pour 7 ans. Si vous niez, ce sera beaucoup plus ».
 
Salah Hamouri est un cas unique au monde : c’est le seul Français sur la planète qui soit resté en prison pendant 7 ans (20052011) pour des raisons poli­tiques. Le seul.
 
Jamais le pré­sident Sarkozy n’a cité publi­quement le nom de Salah Hamouri. Jamais il n’a répondu per­son­nel­lement à un courrier sur ce sujet. Jamais il n’a daigné recevoir sa famille à l’Élysée, comme il l’a fait pour tous les autres cas.
Salah a été fait citoyen d’honneur par plu­sieurs mairies en France, dont celle de Beaumont en 2010. Il effectue durant ce mois d’avril une tournée dans notre pays, accom­pagné par J-​​Claude Lefort (député hono­raire et pré­sident de l’Association France-​​Palestine Soli­darité), pour remercier ceux qui l’ont soutenu durant des années, et pour témoigner de la situation en Palestine et sur le sort des mil­liers de pri­son­niers poli­tiques dans les prisons israéliennes. 
 
Aprés la céremonie à Beaumont,
 
UNE RENCONTRE AVEC SALAH HAMOURI EST PREVUE  LE 26 AVRIL A PARTIR DE 20H00 AVEC LES ETUDIANTS ET LES CITOYENS CLERMONTOIS A LA FAC DE LETTRE GERGOVIA
en présence du comité de soutien local(17 associations,syndicats,partis)
 
LIBERTE POUR LES PALESTINIENS,
SALAH HAMOURI ENFIN LIBRE
VENEZ NOMBREUX
 
 
 
voici le site web afps sur les visites de Salah dans différentes villes et municipalités

ainsi que des annonces pour Beaumont-Clermont :

Tract d'appel ci-dessous
 
tract salah 1
 
tract-salah-2.png
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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 14:09

 

palestine.png

 

L'Autorité Palestinienne va déposer une demande de reconnaissance de l'Etat de Palestine aux Nations Unies. Une initiative permettant d'isoler Israël sur la scène diplomatique, et de donner dans le même temps, même symboliquement, un poids plus grand à la défense des droits du peuple palestinien serait une avancée.

 

Pourtant les critiques se multiplient depuis la Palestine et les camps de réfugiés. Elles attirent notre attention sur le fait que l’ initiative actuelle ne porte pas ces exigences de défense de l'ensemble des droits du peuple palestinien. Elles doivent être écoutées par le mouvement de solidarité !

 

Les craintes sont réelles devant une initiative portée par la seule Autorité Palestinienne, sans association des forces sociales et politiques de l'ensemble du peuple palestinien, sans transparence sur la démarche. Elles se font d'autant plus vives alors que les droits des réfugiés pourraient être bradés, tout comme la légitimité de l'OLP au profit d'une Autorité Palestinienne très contestée, et dont le mandat est terminé depuis 2 ans.

 

Avant, pendant et après septembre :  

la lutte pour les droits

du peuple palestinien doit s'intensifier

 

Des campagnes diplomatiques peuvent être utiles pour faire avancer la légitimité des droits du peuple palestinien. Mais sans rapport de force, sans mobilisation populaire, elles ne permettent jamais d'avoir des conséquences concrètes. Sans ce rapport de force populaire, nous savons bien qu'il n'y aura rien à attendre des Etats, et de leur duplicité. Rien à attendre par exemple d'un Etat Français qui participe à l'extension du blocus des Palestiniens en participant, aux côtés des Etats de l'UE au blocage des flottilles aériennes et maritimes de juillet dernier. Ce même gouvernement qui achète les armes israéliennes, qui renforce ses liens de collaboration militaire et sécuritaire avec cet Etat colonial. Nous devons contraindre l'Etat français à sanctionner Israël et à suspendre tous ses accords de coopération. Et tant que les droits du peuple palestinien ne seront pas respectés, nous boycotterons les institutions israéliennes et nous militerons pour que les entreprises n'investissent plus dans une économie qui sert un système colonial.

 

D'autant que la période est riche de bouleversements. Le souffle des révolutions arabes est en train de changer la donne. Moubarak, l'un des plus sûrs alliés d'Israël est tombé grâce à une véritable révolution populaire. Depuis quelques semaines, ce sont des dizaines de milliers de manifestant-e-s qui exigent que l'Etat égyptien cesse d'être un supplétif de l'impérialisme dans la région et de mettre fin à la normalisation avec Israël. Un mouvement similaire se développe en Jordanie.

 

Sans justice, pas de paix !

 Pour la reconnaissance des droits

du peuple palestinien... de tous ses droits !

 

 

palestine-vivra-palestine-vaincra.pngIl n'y aura pas de justice avec un « Etat Palestinien » croupion, fait de bantoustans et sans souveraineté réelle sur sa terre, son espace aérien et maritime. Pas de justice pour le peuple palestinien sans droit au retour dans leurs foyers de tous les réfugiés, sans la fin de la colonisation et de l'occupation, sans la fin du système d'apartheid et des discriminations subies par les Palestiniens d'Israël.

 

Le mouvement de solidarité dans son ensemble, doit imposer le respect du droit fondamental et inaliénable qu'est celui du droit à l'auto détermination de tout le peuple palestinien

 

C'est l'ensemble de ces droits qu’exige le peuple palestinien. C'est le sens que le NPA donne à sa participation pleine et entière à la campagne BDS, campagne que nous devons tous et toutes ensemble contribuer à amplifier.

 

 

 

     

Vive la Palestine, vive la lutte du peuple palestinien!

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 15:50

L'hypothétique reconnaissance  de "l'Etat palestinien" à l'ONU pourrait-elle permettre de modifier les rapports de forces en faveur des palestiniens? Rien est moins sûr. 

 

etat palestine onu

 

 Depuis une trentaine d'année, la direction"Historique" de l'OLP a fait le choix d'une "solution négociée" avec Israël sous parrainage état-unien. Cette stratégie s'est concrétisée en 1993-1994 avec les accords d'Oslo qui, selon leurs promoteurs, ouvraient une période intérimaire au cours de laquelle les négociations devaient mener à la coexistence de deux Etats et à une "solution juste" concernant Jérusalem et les réfugiés. Rien de tel ne s'est produit.: entre 1993 et 2000, le nombre de colons israéliens doublait, tandis que la promesse de la libération prochaine était sans cesse repoussée

 

AUTORITE PALESTINIENNE

 

Dans le même temps, l'OLP achevait de se transformer en appareil d'État - sans État - investissant ses forces dans la construction de l'Autorité palestinienne (AP). L'AP  a progressivement trouvé sa propre raison d'être, avec le  développement d'une couche sociale (ministres, conseillers, responsables des forces de sécurité, négociateurs, hauts fonctionnaires, etc.), bénéficiant  de gratifications matérielles  et symboliques non pas  dépendantes de la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens  mais de la survie de  l'appareil d'État et de la poursuite des négociations.

 

C'est ce décalage de plus en plus flagrant entre la «direction historique» et la population qui a conduit cette  dernière à voter contre les  sortants en janvier 2006,  en privilégiant le Hamas,  alors peu suspect de corruption ou  de volonté de collaboration avec l'occupant. Un vote qui signifiait la mort d'Oslo et du projet d'établissement, au sein des territoires occupés, d'une direction palestinienne à la fois légitime auprès de la population et prête à brader ses droits. Un projet que d'aucuns ont cru pouvoir ranimer en soutenant la tentative de renversement du Hamas à Gaza et la mise en place à Ramallah,  contre le verdict des urnes, du gouvernement de  Salam Fayyad, ancien haut fonctionnaire de la Banque mondiale et du FMI.

 

Déclaration unilatérale d'indépendance

   

Ce dernier a progressivement opéré un changement de paradigme dans la gestion de la question palestinienne: pour Fayyad, c'est un processus volontariste de state building qui permettrait de mettre un terme à l'occupation israélienne,et non la fin de l'occupation qui permettrait de construire un État palestinien.

 

Le corollaire de ce changement était   la "déclaration unilatérale de l'indépendance" prévue à l'origine pour juillet 2011, à laquelle s'est progressivement substituée  la reconnaissance onusienne :   à la construction de l'État «par  en bas» s'ajoute désormais à la reconnaissance de l'État «par en haut», c'est-à-dire par les instances internationales, au premier rang desquelles ONU.

 

Dépendance

   

Mais de quel État parle-t-on ? Les quelques bantoustans palestiniens

 ne survivent que grâce aux centaines milliers de dollars et d'euros qui

affluent dans les territoires occupés. Une dépendance économique doublée d'une dépendance politico-sécuritaire à l'égard d'Israël, qui peut à tout moment fermer les frontières ou les checkpoints et paralyser toute vie en Cisjordanie,à l'image de ce se passe à Gaza. Est-ce ce pseudo-État que la direction de l'AP entend faire reconnaître à l'ONU? Qui pourrait croire que cette «reconnaissance» représenterait un quelconque progrès pour les Palestiniens ?

 

Certes, les États-Unis ont déjà annoncé qu'ils s'opposeraient à l'admission de la Palestine comme État membre,et Israël a tenté de décourager connaître un maximum d'Etat de reconnaître l'Etat palestinien.

 

Les États-Unis ne veulent pas «lâcher» l'allié israélien mais souhaitent éviter de recourir à un véto qui dégraderait encore un peu plus leur image dans une région en plein bouleversement et au sein de laquelle ils tentent de se repositionner. Quant à Israël... Comment un gouvernement qui refuse de démanteler le moindre logement dans les principales colonies de Cisjordanie

aurait-il pu faire autre chose que s'opposer à une revendication palestinienne ?

 

    DERNIERE CARTOUCHE

   

La démarche à l'ONU, loin de représenter un quelconque progrès pour les Palestiniens est en réalité la « dernière cartouche» d'une direction palestinienne qui tente de sauver sinon de ressusciter, le projet politique auquel elle est identifiée et qui lui assure sa survie économique et politique depuis plusieurs décennies. Elle est prête pour cela à prendre le risque, en faisant du mot d'ordre de l'État l'alpha et l'oméga de ses gesticulations

diplomatiques, de donner une légitimité internationale aux bantoustans et de marginaliser   définitivement les réfugiés et les Palestiniens d'Israël.

 

CRITIQUES

   

Le projet de l'AP est très largement critiqué dans les territoires occupés et chez les Palestiniens de l'exil, qui accusent la direction de Ramallah de s'éloigner encore plus des aspirations du peuple palestinien. C'est pourquoi ce

qui inquiète réellement Israël est ailleurs que dans les .travées de l'ONU. En témoigne cet aveu, sous le sceau de l'anonymat, d'un haut gradé de l'armée israélienne:

  «si nous devons faire face à des manifestations du même type qu'en Egypte ou en Tunisie, nous ne pourrons absolument rien faire» 1

 

1 IDF has no way ofstopping mass non-violent protest in West Bank'» Haaretz.com, 29 juin 2011.

 

      Article de Julien Salingue dans le TEAN n°115 du 15 septembre 2011

 

 

    Pour s'abonner à TOUT EST A NOUS (Presse du NPA) ICI

 

PHOTO DU RASSEMBLEMENT A CLERMONT

POUR LA RECONNAISSANCE DE L'ETAT DE PALESTINE PAR L'ONU

 

 

 

palestine-clermont.png

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