Trois bonnes raisons de voter pour les 2 candidat(e)s(NPA) soutenue par Philippe Poutou
Patrick Goyeau et Lydia Darsat sur la 4iéme
circonscription
Sandrine Clavières et Jean-Paul Tailhandier
sur la 5iéme circonscription
ou
les candidatures unitaire soutenue par le NPA :(FASE et alternatif et
GA)
Michelle Aldon et Scarlett Teuillères sur la 3iéme
circonscription
(GA-FASE-Alternatif-Alterekolos)
Alain Laffont et Edith Pérol sur la 1ére circonscription
Premièrement, en votant anticapitaliste, vous contribuerez, humblement mais clairement, à remettre dans ces élections la réalité d’un monde en crise qui se rappelle à nous. Car, comme par enchantement, tous les
mauvais coups, « suspendus » par l’élection présidentielle, surgissent de plus belle. De la cascade des plans de licenciements à la crise grecque et ses répercussions sur la construction
européenne, la société française semble retrouver soudainement l’heure de la crise, l’heure grecque.Alors voter pour nos candidats, ce n’est pas seulement un bon moyen de dire qu’ici en France,
Sarkozy et sa politique appartiennent au passé, c’est aussi une façon de proclamer qu’en prime notre avenir est lié à celui du restant du monde, et particulièrement à celui du peuple
grec.
Deuxièmement, vous pourrez vous prononcer pour faire payer la crise
à ceux qui en sont responsables, opter pour un plan d’urgence sociale et écologique, donner
des forces à l’anticapitalisme, la démocratie directe et l’internationalisme. L’anticapitalisme, qui propose de prendre l’argent sur les profits et de refuser de
rembourser la dette illégitime pour financer un bouclier social, qui répond à la crise financière et écologique en expropriant les intérêts privés des secteurs clés de l’économie comme les
domaines bancaire et de l’énergie. La démocratie directe qui s’illustre par des candidatEs qui ne sont pas des politiciens professionnels et qui n’aspirent pas à le devenir car la politique ne
saurait être une carrière ou un métier. L’internationalisme, enfin, qui s’oppose à toute forme de chauvinisme ou de nationalisme, qui préconise l’égalité totale des droits entre Français et
immigrés.
Troisièmement, vous nous donnerez mandat pour œuvrer à la construction
d’une opposition à la gauche du gouvernement Ayrault, en fédérant toutes les forces sociales et politiques, qui ne participeront pas au gouvernement ou à la majorité présidentielle dans
un bloc qui luttera contre l’austérité.
Bien sûr, ces élections sont l’occasion de tourner définitivement la page de la
droite. De la même manière qu’on a dégagé Sarkozy, c’est toute sa bande qu’il faut maintenant virer. Mais tourner la page ne signifie malheureusement pas qu’on sorte du grand livre du libéralisme
et de l’austérité.
Et, au-delà des mesures symboliques prises (justice des mineurs, parité
gouvernementale, plafonnement des salaires des grands patrons du public…), la politique du PS prouve que la cohabitation entre son gouvernement et les marchés financiers a déjà commencé. À
travers sa conférence sociale, le gouvernement n’a pas l’intention d’augmenter les salaires, et ne promet qu’un coup de pouce sur le Smic. Pas plus qu’il n’envisage de légiférer contre les
licenciements alors que les plans « sociaux » s’accumulent. Le gouvernement ne défera même pas ce que la droite avait fait dans des domaines pourtant emblématiques .De plus, en s’inscrivant dans
un processus de ratification du pacte européen de stabilité budgétaire, à peine amendé sur le thème de la croissance, Hollande lie sa politique aux futurs plans d’austérité imposés par ce nouveau
traité européen, qui impose aux États un déficit public structurel qui ne doit pas dépasser les 0, 1 % du PIB.
Bref, sous Hollande, rien ne nous sera donné, et ce que nous aurons sera ce que
nous saurons arracher. Alors, le 10 juin, contre la droite et l’extrême droite,
votons pour la
gauche 100 % indépendante du PS,
votons
anticapitalistes !
Sur la 2iéme
circonscription:
le comité majorité GA s'est opposé qu'il y ait un(e) candidat(e) NPA pour favoriser le front de gauche.
Tout ce que nous pouvons faire, c’est montrer notre colère et notre méfiance en votant pour les
candidats d’extrême gauche, ceux de Lutte Ouvrière, l’organisation de Nathalie Arthaud, là où il n’y a pas de candidat NPA. Et en votant ainsi pour un programme de défense des intérêts du
monde du travail, que nous imposerons tous ensemble par nos luttes.