Après 8 jours de mobilisation, la grève est très suivie et les AG regroupent beaucoup de monde. La direction de la SNCF tente de garder la face en annonçant des taux de grève bidons autour de 15% alors que seuls 20 à 30% de trains roulent.
Pourtant le gouvernement s’obstine à faire voter la réforme. Hollande et Valls de concert avec le patronat multiplient les déclarations méprisantes contre les grévistes. La campagne médiatique anti-grève se déchaîne.
Notre lutte est légitime. La réforme qui éclate l’entreprise en trois s’attaque à toute la réglementation du travail : 10 jours de repos en moins, des amplitudes de travail quotidiennes augmentées. En introduisant toujours plus de flexibilité et en supprimant des emplois, cette réforme ne fera qu’aggraver les sales conditions de travail que nous subissons déjà. C’est pour ça qu’il faut obtenir son retrait.
Les usagers se retrouvent à nos cotés quand nous expliquons les raisons de notre grève. La réforme du ferroviaire les touchera de plein fouet et nos revendications sont communes à tous les travailleurs. Les conséquences de la privatisation sont connues d’avance : plus de retards, plus d’accidents et des billets plus chers !
Maintenir et renforcer la grève pour faire céder le gouvernement
La manifestation de mardi dernier et les actions sur les voies de Montparnasse ont reboosté de nombreux collègues. Pour la première fois nous avons pu rencontrer les grévistes des autres gares. Il est important d’allier la construction de la grève localement et les démonstrations de forces qui permettent de regrouper les collègues.
Face à un gouvernement affaibli, l’heure n’est pas aux tractations de couloirs pour arracher quelques miettes. Les AG, dans lesquelles se retrouvent les grévistes doivent contrôler la mobilisation. Mais pour décider des actions, connaître l’état réel de la mobilisation nous devons coordonner les AG, au niveau régional et national.
La paralysie qu’entraîne l’arrêt de la circulation des trains reste le moyen de lutte le plus fort. Il faut convaincre les collègues qui ne sont pas encore en grève ou qui veulent reprendre le travail. Les piquets de grève et les tournées dans les services doivent servir à ça. Il faut qu’un maximum de grévistes s’y implique.
Pour gagner, nous devons nous organiser dans la durée. Pour pouvoir tenir, il faut travailler à l’organisation de caisses de grève.
Converger avec les autres secteurs en lutte
Casse du service public, gels des salaires, suppressions massives d’emplois. Toujours plus de cadeaux au patronat, des salaires toujours plus bas et toujours plus de boulot pour les travailleurs, voilà la politique du gouvernement !
Le pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économies vont faire pleuvoir les reculs sociaux dans tous les secteurs. Cette politique est illégitime et ceux qui la mettent en place, les Pépy, Cuvilliers, Filipetti et Valls doivent tous s’en aller !
Malheureusement pour le gouvernement, en ce moment il n’y a pas que les cheminots qui cherchent à bousculer ses plans. La mobilisation des intermittents menace la tenue des festivals de l’été, la contestation gronde dans les hôpitaux, les bureaux de poste, maintenant les contrôleurs aériens menacent eux aussi de s’y mettre. Ce que craint le plus ce gouvernement c’est la « coagulation » de l’ensemble de ces luttes. C’est donc dans cette voie que nous devons nous engager, la préparation du tous ensemble contre ce gouvernement.
Après 8 jours de mobilisation, la grève est très suivie et les AG regroupent beaucoup de monde. La direction de la SNCF tente de garder la face en annonçant des taux de grève bidons autour de 15% alors que seuls 20 à 30% de trains roulent.
Pourtant le gouvernement s’obstine à faire voter la réforme. Hollande et Valls de concert avec le patronat multiplient les déclarations méprisantes contre les grévistes. La campagne médiatique anti-grève se déchaîne.
Notre lutte est légitime. La réforme qui éclate l’entreprise en trois s’attaque à toute la réglementation du travail : 10 jours de repos en moins, des amplitudes de travail quotidiennes augmentées. En introduisant toujours plus de flexibilité et en supprimant des emplois, cette réforme ne fera qu’aggraver les sales conditions de travail que nous subissons déjà. C’est pour ça qu’il faut obtenir son retrait.
Les usagers se retrouvent à nos cotés quand nous expliquons les raisons de notre grève. La réforme du ferroviaire les touchera de plein fouet et nos revendications sont communes à tous les travailleurs. Les conséquences de la privatisation sont connues d’avance : plus de retards, plus d’accidents et des billets plus chers !
Maintenir et renforcer la grève pour faire céder le gouvernement
La manifestation de mardi dernier et les actions sur les voies de Montparnasse ont reboosté de nombreux collègues. Pour la première fois nous avons pu rencontrer les grévistes des autres gares. Il est important d’allier la construction de la grève localement et les démonstrations de forces qui permettent de regrouper les collègues.
Face à un gouvernement affaibli, l’heure n’est pas aux tractations de couloirs pour arracher quelques miettes. Les AG, dans lesquelles se retrouvent les grévistes doivent contrôler la mobilisation. Mais pour décider des actions, connaître l’état réel de la mobilisation nous devons coordonner les AG, au niveau régional et national.
La paralysie qu’entraîne l’arrêt de la circulation des trains reste le moyen de lutte le plus fort. Il faut convaincre les collègues qui ne sont pas encore en grève ou qui veulent reprendre le travail. Les piquets de grève et les tournées dans les services doivent servir à ça. Il faut qu’un maximum de grévistes s’y implique.
Pour gagner, nous devons nous organiser dans la durée. Pour pouvoir tenir, il faut travailler à l’organisation de caisses de grève.
Converger avec les autres secteurs en lutte
Casse du service public, gels des salaires, suppressions massives d’emplois. Toujours plus de cadeaux au patronat, des salaires toujours plus bas et toujours plus de boulot pour les travailleurs, voilà la politique du gouvernement !
Le pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économies vont faire pleuvoir les reculs sociaux dans tous les secteurs. Cette politique est illégitime et ceux qui la mettent en place, les Pépy, Cuvilliers, Filipetti et Valls doivent tous s’en aller !
Malheureusement pour le gouvernement, en ce moment il n’y a pas que les cheminots qui cherchent à bousculer ses plans. La mobilisation des intermittents menace la tenue des festivals de l’été, la contestation gronde dans les hôpitaux, les bureaux de poste, maintenant les contrôleurs aériens menacent eux aussi de s’y mettre. Ce que craint le plus ce gouvernement c’est la « coagulation » de l’ensemble de ces luttes. C’est donc dans cette voie que nous devons nous engager, la préparation du tous ensemble contre ce gouvernement.