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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 10:52
NON A LA DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC DE L'EDUCATION , LE 19 MAI, TOUTES ET TOUS EN GREVE ET DANS LA RUE

Le 9 avril, entre 30 et 40% des enseignant-e-s ont été en grève, particulièrement dans le premier degré et les collèges. Ce n’est pas un hasard puisque les professeur-e-s des écoles apprennent, avec la nouvelle carte scolaire, les fermetures de classe.


 

À moyens constants et avec une démographie en hausse, c’est à une situation encore plus dégradée en termes d’effectifs et de non remplacement, que seront confrontés l’an prochain les collègues de primaire.


 

La réforme des collèges a mis le feu aux poudres au point que le SNES, entre autres, s’est senti obligé de quitter la table du dialogue social !


 

Avec en toile de fond, une mobilisation dispersée mais permanente dans le 93, les ingrédients étaient réunis pour que cette grève interprofessionnelle, la première depuis Hollande au gouverne­ment, permette à de nombreux enseignant-e-s d’exprimer leur colère générale et leurs revendications particulières


 

Ils programment la destruction de l’Éducation nationale


 

Le gouvernement et sa ministre de l’Éducation ont déployé des trésors d’intentions pédagogiques pour justifier la réforme des collèges. Il en avait été de même avec la réforme des rythmes scolaires dont on voit les résultats et, dans certaines villes, le coût pour les parents qui doivent payer pour les activités périscolaires.


 

Mais le seul but de ces réformes, comme celle, auparavant, du lycée, est de permettre des restrictions budgétaires et d’en finir à plus long terme avec le caractère national et public de l’Éducation. Car pour ce gouvernement, comme pour ceux de droite qui l’ont précédé, les seules dépenses utiles sont celles qui favorisent la « compétitivité » des entreprises, des dizaines de milliards d’euros qui ne servent qu’à enrichir gros actionnaires et banquiers, une minorité déjà richissime.


 

Il est urgent de mettre un coup d’arrêt à cette politique


 

Le mardi 19 mai, un appel à la grève intersyndicale court déjà dans le secondaire contre la réforme des collèges.(à lire ICI)


 

SUR CLERMONT-FERRAND

CONTRE LA CASSE DU SERVICE PUBLIC D'EDUCATION

CONTRE LA REFORME DES COLLEGES

à l'appel des organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU SNALC-FGAF, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Éduc’action et SUD Éducation

RENDEZ-VOUS 10H30 Place Delille, puis

RASSEMBLEMENT DEVANT LE RECTORAT

(avenue Vercingétorix)


 

Pour le NPA, il faut se saisir du 19 mai pour exprimer notre colère et affirmer nos revendications, la création massive de postes, la défense du statut et le retrait des réformes qui, au fil des temps, ont fait de l’évaluation le mode principal d’apprentissage, ont rogné sur la liberté pédagogique et tentent de plus en plus de mettre les profs et les enfants au pas.


 

Pour gagner, préparons une vraie grève


 

Si une grève mi-mai est une bonne nouvelle en ce qu’elle donne des perspectives immédiates après le 9 avril, elle doit tenter d’être un objectif de lutte pour l’ensemble des collègues qui depuis des mois se battent sur les postes, les rythmes, la sortie d’éducation prioritaire mais toujours localement et jamais tous ensemble, premier et second degré.


 

Le 19 peut être cette occasion.


 

Mais cela ne se fera pas sans nous car pour l’instant, les syndicats de secteur dont la FSU, n’ont pas ce plan d’action en tête.Pourtant, nous le savons bien, il n’y aura qu’en arrêtant le travail, toutes et tous ensemble, premier et second degrés réunis, en décidant jour après jour de ce que nous voulons, en assemblée générale, que nous réussirons à faire plier ce gouvernement.


 

Le 19 peut être ce moment de bascule

où les profs disent fermement non

à cette politique de destruction de leurs droits et

du service public d’éducation et

convergent ensemble dans un même mouvement !


 

NON A LA DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC DE L'EDUCATION , LE 19 MAI, TOUTES ET TOUS EN GREVE ET DANS LA RUE

CARTE SCOLAIRE 2015 : REPARTIR LA PENURIE, CA SUFFIT !


 

Au niveau national, ce sont 2511 postes en tout et pour tout que le ministère propose d’ouvrir. Ce chiffre ne permet même pas de répondre à la hausse démographique (+ de 70 000 élèves en plus en 2 ans) alors clairement cette carte scolaire va encore empirer la situation de crise que vit l’école depuis plusieurs années.


 

Partout les effectifs explosent, toutes les études le reconnaissent, nous sommes le parent pauvre de l’Europe avec plus de 7000 classes de maternelle au-dessus de 30 élèves par classe.


 

Par rapport à 2008, il manque toujours 1800 postes de remplaçants et plus de 4000 postes d’en­seignants de RASED. Et ils osent nous parler de la réussite de tous les élèves, d’une meilleure prise en charge de la difficulté scolaire !


 

Dans le 1er degré aussi, la redéfinition de la carte de l’éducation prioritaire, loin de concentrer les moyens sur les écoles qui en avait le plus besoin, elle a surtout permis de faire de nouvelles économies : hausse d’effectifs, suppression de décharges de direction…


 

Tandis que dans les REP et REP+ c’est toujours Rien En Plus.

NON A LA DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC DE L'EDUCATION , LE 19 MAI, TOUTES ET TOUS EN GREVE ET DANS LA RUE

OBLIGATION DE SERVICE, IMP, REP+, REFORME DU COLLEGE

UNE GIGANTESQUE OFFENSIVE CONTRE L'ECOLE PUBLIQUE

 

 

photothèque NPA 63 : mobilisation 15 décembre 2011

photothèque NPA 63 : mobilisation 15 décembre 2011

Mercredi 11 mars, la ministre Najat Vallaud- Belkacem a présenté son projet de réforme du collège. Cette réforme est l’aboutissement des différentes réformes précédentes, couronnant une offensive sans précédent contre le collège unique et l’école publique de manière générale.

 

Réduction des heures d’enseignement

 

La mise en place « d’enseignements publics intermédiaires », dont les contours restent flous, se fait en ponctionnant des heures sur les disciplines : cela signifie concrètement que les élèves auront moins d’heures de français, de mathématiques, d’histoire-géo...


 

En 6ème, l’horaire disciplinaire passerait ainsi de 24,5 heures 22,5 ; en 5ème de 23h à 21h30, en 4ème de 26h à 22h30, en 3ème de 28h30 à 21h30 !


 

La plus grosse arnaque concerne les langues vivantes : derrière la mise en place de la LV2 dès la cinquième, se cache en réalité une diminution de l’enseignement, puisque l’horaire hebdomadaire de la LV1 passe de 4 à 3 heures en sixième, tandis qu’en troisième et quatrième l’horaire de LV2 passe de 3 à 2 heures : au total, les élèves perdront donc une heure hebdomadaire sur l’ensemble de leur scolarité !


 

Attaque contre les disciplines


 

Le latin et le grec disparaissent carrément en tant que tel, remplacés par un EPI « Langues et Cultures de l’Antiquité » dont le contenu sera défini localement ; l’éducation musicale et l’art plastique sont globalisés, sans garantie de maintien des horaires ; en 6ème, SVT-sciences-physiques et technologie ont un horaire globalisé.


 

Un alourdissement de la charge de travail des enseignants


 

Avec la mise en place de fait de la polyvalence, les enseignants de Langue vivante, la diminution de l’horaire hebdomadaire signifie qu’ils passeront de 6 classes aujourd’hui à 9 : autant de cours en plus à préparer, de copies en plus à corriger... !

La suppression du latin et du grec permet de pallier à moindre coût à la crise de recrutement en français : les enseignants de lettres classiques n’assureront désormais quasiment plus que des cours de français.


 

Et avec la globalisation des matières :

un prof de musique devra-t-il faire aussi des cours d’art plastique ?

Un enseignant de technologie devra-t-il dispenser des cours de physique ?


 

Territorialisation et casse du statut


 

Avec la mise en place des EPI, le conseil pé­dagogique aura désormais tout pouvoir pour organiser les enseignements dispensés par l’équipe. C’en est donc fini de la liberté pédagogique.


 

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le ministère a réformé l’an dernier les statuts en abrogeant les décrets de 1950. Le ministère écrit lui-même : « Le chef d’établissement pourra s’appuyer davantage sur des coordinateurs de discipline, de cycle et de niveau ainsi que des référents, dans la mesure où les missions de ceux-ci sont désormais reconnues grâce à des indemnités pour missions particulières. » On assiste donc à la création d’une nouvelle hiérarchie, des sortes de contremaître qui veilleront à la bonne mise en place de l’école du socle. C’est localement, en CA, que sera défini le niveau de rémunération de chaque mission.


 

Autant dire que c’est la fin totale du caractère national du statut !


 

On le voit bien, casse du statut et réforme du collège sont deux volets d’une même offensive : casse le cadre national de l’éducation, casser les disciplines, soumettre toujours plus les établissements scolaires aux cadres locaux.


 

C’est la mise en place de l’austérité, comme avec la réforme de l’Éducation prioritaire qui continue à cristalliser le mécontentement des personnels en Seine- Saint-Denis.


 

Face à cette offensive brutale, une riposte unitaire s’impose.


 

Le SNES a déjà déclaré que cette réforme constituait un « gigantesque bond en arrière ».

 

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 15:33

COMMUNIQUE DU NPA DU 3 AVRIL 2015

REFORME DES COLLEGES : DECLARATION DE GUERRE CONTRE LES ENSEIGNANTS

Le 31 mars, Najat Vallaud-Belkacem, ministre d’un gouvernement désavoué dans les urnes, confrontée à la contestation depuis plusieurs mois de sa réforme de l’éducation prioritaire, a présenté aux organisations syndicales son projet de réforme du collège.

 

Comme toutes les autres réformes du gouvernement, ce projet n’aboutit qu’à une logique : l’application de l’austérité, et la dérégulation. En effet, avec cette réforme, le nombre d’heures d’enseignement disciplinaire des élèves en collège serait considérablement réduit (jusqu’à 6,5 h en moins en classe de 3e !).

 

Car alors que les établissements ont été déplumés des moyens qui permettaient de mettre en place des dispositifs pédagogiques en plus des horaires  obligatoires, cette réforme s’attaque désormais au minimum légal des horaires disciplinaires.

 

En effet, tous les dispositifs, l’accompagnement personnalisé, les projets interdisciplinaires, les options, seront fait sur le compte des horaires légaux de cours. Bilan, les élèves vont encore perdre des heures de cours, et les personnels, soumis à l’injonction de faire plus avec moins d’heures, n’en seront que moins disponibles pour leurs élèves.

 

Pire encore, en lieu et place des enseignements disciplinaires définis nationalement par un programme, le gouvernement instaure les « Enseignements Pratiques Interdisciplinaires » et les « Pôles » scientifiques et littéraires. L’enseignement dans le cadre de ces dispositifs serait défini localement, par le Conseil d’Administration, avec toutes les dérives que l’on imagine. La SVT, la physique et la technologie seraient globalisées et là aussi leurs enseignements seraient définis localement. En outre, les options latin et grec disparaîtraient, l’allemand est lui aussi menacé.

 

Cette réforme ne peut aboutir qu’à deux choses : la dérégulation du service des enseignants, avec une surcharge de travail alors que le salaire est gelé, et l’explosion des inégalités. En effet, si dans les grands collèges parisiens, on continuera à enseigner latin, grec, éducation musicale..., dans les établissements de quartiers populaires, tout sera fait pour « adapter l’école au bassin d’emploi », comme préconisé dans la loi d’orientation de Vincent Peillon. Pour les enseignants, un tel projet est inacceptable. Comme l’expliquent les enseignants mobilisés de Seine-Saint-Denis, seule l’augmentation des moyens en personnel, en heures d’enseignement... peut permettre de résoudre les difficultés auxquelles le collège est actuellement confronté.

 

Encore une fois, avec cette réforme, le gouvernement montre de quel côté il se situe : du côté des capitalistes, des banquiers, de ceux qui veulent adapter l’école à l’entreprise au lieu de développer une école émancipatrice.

 

Devant ces annonces catastrophiques, l’organisation syndicale majoritaire, le SNES-FSU, a décidé de rompre les négociations, suivi en cela par FO et la CGT. C’est un premier pas, qui doit se poursuivre par la mobilisation déterminée des personnels qui seule peut permettre le retrait de ce projet.

 

Le 9 avril constituera une première étape pour développer et amplifier cette nécessaire mobilisation.

 

Tous et toutes en grève le 9 avril.

REFORME DES COLLEGES : DECLARATION DE GUERRE CONTRE LES ENSEIGNANTS
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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 22:25

Le conseil régional à majorité PS a mis en place son plan de formation qui va entraîner la fermeture du Lycée Vercingétorix , sera impactés aussi le Lycée agricole de LAPALISSE dans l'Allier et de plus ceci va entraîner le démantèlement du Lycée Marie-Curie.

Ce schéma stratégique de l’offre a été voté le 25 juin 2013, a donc entériné ces décisions absurdes, incompréhensibles, et sans projet de politique éducative.

Cette casse du service public de formation de la région Auvergne se fait avec la complicité de l'état.

 

Le démantèlement du Lycée Marie Curie démontre une gestion financière des deniers publics contestable : c'est un projet coûteux (55 millions d’euro) pour la construction d’un lycée « croupion » alors que le lycée Marie Curie peut être rénové et inclure un internat pour un coût dix fois moins élevé.

 

 

Pour dire NON aux démantèlement du Lycée Marie Curie

SIGNEZ la pétition

 

Le NPA exige que l'argent public revienne aux écoles publiques

Le NPA exige la mise en place d'un plan de formation de qualité accessible à tous, avec le maintien d'un vrai service publique de l'éducation

 

 

 

 

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 06:24

 

CONTRE LA POLITIQUE SCOLAIRE DU GOUVERNEMENT

 

La réforme des rythmes scolaires démontre déjà tous ses effets ravageurs dans toutes les communes qui la mettent en place :

 

- L’école et les enseignants sont de fait placés sous la tutelle des mairies. La logique de la réforme et du « projet éducatif territorial », qui est de pousser au mélange entre scolaire et périscolaire, joue à plein régime : l’éducation nationale est « noyée » dans le périscolaire, certaines communes n’hésitent pas à faire pression sur les enseignants afin qu’ils prennent en charge les « activités ».

 

- On assiste à une dégradation sans précédent des conditions de travail et d’apprentissage : surcharge de travail, augmentation du temps de présence (mercredi après-midi, fins de journées), fatigue nerveuse pour tous (enseignants, ATSEM, animateurs), au mépris de toutes les garanties statutaires.

 

D’ailleurs, Peillon se félicitait d’avoir « réussi à faire revenir les enseignants un jour de plus sans les payer davantage »… S’ajoutent la perte de repères et la fatigue chez les élèves, les inégalités suivant les villes et conditions de sécurité déplorables.

 

LA RESISTANCE COMMENCE A S'ORGANISER

 

Le 3 octobre à Aubervilliers, deux tiers étaient des écoles fermées, 90% des enseignants du premier degré se sont mis en grève. Les enseignants et leurs syndicats (ils étaient 500 face au maire !) exigent la suspension immédiate des nouveaux rythmes, et ils ne comptent pas s’arrêter là.

 

À Paris, des AG ont été convoquées dans tous les arrondissements ; une AG centrale est appelée par les syndicats (SNUipp, FO, SUD, CNT et CGT) pour le mardi 8 octobre, afin de « dégager les voies et les moyens pour en obtenir [la] suspension » de la réforme. Au sein de la FCPE, la colère monte.

 

En Haute-Garonne, une grève est prévue le 9 octobre « contre la dégradation de nos conditions de vie et de travail, contre la territorialisation de l’école et des missions des personnels ». Des actions se développent dans d’autres communes (Les Mureaux, Angers ..).

 

A Clermont-Ferrand, après les mobilisations de juin 2013, des parents d'élèves, des personnels municipaux, soutenu par les enseignants, dés le 9 octobre, un appel à la grève a été lancé par l'intersyndicale(CGT-FSU-UNSA) avec manifestation devant la mairie(voir ICI), environ 90 % des structures accueillant les activités périscolaire ont été fermé et plus d'une centaine de manifestant(e)s ce sont retrouvés au rassemblement devant la mairie.

La lutte a été suspendu mais pourrais reprendre le 14 octobre 2013.

 

ABROGATION DU DECRET SUR LES RYTHMES SCOLAIRES !

 

Le NPA soutient les actions des enseignants, des parents et des personnels municipaux : la réforme doit être immédiatement suspendue dans les communes où il est entré en application et il faut empêcher sa mise en place à la rentrée prochaine dans le reste des communes.

 

Le désastre observé n’est pas le résultat d’une mauvaise application mais la conséquence logique d’une contre-réforme dont l’unique objectif est de créer une brèche dans le cadre national de l’enseignement, vers la soumission des écoles et enseignants aux collectivités locales, l’explosion des inégalités et à la remise en cause des statuts nationaux.

 

Nous devons donc exiger l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et refuser de participer aux comités de suivis qui ont pour but de faire appliquer cette contre-réforme.

 

L’heure est donc à l’élargissement de la mobilisation. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la construction d’un rapport de force national permettant d’obtenir l’abrogation de la réforme : l’organisation d’assemblées générales regroupant les organisations syndicales, les personnels Education nationale et municipaux, ainsi que les parents d’élèves ; une montée nationale chez Peillon, au ministère.

 

Nécessairement, cette perspective est inséparable du combat à mener pour créer les conditions de l’unité contre la politique scolaire du gouvernement, pour que les directions syndicales reprennent la revendication d’abrogation du décret .

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 08:34

RHYTME SCOLAIRE A CLERMONT FERRAND

RIEN NE VAS PLUS

 

 

La mise en place de la réforme des rythme scolaire a été mis en place à la va vite par la municipalité socialiste à Clermont-Ferrand, en dépit du bon sens.

 

Dés le 3 septembre, de nombreux dysfonctionnements sont apparus.

Sur le temps périscolaire, la sécurité des enfants n'est pas assuré correctement et les personnels ne veulent plus engager leur responsabilité et réclame des moyens financiers et humains pour assurer les activités périscolaires dans de bonnes conditions.

 

La seule réponse que la majorité socialiste dit  « de gauche » a apporté à la séance publique du conseil municipal du 27 septembre 2013

 

« Nous avons été victime de notre succès, de nombreux enfants ce sont inscrits aux activités périscolaires, nous avons réagit rapidement en concertation, il ne reste plus que 38 enfants qui n'ont pas eu de solutions proposés »

 

La mairie a initié une rencontre CGT-FSU-UNSA-adjoint au maire concerné -Direction des sports et de la logistique-Direction animation de la jeunesse et des Loisirs-Direction de la vie scolaire le 25 septembre 2013 qui n'as rien donné.

La CFDT a été reçu par le maire Serge Godard et suite à cette entrevue a décidé n'abandonner la lutte, seulement parce qu'une promesse avait été faite de régler les problèmes avant les vacances de Toussaint.

 

L'intersyndicale CGT-FSU-UNSA des personnels de la ville ont déposé un préavis de grève reconductible à partir du 9 octobre pour dire NON à la réforme des rythmes scolaire mis en place à Clermont-Ferrand.

Une manifestation aura lieu mercredi 9 octobre devant la mairie de 11h30 à 13h00.

 

 

LUTTES DES PERSONNELS MUNICIPAUX

CONTRE LA MISE EN PLACE DES RYTHMES SCOLAIRES

SANS MOYENS HUMAINS ET FINANCIERS

POUR ASSURER LA SECURITE DES ENFANTS

MANIFESTATION à l'appel de l'intersyndicale

CGT-FSU-UNSA

MERCREDI 9 OCTOBRE 2013

DE 11H30 à 13h00

DEVANT LA MAIRIE

Clermont-Ferrand

 

TRACT INTERSYNDICAL

 

 

 

 

CONTRE LA POLITIQUE SCOLAIRE D'HOLLANDE-AYRAULT

Le NPA soutien cette lutte

Le NPA demande l'abrogation de la réforme des rythmes scolaire

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 20:08

 

education-copie-1

 

 

NON à la carte des formations proposées par la région et le rectorat.

NON à la fermeture de lycées professionnels

NON aux regroupements des lycées actuels dans des « superstructures » scolairement ingérables.

NON à l'anticipation de l'acte III de décentralisation entraînant la casse des statuts des personnels.

 

 

 

 

 

MARDI 25 JUIN 2013

Rassemblement

8H30 devant le conseil régional

Place Delille à Clermont Ferrand

pour accueillir les conseillers régionaux

qui sont appelés à voter le plan régional de carte de formations.

À l'appel de la CGT éducation,de la CGT du conseil régional,de SNETAA FO,SUD éducation

 

LE NPA soutien cette lutte

LE NPA refuse la fermeture du Lycée de Lapalisse dans l'Allier ainsi que celui de Romagnat dans le Puy De Dôme.

Le NPA revendique un service publique d'éducation de qualité accessible pour tous.

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 15:50

manif17-4-13.jpgLe Président de Région, déniant toute forme de démocratie, a annoncé de façon autoritaire comme si c'était déjà fait, la fermeture des lycées de Romagnat et de Lapalisse sans en avoir informé en amont les personnels et les élèves concernés.

 

Ces fermetures d’établissement s’inscrivent dans un plan global de refonte totale des établissements auvergnats. Demain, comme le président de région l’a annoncé Thiers, Issoire, Marie Curie, Camille Claudel… seront aussi sur la sellette.

 

De nombreux rassemblements ont eu lieu, la lutte se poursuit

 

 

 

Face à cette volonté de former des « supers structures » dans des grosses métropoles, le NPA défend un enseignement public de proximité et de qualité avec des établissements à taille humaine.

 

TOUTES ET TOUS ENSEMBLE

POUR DIRE NON A LA FERMETURE

DES LYCEES PROFESSIONNELS EN AUVERGNE

MANIFESTATION MERCREDI 17 AVRIL

14H30 Place Delille à Clermont Ferrand

 

 

Le NPA soutien et appelle à participer à cette nouvelle action

 

PHOTOS LA MONTAGNE DU 9 AVRIL 2013

RASSEMBLEMENT DEVANT LE RECTORAT

 

photos-lycee-vercingetorix.png

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 12:33
Le 12 février 2013 , la grève a été massive dans les écoles du primaire contre
la réforme des rythmes scolaires que le gouvernement voudrait mettre en place malgré l’opposition des enseignants et de leurs syndicats.
 
VOIR MOBILISATION SUR LE PUY DE DOME
 
Extrait du reportage France 3 Auvergne du 19/20 du 12 février 2013
 
 
 
 
Article du journal « La Montagne «  du 13 février 2013
 
 
   aticle montagne education
 
 
La loi du ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, n’a rien à voir avec l’intérêt des élèves. Elle maintient le cap des politiques menées par la droite : rapprochement Ecole-entreprises, poursuite des embauches de contrats précaires, régionalisation de la formation, et « le livret de  compétences » toujours cadré par les exigences du patronat.
 
C’est avec pour toile de fond un déficit de 77 000 postes que les enseignantEs du primaire ont été informés de l’arnaque aux rythmes scolaires : venir une demi-journée en plus dans la semaine sans diminuer leur temps de présence le reste des autres jours !
 
PEILLON MENT COMME IL RESPIRE !
 
Il paraît que cette réforme vise au bien-être des enfants en leur proposant de passer le même temps à l’école dans la journée plus une demi-journée dans la semaine. Sacrée logique que celle qui consiste à réduire la fatigue des élèves en leur imposant 3 heures en plus sur l’ensemble de la semaine !
 
Pour les enseignantEs, il n’est ni plus ni moins demandé que d’assurer un temps de présence  supplémentaire sur leur lieu de travail et ce sans aucune compensation financière !
 
Si la question des rythmes scolaire fait déborder le vase c’est qu’elle sous-tend d’autres problèmes comme les effectifs en hausse et les lois d’orientation qui se succèdent mais se ressemblent dans leur volonté de sélectionner de plus en plus précocement les élèves par l’accentuation de la pédagogie de l’évaluation.
 
Les enseignantEs comme les parents sont convaincus de la nécessité de prendre en compte les rythmes, les difficultés de tous les enfants.... Mais cela suppose de réduire largement le nombre d’élèves par classe et embaucher des milliers d’enseignantEs pour compenser tous les postes perdus depuis des années.
 
EN FINIR AVEC LES POLITIQUES D'AUSTERITE
 
Le lutte des enseignantEs sur les rythmes scolaires n’est pas « corporatiste ». C’est une des facettes de la lutte contre les réductions des dépenses publiques, contre les attaques ,contre les conditions de travail de tous les salariés, contre les fermetures d’usines, contre les licenciements à Goodyear à PSA, Sanofi...
 
C’est toute une politique qui est en cause,
celle du gouvernement Hollande-Ayrault,
soumises aux exigences du MEDEF.
 
Ensemble, salariés du public et du privé,
nous pouvons y mettre un coup d’arrêt
en unifiant nos mobilisations
pour construire un rapport de force
contre le gouvernement et
le patronat et imposer une autre politique
qui ose s’attaquer
aux intérêts du du patronat, des financiers et des riches
pour satisfaire les besoin de toute la population.
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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 11:54

educ-12-fevrier-2013.pngContre le gouvernement

Hollande-Ayrault-Peillon et sa politique

Pour l'abrogation du décret

sur les rythmes scolaires

Pour le retrait

de la loi d’orientation Peillon

Le 12 février : grève totale

dans les écoles !

MANIFESTATION SUR

CLERMONT FERRAND

à l'appel de l'intersyndical

CGT Educ'action , SNUIPP,

SUD Education, SE-UNSA

MARDI 12 FEVRIER 2013

10H00 Place Delille

 

Le 23 janvier 2013, malgré l'opposition quasi-unanime du corps enseignant, de ses syndicats, V. Peillon a promulgué son décret réformant les rythmes scolaires.

 

Si la réforme Peillon était appliquée, un pas décisif serait fait vers la dénaturation du cadre national de l'enseignement. Le « projet éducatif territorial » ouvrirait la voie en effet à la soumission des écoles et enseignants aux collectivités locales.

 

La réforme des rythmes, c'est aussi le mercredi matin travaillé tandis que l’hypothèse d'allongement de la pause méridienne commence à se préciser. Ces mesures signifieraient inévitablement une augmentation de la charge de travail des enseignants.

 

Alors que les salaires sont bloqués,

on nous demande de travailler plus :

qui peut l'accepter ?

 

En parallèle, les conditions de travail des personnels communaux ne pourront que se dégrader, le gouvernement vient de décider « d’assouplir » les taux d’encadrement. Il est même question que le périscolaire soit payant !

 

Toutes ces raisons expliquent le rejet unanime du décret Peillon qui remonte des écoles.

 

Le NPA soutient la lutte des enseignants

Le NPA exige l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Le NPA exige le retrait du projet de loi d'orientation sur l’École

 

En fait, le décret sur les rythmes scolaires est la première application concrète de la loi d’orientation Peillon. Cette dernière doit également être reliée à la future loi de décentralisation qui prévoit de transférer l’orientation et les cartes de formations professionnelles initiales aux régions.

 

En attendant, cette loi d'orientation, c’est la confirmation de toutes les réformes Chirac/Sarkozy (en particulier le socle commun) ; c’est des mesures d’éclatement du caractère national de l’école (les PET notamment) ; c’est encore des attaques contre le statut (contre les enseignements artistiques, conseil commun école/collège ..)

 

Là encore :

qui peut accepter une telle loi

de la part d'un gouvernement dit de gauche ?

 

Comment ne pas s’étonner du refus de la principale fédération enseignante, la FSU, de combattre cette loi ? Comment ne pas soutenir les enseignants qui revendiquent le retrait du projet de loi Peillon ?

 

12 février :

tous en grève,

tous dans la rue !

 

Face au refus de Peillon d'entendre les enseignants, l'heure est à l'élargissement de la mobilisation, à la grève nationale. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la construction d’un rapport de force permettant d’obtenir le retrait des mesures Peillon.

 

Dans une large mesure, par leur mouvement, les enseignants du premier degré ont pu imposer que se réalise l'unité de tous contre le décret sur les rythmes scolaires.

 

Le résultat de cette action, c'est l'appel unitaire à la grève du 12 février. Cette journée pourrait, si Peillon ne cède pas, être le point de départ d'une mobilisation prolongée pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et le retrait de la loi d’orientation dont il découle.

 

Les anticapitalistes sont au premier rang de l'action. Ils proposent de constituer dans chaque école ou commune, des structures de mobilisation unitaires, avec les syndicats, les associations de parents.

 

Ces collectifs seraient un outil essentiel pour assurer le succès de la grève du 12.2, pour la prolonger si cela s'avère nécessaire, gagner sur les revendications et ouvrir la voie à la satisfaction des multiples revendications enseignantes.

 

C'est toute une politique qu'il faut défaire :

pour une opposition de gauche à Hollande-Ayrault

 

Les réformes que combattent les enseignants n'ont rien de spécifique. C'est toute une politique qui est en cause, celle d'un gouvernement Hollande-Ayrault, qui se situe dans la stricte continuité de celle de Sarkozy et de son UMP, une politique qui épouse étroitement les exigences du MEDEF.

 

Pour ces raisons, le NPA s’adresse à tous les partis à gauche du PS : on ne peut défendre les intérêts des travailleurs, de la jeunesse, de la grande masse de la population en soutenant – fut-ce de façon « critique » – un tel gouvernement.

 

Il faut une opposition de gauche, radicale, et unitaire, alimentant la résistance à la politique gouvernementale.

 

Au-delà, le NPA réaffirme que la solution aux problèmes posés passe par la mise en place d'un gouvernement anti-austérité, menant une politique de rupture radicale avec le capitalisme : annulation de la Dette et nationalisation du système bancaire, réorganisation de la production en fonction des besoins sociaux et environnementaux, etc.

 

Ce sont ces objectifs que nous soumettons au débat de toute la gauche politique, syndicale et associative.

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 09:33
Le gouvernement poursuit  la casse du service public de l'éducation nationale initiée par la droite , dans le Puy de Dôme, les répercussions de cette politique se traduisent  par  la fermeture de 3  classes sur  Clermont Ferrand(à Aristide Briand, à Victor Hugo et à Jean Jaurés) annoncée quelques jours ,après la rentrée des classes .
 
Dés l'annonce de suppressions de  ces classes, la mobilisation des parents d'éléves avec leurs enfants s'est mise en place(blocage d'école , manifestations... ).
 
Le cas de l'école d'Aristide Briand illustre bien la logique comptable de ce gouvernement, car la suppression de classe a eu lieu car il manquait quatre éléves en ce jour de rentrée.
 
Point sur la situation à l'école Aristide Briand
 
 
 
 
 
Mobilisation du 10 septembre 2012
(école Aristide Briand,Victor Hugo et Jean Jaurés)
 
 
 
    La mobilisation a fini par payer pour Aristide Briand qui a retrouvé sa classe.
La mobilisation a permis d'obtenir 1 poste d'ATSEM en plus ainsi qu'un 1/2 poste de soutien pédagogique pour l'école Victor Hugo
 
A ce jour, seule l'école Jean Jaurés n'as pas obtenu le maintien de sa classe mais le combat continu.
 
 
A plauzat, aussi les parents d'éléves se mobilisent depuis 2 semaines , avec occupation d'école pour demander un neuviéme poste d'enseignant qui leur est refusé par l'inspection d'académique. A Lezoux,une mobilisation est en cours pour la réouverture d'une classe fermée à la rentrée.
 
 
REPORTAGE FRANCE 3 AUVERGNE
JT 12/13 DU 17 SEPTEMBRE 2012
sur la lutte à Lezoux et Plauzat
 
 
   
 
 
Le NPA apporte son soutien à  toutes ces luttes menées par les parents d'éléves.
 
Pour le NPA ,l'éducation  n'est pas une marchandise mais un droit pour tous les jeunes
 
Le NPA exige une totale gratuité des études, et l’abrogation de tous les frais imposés.
 
Le NPA défend le statut de fonctionnaire d’Etat titulaire pour l’ensemble des personnels qui travaillent dans les écoles, enseignants, assistants et agents.
 
Le NPA défend une école publique, gratuite, laïque et mixte, ouverte à tous les jeunes et leur permettant d’apprendre et de progresser ensemble avec tout l’accompagnement nécessaire.
 
Le NPA défend la possibilité de scolariser les enfants dès 2 ans, dans des maternelles à petits effectifs, défend le droit à la scolarité de l’ensemble des jeunes handicapés, avec des personnels formés et titulaires, avec toutes les adaptations nécessaires, le NPA défend le droit de tous les jeunes à une culture commune et partagée comprenant l’accès à l’ensemble des disciplines.
 
 
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