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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 15:24

Dans les établissements, ce sont des millions d’euros qui manquent pour pouvoir fonctionner correctement. Ponctionner les fonds de roulement ne peut en aucun cas être une solution. Ceci est dû aux désengagements de l'état du service public d'enseignement supérieur et recherche, qui a des conséquences directes et dramatiques sur les conditions d'études pour les étudiants et sur les conditions de travail pour les salariés.

Partout, les personnels se précarisent, des postes sont gelés voire supprimés, et les formations rabotées. Cette situation n’est plus tenable. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et mettre un terme à l’austérité qui asphyxie les établissements, universités comme organismes de recherche, afin d’assurer des conditions de travail et d’études décentes.


 

Sur Clermont-Ferrand, le collectif sauvez l'UBP appelle à UN

RASSEMBLEMENT

JEUDI 5 MARS 2015

devant le rectorat

à 14H00

STOP A L'AUSTERITE A L'UNIVERSITE : MOBILISONS NOUS LE 5 MARS

Le NPA appelle à participé à ce rassemblement.

Le NPA défend un accès libre et gratuit à l'enseignement supérieur public

Le NPA exige des moyens financiers conséquent pour l'enseignement supérieur et la recherche

Pour le NPA, il faut mettre en place un plan pluriannuel ambitieux de création d’emplois de titulaires d’enseignants-chercheurs et enseignants, de chercheurs, d’ingénieurs, administratifs et techniciens pour résorber la précarité et répondre aux besoins en matière d’enseignement supérieur et de recherche .


 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 16:46

COMMUNIQUE DU NPA DU 2 MARS 2015

 

 

Malgré les alertes, le gouvernement s'apprête à supprimer encore plus de 20 000 postes dans les établissements hospitaliers !

 

L'épidémie de grippe a, de nouveau, révélé les conséquences de la pénurie de personnel dans les hôpitaux. Le gouvernement a du activer un plan d'urgence, libérer des lits, faire revenir des agents en congés.

 

Les services d'urgence ont néanmoins été dans l'impossibilité d'accueillir les patients dans des conditions décentes, comme en témoigne la grève à l'Hôpital du Mans.

 

Malgré cette nouvelle alerte, pendant laquelle la sécurité voire la vie des malades ont été en jeu alors que l'épuisement professionnel frappe les hospitaliers, le gouvernement, pour tenir ses objectifs d'austérité budgétaire, affirme sa détermination à réduire encore les effectifs de professionnels, surchargés et épuisés.

 

Selon les informations recueillies par le magazine "Challenges", la ministre Marisol Touraine a dévoilé le 2 Février, devant de hauts fonctionnaires les mesures permettant d'atteindre les 10 milliards d'€ de réductions de crédits, dont 3 concernent l'Hôpital Public, prévues par le "pacte de responsabilité".

 

Une "économie" de 860 millions d'€

doit être faite sur le personnel hospitalier,

soit la suppression de 22 000 postes en 3 ans !

 

Le projet de "loi de santé" qui sera débattu au parlement à la fin du mois, donnerait de nouveaux moyens pour imposer ces suppressions de postes. Il obligerait les établissements à se regrouper au sein de "Groupement Hospitaliers de Territoires" d'ici 2016, afin de permettre l'accélération des fermetures de lits, de services, d'établissements de proximité.

 

Entre l'austérité et la santé, il faut choisir :

 

Après la loi "Macron", la loi "Touraine" est une nouvelle arme de destruction des acquis sociaux. De nombreuses organisations syndicales, politiques, associatives se sont prononcées, pour le retrait de ce nouvel outil de l'austérité budgétaire et de privatisation du service public.

 

Il est grand temps de passer des paroles aux actes et de se mobiliser.

La journée nationale de mobilisation du 9 avril doit en être une première étape.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 16:01

COMMUNIQUE DU NPA DU 26 FEVRIER 2015

LE NPA CONTRE TOUS LES RACISMES

Des écrits ou propos tenus dans certains médias disent ou laissent entendre que le NPA, mais aussi le Parti de gauche, seraient antisémites parce qu'ils condamnent la politique sioniste de l’État d’Israël et le soutien que lui apporte le gouvernement français.

 

Ces propos sont des mensonges et des calomnies. La politique guerrière de l’Etat d'Israël contre le peuple palestinien se traduit aussi par des attaques contre les classes populaires israéliennes condamnés à subir une militarisation croissante, la pression des intégristes religieux et la régression sociale.

 

Le NPA condamne l'antisémitisme comme tous les racismes qui divisent les exploités alors que ceux-ci doivent s'unir contre leurs exploiteurs. Il condamne les attentats meurtriers de Copenhague.

 

Le NPA condamne les profanations des tombes juives du cimetière de Sarre-Union. Tous les actes antisémites, sont insupportables et appellent notre condamnation sans équivoque, tout comme nous condamnons tous les actes racistes, quelles que soient les personnes visées, pour leur appartenance ou appartenance supposée à un nation, un peuple, une religion.

 

De même le NPA condamne les propos de Roland Dumas qui vise à expliquer la politique du gouvernement français en soutien à l’état sioniste d'Israël et à sa politique coloniale et guerrière contre le peuple palestinien par les liens personnels qu'entretient Valls avec la communauté juive.

 

Ceci laisserait penser que tous les juifs soutiennent la politique sioniste de l'Etat Israélien. Ce soutien de l'Etat français, quelque soient les gouvernements, correspond à ses intérêts géostratégiques.

 

Le NPA condamne les propos de Roger Cukierman, président du CRIF, qui visent à assimiler les jeunes musulmans ou supposés tels pour lui, notamment en raison de leur assignation aux quartiers populaires, à des terroristes en puissance.

 

Il souffle sur les braises du fantasme de l'ennemi intérieur qui justifie depuis les attentats du mois de janvier en France toutes les politiques de répression et racistes mises en œuvre par le gouvernement Hollande.

Le soutien de Marion Maréchal-Le Pen aux propos de Roger Cukierman est donc logique puisqu'il participe de l'offensive islamophobe, mais ne doit pas nous faire oublier l'antisémitisme congénital de tous les leaders de l'extrême droite française, notamment de la famille Le Pen.

 

Le NPA réaffirme son rejet de toutes les discriminations engendrées par la division de la société en classes sociales, son rejet de l'union nationale, instrument de diversion utilisée par le gouvernement pour faire passer sa politique anti-sociale et sa disponibilité pour participer à toutes les initiatives de lutte contre tous les racismes, l'antisémitisme et l'islamophobie, tout particulièrement à l'occasion de la journée du 21 mars prochain. 

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 18:26

COMMUNIQUE DU NPA DU 5 FEVRIER 2015

 

En décidant d’augmenter le taux et les garanties exigées de la Grèce, la Banque Centrale Européenne tente un coup de force contre le peuple grec et veut lui imposer la poursuite des politiques d’austérité qu’il a massivement rejetées.

 

Les 315 milliards de la « dette » grecque, dont les 40 milliards donnés par la France aux fonds européens, ont essentiellement servi aux banques d’Europe de l’Ouest, avec à leur tête les banques françaises, pour se rembourser des prêts consentis dans la dernière décennie, avec la bénédiction de la Banque centrale. Auparavant, c’étaient les contrats de ventes d’armes et des JO d’Athènes qui avaient profité aux principaux groupes capitalistes européens.

 

Cette « dette » n’a évidemment jamais profité au peuple grec qui n’a aucune raison de la rembourser. Ce sont au contraire les groupes capitalistes européens qui ont extorqué ainsi des milliards.

 

Le gouvernement français doit cesser d’exiger le remboursement de la dette grecque.

 

L’annulation totale de la dette grecque, ou même partielle comme le demande aujourd’hui  le gouvernement grec, ne doit pas être payée par les contribuables français qui devraient « supporter » 700 euros comme le prétendent en chœur de nombreux dirigeants politiques du PS, de l’UMP ou  du FN.

 

C'est aux banques et aux financiers de payer la dette dont ils ont été et sont les principaux bénéficiaires. Pour cela, il faudra l'intervention des travailleurs et des peuples pour l'imposer.

 

La crainte de tous les capitalistes européens et des partis qui les soutiennent est évidemment que l’exemple grec fasse tache d’huile et que les classes populaires de tous les pays d’Europe cessent de payer pour accroître les profits des banques et du patronat.

 

Nous exprimons notre solidarité totale avec le peuple grec face aux capitalistes européens et ferons tout pour accroître les craintes de ces derniers.

 

Pour le NPA, la prochaine réunion de l'Eurogroupe, consacrée à la Grèce, devra être l'occasion d'une mobilisation européenne en soutien au peuple grec et pour l'annulation de la dette.

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 20:54

 

117 élus, syndicalistes, intellectuels et responsables associatifs, ont signé cet appel pour que la loi Macron, « Pour la croissance et l’activité » ne ne soit pas votée et soit retirée.

 

La loi dite loi Macron, « Pour la croissance et l’activité », dont le projet va être présenté au Parlement, est censée casser « les rigidités » qui bloqueraient l’économie française.

 

Les dispositions de la loi ont un fil directeur : « ce qui est bon pour le patronat est bon pour l’économie », quelles qu’en soient les conséquences pour les salariés. Cette loi est le complément du pacte de responsabilité dont les prétendues contreparties se sont révélées des illusions.

 

Elle participe d’une tendance générale dans l’Union européenne au moins-disant social. La stagnation, voire la baisse, des salaires et des pensions, les coupes massives dans les dépenses publiques pèsent sur la demande globale et donc sur l’activité des entreprises. Ces dernières préfèrent verser de confortables dividendes à leurs actionnaires plutôt qu’investir.

 

Avec l’extension du travail du dimanche, de surcroît sans obligation légale de majoration salariale, et avec le maquillage outrancier du travail de nuit en travail de soirée, les conditions de travail des salariés sont attaquées. Une fois de plus les premières victimes en seront les femmes.

 

Avec la réforme du tribunal des prud’hommes qui renvoie des procédures devant des juges professionnels, ce sont les droits des salariés qui sont remis en cause.

 

Avec la dépénalisation du délit d’entrave, ce sont les employeurs qui sont protégés, pas les salariés.

 

Et désormais, si le tribunal administratif annule un plan social en raison d’insuffisance de motivation, les licenciements ne seront plus invalidés et les salariés ne seront plus indemnisés.

 

Par ailleurs, ce projet relance le processus de privatisation, notamment d’un certain nombre d’aéroports et fragilise le statut des locataires au profit des spéculateurs.

 

Il va permettre aux hôpitaux publics de créer des filiales à l’étranger, c’est-à-dire à se comporter comme des entreprises privées. Alors que le service public hospitalier est malade, entre autres, d’un manque de ressources, une partie de ces dernières pourront être utilisées à des fins d’opérations financières ou commerciales à l’étranger.

 

 

La déréglementation du transport par bus va en fait aggraver les inégalités d’accès, instituant un transport pour les pauvres. Elle aura pour effet d’augmenter les émissions de gaz à effet de serre.

 

L’hypocrisie est ici de mise. Alors que le président de la République prend des postures d’écologiste, et alors que la France va accueillir en décembre 2015 la Conférence mondiale sur le climat (COP 21), le gouvernement propose une mesure qui va à l’encontre de tout bon sens en favorisant le transport privé par route au détriment du transport public dont le rail.

Une autre solution serait de développer le transport par rail en faisant jouer à la SNCF son rôle de service public.

 

Ce projet de loi, en débat au Parlement, est guidé par une logique de déréglementation généralisée qui n'a comme objectif que le maintien des profits aux dépens des salaires, des pensions, seuls moyens de vivre pour la majorité de la population et au détriment de la protection sociale. Plus d’égalité, plus de fraternité, c’est ce que nous voulons, c’est le contraire de la loi Macron.

 

L’indispensable mobilisation sociale des salariés et des citoyens prend de l’ampleur.

 

Cette loi ne doit pas être votée, elle doit être retirée !

 

Les 117 premiers signataires

 

Eliane Assasi (sénatrice PCF) ; Clementine Autain (Ensemble) ; Ana Azaria (Femmes Égalité) ; Nicolas Baille (Secrétaire Général de la Fédération de l’Equipement et de l’Environnement CGT) ; Ludivine Bantigny (historienne) ; Maud Beckers (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France) ; Fatima-Ezzahra Ben-Omar (Les efFronté-e-s) ; Olivier Besancenot (NPA) ; Eric Beynel (porte parole de Solidaires) ; Jean-Luc Bindel (Secrétaire Général de de la Fédération Agroalimentaire et Forestière CGT) ; Alima Boumediene-Thiery (avocate) ; Isabelle Bruno (politiste) ; Jean-Marc Canon (Secrétaire Général de l’UGFF-CGT) ; Céline Carlen (Secrétaire Générale de l’Union Syndicale CGT Commerce et Services de Paris) ; Jean-Claude Chailley (Résistance sociale) ; Andre Chassaigne (deputé PCF) ; Laura Chatel (Secrétaire Fédérale Jeunes écolos) ; Gérard Chaouat (membre du BN du SNCS FSU) ; Boris Chenaud (Solidaires 34) ; Robert Cremieux (MNCP) ; Eric Coquerel (conseiller régional Ile de France, coordinateur politique du Parti de Gauche) ; Pierre Cours-Salies (sociologue) ; Thomas Coutrot (économiste, ATTAC) ; Claude Debons (syndicaliste) ; Bernard Dedeban (secrétaire de la FSU 31) ; Karima Delli (deputée europeenne, EELV) ; Laurent Degousée (Fédération Sud commerces et services) ; Caroline De Haas (féministe) ; Sandra Demarcq (NPA) ; Lina Desanti (Secrétaire Générale de l’Union Départementale CGT du Tarn-et-Garonne) ; Marie Hélène Durieux (Fédération Sud Santé Sociaux) ; Jean-Baptiste Eyraud (DAL) ; Gérard Filoche (Bureau national du Parti Socialiste) ; Pascal Franchet (CADTM) ; Jacqueline Fraysse (deputée, Ensemble) ; Michel Faujour (co-secrétaire national du SNPES-PJJ FSU) ; Nicolas Galepides (Fédération Sud PTT) ; Bertrand Geay (politiste) ; Jerome Gleizes (conseiller de Paris, EELV) ; Caroline Guibet-Lafaye (philosophe) ; Patrick Hallinger (Convergences Defense des Services Publics) ; Elisabeth Hervouet (syndicaliste enseignant) ; Hervé Heurtebize (secrétaire national du SNUCLIAS FSU) ; Liem Hoang Ngoc (socialiste affligé, Bureau National du Parti Socialiste) ; Nordine Idir (MJCF) ; Maria Ines (co-secrétaire national du SNPES-PJJ FSU) ; Sabina Issehnane (économiste, Les Economistes Atterrés) ; Lucien Jallamion (République et Socialisme) ; Pierre Khalfa (Fondation Copernic) ; Judith Krivine (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France) ; Bernard Lacroix (politiste) ; Rose-Marie Lagrave (sociologue) ; Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) ; Christian Laval (sociologue) ; Frederic Lebaron (sociologue) ; Catherine Lebrun (porte parole de Solidaires) ; Valérie Lefebvre-Haussmann (Secrétaire Générale de la Fédération des syndicats du personnel de la banque et de l’assurance CGT) ;Arlette Lemaire (secrétaire générale adjointe du SNASUB FSU) ; Valérie Lesage (Secrétaire de l’Union Régionale Ile-de-France CGT) ; Thierry Lescant (Ensemble) ; Marie-Noelle Lienemann (sénatrice, Bureau National du Parti Socialiste) ; Elise Lowy (EELV) ; Jean-Marie Harribey (économiste) ; Patrick Le Hyaric (directeur de l'Humanité) ; Arnaud Malaisé (syndicaliste enseignant) ; Emmanuel Maurel (députe europeen, Bureau National du Parti Socialiste) ; Jean-Pierre Martin (psychiatre) ; Christiane Marty (feministe) ; Gerard Mauger (sociologue) ; Caroline Mecary (avocate) ; Emmanuel Mehdbi (syndicaliste SNU Pôle emploi FSU) ; Jean-Luc Mélenchon (député européen) ; Helene Michel (sociologue) ; Jean-Philippe Milesy (Rencontres sociales) ; Christian de Montlibert (sociologue) ; Carlos Moreira (Secrétaire Général de la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT) ; Corinne Morel-Darleux (coordinatrice des assises pour l'Ecosocialisme) ; Francoise Nay (militante de la defense des Hopitaux Publics) ; Lucas Nédélec (Secrétaire Fédéral Jeunes Ecolos) ; Hervé Ossant (Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT de la Seine-Saint-Denis) ; Naila Ott (Sud Travail affaires sociales) ; Ugo Palheta (sociologue) ; Jean-Jacques Paris (ANECR) ; Willy Pelletier (Fondation Copernic) ; Marie Cécile Périllat (syndicaliste enseignant) ; Marc Peyrade (Secrétaire Général de la Fédération des Industries du Livre, du Papier et de la Communication CGT) ; Christian Picquet (Gauche Unitaire) ; Christian Pierrel (PCOF) ; Véronique Ponvert (syndicaliste enseignant) ; Jack Potavin (GOEES) ; Christine Poupin (NPA) ; Colette Pronost (syndicaliste SNU Pôle emploi FSU) ; Emmanuel Renault (philosophe) ; Jacques Rigaudiat (économiste) ; Michele Riot-Sarcey (historienne) ; Danielle Rollat (UNRPA) ; Suzy Rojtman (CNDF) ; Michel Rousseau (Marches européennes contre le Chômage) ; Jean Sammut (militant mutualiste) : Lydia Saouli (syndicaliste FSU ministère du Travail) ; Danielle Simonnet (conseillère de Paris, secrétaire nationale du Parti du Gauche) ; Evelyne Sire-Marin (magistrate) ; Valérie Soumaille (syndicaliste enseignant) ; Maya Surduts (CNDF) ; Christian Taillandier (secrétaire national du SNUITAM FSU) ; Baptiste Talbot (Secrétaire Général de la Fédération des Services Publics CGT) ; Charlotte Tempion (Solidaires 69) ; Christian Terrancle (Solidaires 31) ; Christian Topalov (sociologue) ; Victor Vauquois (responsable relations extérieures Jeunes Ecolos) ; Remy Viard (architecte) ; Philippe Villechalane (APEIS) ; Emmanuel Vire (Secrétaire Général du Syndicat National des Journalistes CGT) ; Jean-Luc Wabant (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France) ; Louis Weber (revue Savoir/Agir) ;Malika Zediri (APEIS).

 

lire le dossier du NPA sur la loi macron

 

 

 

 

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:09
C’EST LA POLITIQUE ANTI-SOCIALE DU GOUVERNEMENT QUI OUVRE LA VOIE AU FRONT NATIONAL !

Avec l’arrivée en tête du premier tour de l’élection législative partielle dans le Doubs, devant son candidat, le Parti socialiste et gouvernement tentent de nous refaire le coup de l’Unité nationale face aux extrémismes et au terrorisme.

 

 

Un candidat pro-patronal

 

Ils espèrent de profiter de l‘embellie dans les sondages de l’exécutif, issue de la gestion des attentats de janvier dernier pour mette un terme à la perte de 12 élections partielles sur 13 qui pourrait lui faire perdre la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

 

Pari difficile dans une circonscription dont l’élu PS sortant, Pierre Moscovici, est un ex-ministre de l’Economie, des finances, du commerce extérieur, avant de devenir commissaire aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et l’Union douanière pour la commission européenne. Une carte de visite lourde de sens dans une région où l’industrie dominante de l’automobile est durement frappée par la crise économique et les politiques sociales française et européenne en pleine connivence avec le patronat.

 

Un ex-ministre qui ne cache pas son soutien à l’arme de destruction massive du droit du travail, dite loi Macron, qui lui serait « un pas substantiel » qui irait « dans la bonne direction.

 

Le nouveau candidat PS affiche lui aussi un soutien sans faille à la politique gouvernementale et appelant « sans état d’âme pour que l’arsenal législatif anti terroriste soit renforcé » et « étudier la possibilité de retirer la nationalité française »contre « celles et ceux qui ont quitté la France pour participer à des actes terroristes ».

 

 

Fidèle au gouvernement

 

Pas très étonnant, dans ces conditions, qu’une majorité d’électeurs/trices est portée en tête la candidate du Front national qui ne cache pas son soutien aux pires délires de Jean Marie Lepen sur les races ou l’Islam. Majorité très relative car plus de 60% des électeurs/trices se sont abstenues, condamnant à leur façon la politique du gouvernement.

 

Une politique de régression sociale avec une loi Macron qui multiplie les cadeaux au patronat et s’attaque à des pans entiers des droits des salariés. Une politique de répression sans précédent qui envoie un enfant de 8 ans devant la justice pour apologie du terrorisme, qui conduit le patron d’une grande entreprise à justifier la tentative de licenciement d’un salarié syndicaliste combatif pour le même motif.

 

 

Se mobiliser contre le FN et le gouvernement

 

C’est bien, pour une large mesure, cette politique du gouvernement et du PS qui nourrit le FN. Cependant pas une voix ne doit aller à un parti qui porte le pire des régressions sociales et du racisme. Pour nous, c'est uniquement par une mobilisation de l'ensemble du monde du travail, capable de faire reculer le patronat et le gouvernement, qu'on pourra stopper cet engrenage infernal de la misère et des divisions au sein de la population.

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:23

COMMUNIQUE DU NPA DU 29 JANVIER 2015

REPRESSION ANTITERRORISTE CONTRE UN ENFANT !

 

Un enfant de 8 ans convoqué avec son père devant la police pour des propos qualifiés « d'apologie de terrorisme » à Nice; cette nouvelle doit résonner comme un signal d'alerte de l'état de décomposition dans lequel la politique de « guerre contre le terrorisme » de Valls-Hollande est en train d'embarquer toute la société.

 

Non seulement, on jette aux oubliettes tous les vestiges des ordonnances de 1945 qui considéraient que les mineurs ne pouvaient pas être considérés comme responsables de leurs actes, à fortiori de leurs paroles !

 

Mais l'école abdique de tout rôle éducatif considérant que des propos tenus par un enfant de 8 ans ne relèvent pas d'un besoin de discussion, de développer l'esprit de réflexion mais du dépôt de plainte !

 

Dans cette situation, l'école n'est même plus le supplétif de la préfecture mais joue les dénonciateurs : les propos d'un enfant entraînant la dénonciation de son père, on connaissait bien dans les régimes dictatoriaux ou sous le régime de Vichy. 

 

Le NPA appelle les organisations syndicales et politiques, les associations de défense des droits de l'homme à réagir collectivement pour stopper cette logique infernale qui met en danger les libertés démocratiques élémentaires.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 22:53

COMMUNIQUE DU NPA DU 29 JANVIER 2015

 

 

Le nombre des chômeurs continue de progresser à une allure vertigineuse : toutes catégories confondues, on dénombrait presque 5,9 millions de demandeurs d'emploi fin 2014, soit +312 900 depuis un an et +919 000 depuis mai 2012.

 

Mais cela n'est pas étonnant au vu de la politique menée par ce gouvernement. Sa seule priorité depuis 2012 a été d'améliorer la compétitivité des entreprises, gonfler leurs marges financières et leurs dividendes.

 

Il a pour cela, détourné des fonds publics au profit des entreprises à hauteur de 40 milliards d'euros via le pacte de responsabilité mais aussi en flexibilisant l'emploi , en facilitant les licenciements ou encore en attaquant le Code du Travail. La loi Macron en est un dernier exemple.

 

Face à cette politique désastreuse pour des millions de salariéEs, il faut agir de façon unitaire, se mobiliser contre la loi Macron qui une fois appliquée aggravera encore plus la situation. L'affrontement contre ce gouvernement est une urgence !

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 21:56

COMMUNIQUE DU NPA DU 23 JANVIER 2015

CE N'EST PAS EN ARROSANT LES BANQUES QUE L'ON CREE DE L'EMPLOI

La Banque centrale européenne (BCE), la Commission de Bruxelles et les gouvernements des Etats de l’Union Européenne sont préoccupés de la situation de la zone Euro qui constitue le « trou noir » de capitalisme mondial aujourd’hui.

 

La BCE a annoncé jeudi un programme d’achat de titres publics et privés de plus de mille cent milliards d’euros, qui va démarrer en mars prochain pour se poursuivre jusqu’en septembre 2016. Soit 60 milliards par mois. C’est l’achat de titres publics (emprunts d’Etat) qui constitue une innovation.

 

Il s’agit de donner un ballon d’oxygène aux banques et aux entreprises européennes. D’abord en faisant baisser le cours de l’Euro par rapport au dollar. Ensuite en espérant que les banques et autres organismes financiers apportent des capitaux aux entreprises et qu’ainsi les investissements et la croissance reprennent.

 

Si l’Euro va continuer de baisser et ainsi favoriser les exportations européennes, on peut douter des autres effets ; comme le dit un responsable d’un institut de recherche européen : «  Ce n’est pas la BCE qui crée des emplois ».

 

Au final, la décision de la BCE pourrait bien ne servir qu'à alimenter les profits des banques et des entreprises, la bulle financière.

 

De plus, jeudi, Mario Draghi, tout en lançant son programme, a renouvelé un appel aux « réformes structurelles, comme la loi Macron en France ou le Jobs Act en Italie. En fait, les décisions de la BCE (comme le plan d’investissements de Juncker, le président de la Commission) sont comme des « emplâtres sur une jambe de bois » : rien de fondamental n’est changé au paradis des banquiers et grandes entreprises qui utilisent leur trésorerie pour spéculer. 

 

Il faut noter une mesquinerie significative : la dette grecque sera hors programme sauf si les accords avec le FMI sont respectés : il s’agit de « mettre un peu de pression sur les Grecs » constate un banquier.

Plutôt que s’extasier sur la décision de la BCE, l’heure est à la lutte contre la loi Macron et à la solidarité avec le peuple grec.

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 23:23

COMMUNIQUE DU NPA DU 20 JANVIER 2015

APRES LES ATTENTATS DU 7 ET 9 JANVIER, UNE OFFENSIVE SECURITAIRE QUI VISE TOUTE LA POPULATION !

Plus d’une centaine d’actes islamophobes recensés durant le mois de janvier, le double de celui de l’année dernière, des ivrognes, des personnes souffrants de troubles psychiatriques, condamnés à de la prison ferme pour avoir blasphémé contre l’union nationale.

 

Des lycéenNEs qui se sont expriméEs contre le « je suis Charlie », dénoncéEs par des profs ou des proviseurs, inculpéEs après 90 heures de garde à vue, d’apologie d’actes terroristes et condamnéEs sur l’injonction de Mme Taubira à de la prison ferme. 3 animateurs de centres de loisir à Lille et une « pervenche » à Paris menacéEs de licenciement pour avoir refusé la minute de silence.

 

Un renforcement des mesures policières et militaires, le déploiement de l’armée dans les quartiers populaires, une justice expéditive qui bafoue les droits de la défense, la Protection Judiciaire de la Jeunesse (pjj) sommée de participer à la police du renseignement, l’abandon de toute vocation éducative de l’école parce que parler dans une classe, même hors les clous, devient dangereux.

 

Le renforcement du fichage sans limite, des quartiers de sécurité dans les prisons, pour des programmes de dé-radicalisation, véritable Guantanamo à la française.

 

Les sous produits de l’union nationale ont une sinistre figure. De la droite au PS tout le monde s’est récrié contre l’instauration d’un éventuel « Patriot Act » à la française. Evidemment il est déjà en place et à l’œuvre !

 

Face à cette politique liberticide et islamophobe contre la jeunesse et les habitants des villes populaires, le NPA appelle à la résistance. Il appartient à toutes les forces associatives, syndicales et politiques, de se regrouper et de s’opposer à cette dérive sécuritaire qui ne peut qu’aggraver les inégalités, les discriminations, le racisme, pour défendre la démocratie et la liberté.

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