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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 20:44

COMMUNIQUE DE PRESSE

DU 30 DECEMBRE 2014

MORT D'UN SYSTEME, PAS DE FROID

Trois personnes sans logis sont mortes ces derniers jours à Paris, à Douai et dans les Alpes-Maritimes. Deux autres ont péri dans l'incendie d'un squat en Seine-et-Marne où ils avaient essayé de faire un feu pour se réchauffer.

 

Contrairement aux affirmations des médias, elles ne sont pas mortes de froid mais de l’exclusion, de la pénurie de logements, de la politique d’un gouvernement qui fait plus de cadeaux aux patrons qu’il ne se soucie des plus démunis.

 

En effet, ce sont près de 300 personnes qui meurent chaque année dans la rue, hiver comme été. L’âge moyen de décès des sans-abri est en France de 48 ans quand l’espérance de vie moyenne est de plus de 80 ans.

 

Chaque jour le 115 est dans l’incapacité de proposer des hébergements à des dizaines de sans-abri. Les demandeur/euses de logements sociaux parisiens, le plus souvent prioritaires DALO, sont confrontéEs à des conditions de vie de plus en plus éprouvantes.

 

Plus de 150 000 personnes sont sans logis et la loi sur la réquisition des logements vacants n’est pas appliquée alors qu’il y en a plus de 2 millions. On continue à construire des centaines d'immeubles de bureaux autour de Paris tout aussi vides que ceux du centre de Paris.

 

La construction de logements sociaux devrait être la priorité. Tout le contraire du projet de loi Macron qui veut, comme l’a fait Sarkozy, favoriser les logements « intermédiaires ».

 

Les trémolos et la compassion que ne manquera pas de manifester Hollande lors de ses vœux n’en seront que plus hypocrites.

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 22:38

COMMUNIQUE DU NPA DU 24 DECEMBRE 2014

 

 

Les chiffres du chômage connaissent une nouvelle hausse, 27 400 (+ 0,8 %) par rapport au mois précédent, c'est un nouveau funeste record. Sur un an, la hausse atteint 5,8 %, selon le ministère du travail.

 

Ces chiffres, ce sont une dégradation constante des conditions de vie et de travail pour l'immense majorité des salariés,  le désespoir pour celles et ceux qui sont touchés de plein fouet, jetés à la rue sans perspective. C'est toute la société que la politique du patronat et du gouvernement tire en arrière.

 

La droite dénonce les prétendues erreurs du gouvernement alors que le Front national appelle à voter pour lui en 2015 pour redresser l'économie en dénonçant l'UMPS.

 

Les uns comme les autres se fichent du monde, les erreurs du PS sont les mêmes que celle de l'UMP, les mêmes que celle du Front national si jamais il arrivait aux affaires. L'erreur d'être au service des intérêts d'une minorité qui tient les rênes de l'économie et ne la dirige qu'en fonction de ses seuls intérêts et privilèges. L'erreur, c'est la logique du profit, de la course à la rentabilité financière, à la compétitivité.

 

La réponse, ce sont les luttes de celles et ceux qui se battent pour leur salaires. C'est la mobilisation contre la loi Macron, le riche banquier ministres des riches, qui voudrait imposer le travail du dimanche, remettre en cause le droit du travail.

 

La réponse c'est l'interdiction des licenciements et le partage du travail entre toutes et tous sans perte de salaire. Mais ce cadeau-là, personne d'autre qu'eux-mêmes ne l'offrira aux salariéEs !

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 12:35
SOUSCRIPTION 2014 :J'ECRIS POUR LE PACTE DE SOLIDARITE ANTICAPITALISTE

Camarade et AmiE proche de nos luttes,


 

Nous savons que les temps sont durs et que tu soutiens peut-être déjà une autre organisation syndicale ou associative. Mais si chacunE à qui nous adressons cette lettre nous offre une contribution, nous pourrons continuer nos luttes : les petits ruisseaux font les grandes rivières.

 

Tout au long de l’année, le NPA s’est engagé dans différentes campagnes : le soutien à la lutte des postierEs, des cheminotEs, à la Palestine, ou encore la lutte contre l’extrême droite… Certaines de nos actions et certains de nos militantEs ont été poursuivis en justice.

 

Chaque jour, nos camarades militent sur les lieux de travail, aident à l’organisation des salariéEs pour résister à l’exploitation, pour préparer aussi des luttes d’ampleur, un tous ensemble, et pour que le mouvement ouvrier reconquiert son indépendance politique.


 

Nous défendons nos idées, nos perspectives, aidons à l’organisation de celles et ceux qui veulent résister dans les quartiers populaires. Nous militons aussi au sein de la jeunesse, « la flamme de la révolution ».

 

Nous avons également les frais de tirages de tracts, d’affiches, les meetings… Bref, comme tu peux l’imaginer, un certain nombre de dépenses, mais jamais dans l’excès, galas, buffets, ou autres pirouettes du genre…

 

Toutes ces activités ont de fait un coût pour notre trésorerie. Nous les assumons tant bien que mal avec les cotisations des membres de notre parti, mais cela ne suffit pas. Nous ne bénéficions d’aucune aide de l’État, contrairement aux grands partis institutionnels.

 

C’est pourquoi chaque année nous avons besoin de l’aide de celles et ceux qui soutiennent nos combats. Nous savons bien que les difficultés financières sont le lot du plus grand nombre et de beaucoup de nos amiEs.

 

Nous aurions besoin de 400 000 euros et aujourd’hui nous n’avons récolté qu’un peu plus de 40 000 euros. Nous sommes loin du compte, il y a urgence.

 

Nous demandons à celles et ceux qui sont proches de nos idées, proches de cœur ou proches de raison, de nous aider à poursuivre ce que nous défendons : un anticapitalisme sans compromis avec le système, la défense des oppriméEs, la lutte pour une société plus juste et plus égalitaire, une transformation révolutionnaire.

 

Sache que, si tu es imposable, 66 % du montant donné est déductible des impôts (autrement dit, si tu nous donnes 30 euros… cela ne t’en coûte réellement que 10).

 

Alors, aucune, aucune hésitation…

 

Salutations militantes fraternelles,

 

Le NPA

 

Par chèque : à l’ordre de « NPA souscription » et à renvoyer à NPA souscription, 2 rue Richard-Lenoir 93100 Montreuil
Par carte bancaire : http://souscription.npa2009.org

 

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:01

 

 

Vendredi dernier, en Italie, la grande majorité des salarié-e-s ont participé à la grève générale contre les mesures du gouvernement Renzi, un gouvernement des patrons qui s’aligne sur la politique de la Troïka européenne.


 

La grève, appelée par le principal syndicat, la CGIL, a été un succès, de fortes manifestations ont eu lieu dans tout le pays. Mardi, c'était au tour des travailleurs belges qui, par la grève générale, ont paralysé le pays contre l’austérité mise en œuvre par le gouvernement de droite.


 

Faire échec à l'offensive contre nos droits


 

En Italie, en Belgique comme en Espagne ou en Grèce, comme ici ou en Allemagne, depuis 25 ans les gouvernements de droite ou de gauche mènent les mêmes attaques contre le monde du travail.


 

Partout aussi, aujourd'hui, ces attaques franchissent un nouveau seuil. Face à l'aggravation de leur propre crise, gouvernements et patronat veulent imposer des reculs encore plus significatifs et remettre en cause le droit du travail pour donner aux patrons toute la liberté de licencier, de faire pression sur les travailleurEs pour faire baisser ce qu'ils appellent « le coût du travail » en accentuant l'exploitation.


 

Au nom de la compétitivité, ils multiplient les cadeaux aux patrons en nous faisant payer l'addition par de nouvelles coupes dans les dépenses sociales de l’État, des régions et des communes.


 

Macron ou le triomphe de la banque


 

C'est aussi l'objectif de la loi Macron. Ce « Projet de loi pour la croissance et l’activité » vise à donner plus de libertés aux capitalistes, sur le travail du dimanche, le travail de nuit ou avec l’invention du travail de soirée ; par les attaques contre la justice prud’homale mise sous tutelle de juges professionnels, celles contre la médecine du travail ou l’Inspection du travail…

 

Et une série de mesures visant à libérer les patrons de toutes sortes d’obligations concernant le délit d’entrave, les droits des CHSCT, les critères des licenciements, et les recours des salariéEs, en cas de PSE.

 

Et quand Macron prétend remettre en cause les avantages des professions dites réglementées, ce n'est pas dans le souci d'un meilleur service aux usagers. Au contraire, c'est pour faciliter la mainmise de la finance sur ces secteurs d'activité ou privatiser l’examen du permis de conduire, favoriser le développement des lignes de transport en autocar, dangereuses et polluantes, avec mise en concurrence avec le réseau SNCF…

 

Construire la riposte, sortir de la passivité des syndicats

 

La multiplicité des attaques et la confusion du projet de loi voudraient en masquer la gravité. Il ne faut pas s'y tromper, l'offensive est brutale. Les organisations syndicales, au lieu d'organiser la riposte, soit s'adaptent à la politique du gouvernement soit restent passives et sans initiative comme la CGT, paralysée par la scandaleuse affaire Lepaon.

 

Les syndicats doivent être des instruments pour que les salarié-e-s puissent s'organiser, se défendre, construire la riposte à l'offensive du patronat sans craindre l'affrontement. Il y a urgence à construire une grande mobilisation contre la loi Macron et la politique du gouvernement.

 

Ici, comme en Belgique ou en Italie, en Grèce, au Portugal ou en Espagne, face à la régression sociale provoquée par le patronat et les Etats, l'avenir dépend de nos capacités à nous mobiliser pour changer le rapport de force.

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 19:09

COMMUNIQUE DU NPA
 

DU 16 DECEMBRE 2014

ET MAINTENANT NOS RETRAITES !

 

Il a suffi d'un rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR), et de la Cour des comptes pour qu'aussitôt le ministre du Travail, François Rebsamen, s'empresse d'affirmer que le gouvernement était tout à fait disposé à allonger, une nouvelle fois, la durée de cotisation requise pour toucher une retraite à taux plein.

 

Il reprend les mêmes mensonges que les gouvernements précédents de droite comme de gauche : l'espérance de vie s'allonge, il faut donc travailler plus longtemps, jusqu’à 64 ans désormais selon la Cour des Comptes. .

 

Mais la question n'a rien à voir avec l'espérance de vie. Si les caisses de retraites ont des difficultés financières, en particulier les caisses complémentaires, la principale cause c'est le chômage qui ne cesse de s'aggraver.

 

En effet, s’il n’y avait pas 5 millions de chômeurs, il n’y aurait aucun problème pour financer nos retraites. Et au lieu de faire travailler les salariéEs le dimanche, ce gouvernement devrait trouver des solutions pour que les salariéEs aient du travail le reste de la semaine.

 

Et il ne serait pas bien difficile de renflouer les caisses de retraites plutôt que de distribuer des milliards au patronat avec le Pacte de responsabilité ou les exonérations de cotisations sociales. Ce dernier ne diminue en rien le chômage, les patrons n'investissent pas et dilapident l'argent public sur les places boursières qui sont en train de dégringoler.

 

bien cette politique soumise aux intérêts d'une minorité qu'il faut mettre en échec pour garantir des retraites et des salaires permettant de vivre dignement.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 07:47

COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA

DU 9 DECEMBRE 2014

 

Eric Lafont, l'administrateur-trésorier de la CGT, a été démissionné pour avoir validé des dépenses coûteuses dans l'appartement de fonction et le bureau de Thierry Lepaon ou les indemnités de 31 000 euros qu'il a reçues lors de son départ de la CGT Basse-Normandie. 

 

 Ainsi ce dernier a, provisoirement, réussi à sauver sa place en faisant payer le trésorier. Certes les sommes concernées n'ont rien à voir avec les 2 millions d'euros de l'appartement de Valls, les trafics des Cahuzac, Thévenoud ou les fortunes des Arnault, Lagardère, Gohsn ou autre Gattaz. Mais l'attitude de la direction de la CGT choque bien des salariéEs, bien des militantes et militants, qui se sentent bafouéEs, flouéEs. Ils ont raison.

 

De telles pratiques rendent service au patronat et à toutes les forces réactionnaires qui combattent le syndicalisme, c'est-à-dire le droit pour les salariéEs de s'organiser pour défendre leurs intérêts collectifs.

 

Lepaon doit démissionner. Et surtout, il y a urgence à ce que les intéresséEs, les travailleuses, les travailleurs, les militantes et les militants, se réapproprient ce qui devrait être leur propre outil pour se défendre, organiser leurs luttes et mobilisations contre l'offensive du gouvernement PS-Medef.

 

Car le fond de l'affaire, c'est que la direction de la CGT ne joue plus son rôle. Elle est prête à laisser remettre en cause les seuils sociaux, c'est à dire la possibilité pour les salariéEs d'avoir des représentantEs dans les entreprises de 10 à 49 salariéEs.

 

Ce qui est à l'ordre du jour, c'est la riposte contre la loi du ministre banquier, la loi Macron qui est une nouvelle étape dans l'agression néolibérale conduite par Valls-Hollande pour remettre en cause les acquis du droit du travail et laisser le patronat faire ce qu'il veut.

 

Au lieu de laisser salir l'image du syndicalisme, la direction de la CGT doit démissionner Lepaon et prendre les initiatives nécessaires pour organiser la contre-offensive du monde du travail.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 17:18

La nomination du communiste et aussi Front de Gauche CINEUX, comme adjoint aux transports, lui l'ardent défenseur du transport public urbain gratuit à Clermont-Ferrand lors de sa campagne des municipales, aurait pu nous faire croire à une avancée dans ce domaine!

 

Hélas, rien n'a bougé.

 

Par contre,la première action menée par le SMTC, dont il est un des membres du bureau, a été une campagne d’affichage publicitaire pour lutter contre la fraude.

 

Combien cette campagne a-t-elle coûté ?

N'aurait-il pas été plus utile de mettre cet argent

pour engager la gratuité des transports ?

 

L'opposition de Gauche représentée par A.LAFFONT et ses acolytes membres de la Gauche Anticapitaliste, Ensemble et du Parti de Gauche (membres du Front de Gauche); alliés de circonstance avec le PS pour obtenir des sièges, mais non pour défendre leur programme.

 

Eux aussi, restent muets. Pourtant dans leur campagne municipale, n'avaient-ils pas vanté le transport gratuit à Aubagne. Déjà lors de ses mandats précédents, A.LAFFONT n'a jamais avancé la gratuité des transports urbains.

 

Quant au Parti Socialiste, par la voix du Maire O.BIANCHI qui défendait la mise en place d' assises du transport public pouvant aller jusqu au transport gratuit, c'est le silence radio !

 

Que les promesses sont belles, mais les actes à l’opposé.

Ne sommes nous pas habitués avec"FLAMBY" à la tête de l'état !

 

¤ Le NPA revendique le développement massif des transports en commun gratuits et publics, de proximité et de qualité. Cette mesure

serait salutaire tant au niveau social qu'écologique pour la population clermontoise : salariés, étudiants, chômeurs, précaires,retraités…

¤ Pour le NPA, il faut rapprocher les lieux de travail des habitations.

¤ Pour le NPA, c'est aux entreprises de financer en totalité l'ensemble des déplacements vers les lieux de travail.

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 15:13
LA DEMOCRATIE A LA SAUCE OLIVIER BIANCHI (MAIRE DE CLERMONT)

Les agents de la ville et du Centre Communal d'Action Sociale(CCAS) se sont mobilisés et ont fait grève, le mercredi 2 décembre 2014, jour où se tenait un Comité Technique Paritaire(CTP) avec comme ordre du jour, les ratios d'avancements, seul moyen de revalorisation salariale pour les agents.

 

Depuis plusieurs années, l'augmentation des ratios d'avancement fait partie d'un des axes principaux de mobilisation des organisations syndicales et des représentants du personnel. Cette revendication n'a jamais réussi à aboutir. C'est plus d'une cinquantaine d'agents qui ce sont rassemblés de façon pacifique dans la salle où se tenait le Conseil Technique Paritaire et comptait bien y rester le temps de faire entendre haut et fort cette revendication au maire et aux élus qui y siègent.

 

La liste d'Olivier Bianchi (maire de Clermont-Ferrand) a obtenu la majorité municipale grâce aux voix du PS, PRG, PCF, EELV, GA-ensemble, PG et à laquelle bien sûr, le NPA n'avait pas apporté son soutien. Olivier Bianchi n'as pas du tout apprécié cette mobilisation car il ne supporte pas la contradiction et ne voulant pas dialoguer avec les syndicalistes en étant sous pression.

 

Il est sorti de la salle en furie, en bousculant de façon violente, 2 agents grévistes, syndicalistes de la CGT ceci démontre le mépris du maire vis à vis de ces agents.

 

Le soir même, dans tous les médias, le maire au lieu de s'excuser, a minimisé son geste et a accusé la CGT, de nuire à la carrière des agents par cette action.

 

Trois jours après, sentant peut être qu'il était allé trop loin et que cela nuirait à sa carrière politique, il s'est excusé à demi-mot.

 

Le NPA dénonce l'attitude violente du maire qui n'est pas digne d'un premier magistrat

Le NPA exige que ce comportement soit sanctionné

Le NPA soutien la lutte des agents de la ville et du Centre Communal d'Action Sociale de Clermont-Ferrand

Le NPA exige que les ratios d'avancements soit revus à la hausse pour permettre une augmentation des salaires des agents.

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 16:32

Après la mort de Rémi Fraisse à Sivens, le gouvernement a fait la danse du ventre pendant 48 heures sur les circonstances et les causes de son décès. Il est désormais avéré que le gouvernement, en particulier Cazeneuve, savait exactement ce qui s’était passé. Chronique d’un mensonge d’État.

 

Selon les enquêtes de Mediapart et du Monde, pas de doute possible : le gouvernement a su très tôt que Rémi Fraisse avait été tué par une grenade offensive, puisque les gendarmes sur place l’ont consigné dans leur journal de bord et qu’une autopsie a été faite dans la nuit du drame. Pourtant le premier communiqué officiel de la préfecture du Tarn évoquait la simple « découverte » d’un corps par les gendarmes, communiqué validé par le ministère de l’Intérieur... alors que l’État savait pertinemment que Rémi Fraisse avait été tué par une grenade offensive de la gendarmerie.

 

Celui qui ne savait rien

 

L’homme le mieux informé du territoire, Bernard Cazeneuve, a tout fait pour masquer le fait qu’il savait. Se réfugiant dans un premier temps derrière la pseudo-séparation des pouvoirs entre justice et État, son manque de réaction était simplement dû au respect d’une enquête judiciaire en cours. « Quand j’apprends cet événement, je ne souhaite qu’une chose, c’est que la justice qui est déjà saisie de cette affaire communique, elle ne le fait pas ». Mais selon Mediapart, c’est bien son ministère qui a validé le tout premier communiqué mensonger de la préfecture du Tarn.

 

Concernant les procès-verbaux des gendarmes sur place indiquant qu’une grenade offensive serait bel et bien la cause de la mort de Rémi Fraisse, la défense de Cazeneuve est pour le moins surprenante : « Les PV n’ont jamais été portés à ma connaissance ». Il en aurait pris connaissance par la presse...

 

Ben voyons ! Mais il se contredit rapidement, niant toujours plus l’évidence : « La grenade offensive, qui vous dit qu’elle a été tirée sur un groupe de manifestants ? Ce n’est pas ce que disent les rapports qui m’ont été communiqués, qui disent que les règles d’usage de cette grenade ont été respectées et que la grenade a été tirée à côté du groupe. » Il a donc bien reçu quelques rapports.

 

À qui profite le mensonge ?

 

Pour masquer les causes de la mort de Rémi Fraisse, Cazeneuve prétend que les grenades offensives « n’ont jamais occasionné de tels dégâts ». Encore une fois, il ferait mieux de se taire puisqu’il y a 37 ans, en juillet 1977, Vital Michalon perdait la vie par l’effet de souffle d’une grenade offensive lors d’une manifestation contre la centrale atomique Superphénix à Creys-Malville.

 

Les armes non létales pas dangereuses ? En interdisant quelques jours plus tard l’usage des grenades offensives, il admet cependant que Rémi Fraisse a bien été tué par l’une d’entre elles !

 

Il y a bien des mensonges d’État dans ce drame. Cazeneuve a été laissé seul en première ligne. Si Hollande a pris la parole, après un silence assourdissant, il semble que cela fasse suite au refus de Valls, qui souhaiterait se faire oublier sur ce dossier, alors qu’il continue d’affirmer partout qu’il ne cédera ni à Sivens ni à Notre-Dame-des-Landes.

 

D’ailleurs, il semblerait que l’ordre d’« extrême fermeté » donné à la gendarmerie ce week-end là par le préfet du Tarn venait directement de Matignon...Gouvernement antisocial, anti-­écologique, menteur et assassin... Le dossier est lourd. Nous saurons le leur rappeler.

POUR REMI, NI OUBLI, NI PARDON

 

 

MORT DE REMY FRAISSE : LE GouverneMENT

Manifester est un droit, que l'on ne nous enlèvera pourtant pas.

 

En mémoire de Rémy, LE NPA demandera l'arrêt des travaux des projets inutiles, comme le barrage de SIVENS, mais aussi le désarment de la police et aussi la démission du ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve pour ce crime d'état commis par « ses forces de l'ordre »

 

 

C'est la sens que nous donnons aux manifestations auxquels le NPA participe, avec d'autres, depuis ce tragique événement

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 15:03

COMMUNIQUE DU NPA DU 13 NOVEMBRE 2014

 

 

LE MENSONGE COMME POLITIQUE D'ETAT

Les révélations de Médiapart et du Monde attestent de ce que tout le monde savait déjà, le ministre de l'intérieur a sciemment menti sur les causes de la mort de Rémi Fraisse tué par une grenade offensive tirée par un gendarme.

 

Bernard Cazeneuve devrait démissionner. Non, il persiste et signe son mensonge, il était au courant de la mort mais ne connaissait pas sa cause ! Dans le même temps, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, se sent obligé de reconnaître ce qu’il appelle des précautions.

 

Ces précautions, c'est le mensonge officiel, le mensonge d’État par peur des  conséquences de l'annonce de la cause de la mort de Rémi Fraisse.  Cazeneuve a menti pour gagner du temps, couvrir sa police qui avait déployé une violence dont le seul but était et est de faire taire, d'intimider, de faire peur aux opposants pour imposer un projet nuisible et illégal.

 

C'est la même politique que déploie depuis le gouvernement maniant systématiquement la provocation, interdisant les manifestations, agressant physiquement celles et ceux qui refusent de taire leur révolte.

 

Le mensonge est une politique d’État, comme vient aussi le rappeler la farce qui se déroule au sommet du pouvoir entre Jouyet, Fillon, Sarkozy. Il est une constante des gouvernements et de politiciens qui prétendent servir l'intérêt général alors qu'ils ne sont soucieux que de leurs ambitions personnelles et de servir les classes dirigeants, les patrons et les banques.

 

Le NPA est entièrement solidaire des jeunes qui manifestent aujourd'hui contre les violences policières, pour l’abandon du barrage de Sivens et des autres projets destructeurs  et pour la défense des droits démocratiques.Il revendique l'abandon des poursuites judiciaires contre les manifestants, en particulier à Toulouse. Il appelle aux manifestations du 15 novembre contre ce gouvernement qui combine la violence sociale à la violence politique et policière.

 

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