Le plan d’austérité tel qu’annoncé par Fillon il y a quelques jours était
déjà insupportable puisqu’il pèse uniquement sur les salariés, les chômeurs, les plus démunis.
Le gouvernement s’apprête à voler 7 milliards en 2012 et 11,6 milliards en 2013 dans les poches des salariés
pour le donner aux banques.
- L’augmentation de la TVA de 5,5 % à 7 % sur les produits et les services ? Cela signifie une augmentation de
l’impôt le plus injuste alors que sur les 10 dernières années les gouvernements ont fait baisser de 40 milliards l’impôt sur le revenu.
- 500 millions d’euros d’économies supplémentaires sur les dépenses de l’Etat, en particulier les budgets sociaux et
l’éducation ? Une nouvelle montée du chômage et la misère. Une réduction des dépenses de santé, alors que beaucoup de personnes renoncent déjà à se soigner à cause des coûts trop
élevés.
- Le gel à 1% de l’augmentation de la plupart des prestations sociales ? Une diminution du niveau de vie, alors que
l’inflation approche 2,5 %.
- Le recul plus rapide de l’âge de départ à la retraite ? Les salariés concernés vont devoir travailler 1 à 4 mois
supplémentaires uniquement pour les banques et les spéculateurs !
Mais ça ne leur suffit pas.
Chaque jour Sarkozy, Fillon, les ministres, le MEDEF ou les capitalistes de la banque ou de l’automobile annoncent
ou proposent de nouvelles mesures. Elles visent à diminuer le pouvoir d’achat des travailleurs, des chômeurs, des plus démunis, de toutes les couches populaires ou à jeter à la rue encore plus
de salariés.
Un jour de carence supplémentaire pour les indemnités maladie pour les salariés du privé comme du
public.
La TVA « sociale » (bien mal nommée) qui pourrait remplacer les cotisations… surtout patronales.
Des milliers d’emplois supprimés à la BNP après la Société Générale mais aussi chez Peugeot-Citroën… sans compter
tous les emplois induits (sous-traitants de toutes sortes, régions massacrées autour des sites touchés).
En revanche aucune mesure prévue contre ceux qui sont à l’origine de la crise : les banques qui ont spéculé sur les
dettes, les grands actionnaires qui ont engrangé des milliards de profits et ont ainsi cassé l’économie et licencié.
Et ce n’est certainement pas fini.
Il suffit de regarder les exemples de la Grèce ou de l’Italie. Elles en sont à leur deuxième ou troisième plan de
rigueur et leurs nouveaux gouvernements à peine nommé en promettent encore un nouveau. Comme quoi il ne suffit pas de virer Papandréou si c’est pour le remplacer par un vice-président de la
Banque Centrale Européenne, ou Berlusconi par un conseiller de Goldmann Sachs, la puissante banque d’affaire américaine !
Tant qu’on remplacera des politiciens pourris, corrompus et haïs à juste titre, comme Sarkozy ici, par d’autres
politiciens de droite ou de gauche, mais du même monde, il n’y a rien à espérer pour les travailleurs ni de Grèce, d’Italie, d’Espagne, du Portugal… ni de France.
Avis donc à tous ceux qui pourraient croire que les choses peuvent changer par la seule vertu des prochaines
élections de 2012. François Hollande a déjà prévenu. Son objectif sera de « donner du sens à la rigueur ». En clair, s’il est élu il nous chantera la chanson bien connue. Celle que
nous ont chantée successivement Mitterrand, Chirac ou Sarkozy : « moi j’aurais bien voulu mais il y a l’héritage, mais il y a la crise, mais il y a… toujours quelque chose qui empêche de
tenir les promesses électorales ».
Non, c’est maintenant qu’il faut refuser de payer une crise dont nous ne sommes pas
responsables.
Sans attendre des élections dont nous ne connaissons pas le vainqueur… et encore moins ce qu’il fera une fois au
pouvoir.
Au contraire en organisant une lutte et une riposte d’ensemble, d’abord pour imposer nos revendications et
finalement retirer le pouvoir aux capitalistes, à ces 1% qui ont causé cette crise en amassant leur fortune sur le dos des 99% du restant de la population, condamnés à un sort de plus en plus
difficile.
Refuser de payer cette crise ce serait :
- refuser de payer la dette, saisir les banques pour les unifier dans un service public sous contrôle des
salariés.
- augmenter les salaires de 300 euros, annuler les réformes cassant les retraites et les services publics, réduire
le temps de travail pour supprimer le chômage. Toutes ces choses seraient possibles si on prenait l’argent là où il est amassé… plutôt que de diminuer les impôts des plus riches ou
déverser
des subventions aux patrons par dizaines de milliards, comme l’ont fait Sarkozy et beaucoup d’autres gouvernements
avant lui.
Sur ces objectifs le NPA est prêt à prendre sa place aux côtés des organisations du mouvement
ouvrier et de la gauche sociale et politique à qui il a proposé de se réunir et se concerter pour aider à organiser une riposte sur le terrain des mobilisations.
Faire payer la crise par ses responsables,
banquiers et grands patrons ?
Ne pas payer leur dette ?
Refuser l’austérité que nous préparent gouvernement et capitalistes ?
Est-ce possible et comment ?
Sur ces questions les militants du NPA vous proposent de débattre et échanger lors de réunions
publiques.
A ISSOIRE
VENDREDI 25 NOVEMBRE 2011
20H00
À LA MAISON DES ASSOCIATIONS
Salle Wallis
Aux ANCIZES
JEUDI 24 NOVEMBRE 2011
18H00
Salle du conseil Municipal
Salle BATISSE, rue de la chartreuse
LE NPA appelle à soutenir le rassemblement contre les dictatures des marchés financiers
et contre les choix d'austérité qui en découlent à l'initiative de la CGT
CONTRE LES DICTATURES DES MARCHES FINANCIERS
à l'initiative de l'UDCGT 63
RASSEMBLEMEMENT SAMEDI 19 NOVEMBRE 20111
15H00 PLACE DE JAUDE
RASSEMBLEMENT SAMEDI 19 NOVEMBRE 2011 EN VIDEO
Plus de 300 personnes à ce rassemblement, le NPA a distribué le tract ci-dessus.