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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 23:17
AU TRAVAIL, DANS LA RUE, A LA MAISON, A LA MAISON...LA LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES CONTINUE !

Comme chaque 8 mars, le gouvernement va multiplier les belles déclarations d’intention en faveur des femmes alors que sa politique, de la loi Macron à la destruction des services publics, aggrave les inégalités, la précarité, la double journée...

 

Les faits sont têtus, la crise et les politiques d’austérité ne frappent pas de la même façon les femmes et les hommes.

 

Double peine en temps de crise…

 

Le chômage bat des records historiques. Mais il y a à la fois une invisibilité et une tolérance sociale par rapport au chômage des femmes, considéré comme « moins grave »... Pourtant l’accès à l’emploi représente pour les femmes l’accès à l’auto­nomie, et dans certains cas la possibilité matérielle d’échapper aux violences domestiques.

 

En France, dans les années 60, les femmes sont entrées massivement dans l’emploi salarié à temps plein. Le temps partiel ne s’est développé qu’au cours des années 80, période de forte augmentation du chômage. Huit salariéEs à temps partiel sur dix sont aujourd’hui des femmes.

 

Le taux de travail à temps partiel a doublé en trente ans, encouragé par les politiques d’allègement de cotisations, utilisées sciemment comme moyen de dissimulation du chômage ! Un moyen particulièrement pénalisant qui cumule intensification du travail, grande amplitude de la journée de travail, et absence de déroulement de carrière : des conséquences dramatiques sur le niveau des retraites...

 

À la différence de celui des hommes,

ce chômage partiel des femmes n’est pas indemnisé.

 

La conjonction précarité - bas salaires fait la pauvreté. Là encore, les femmes sont en première ligne. Les trois quarts des salariéEs pauvres sont des femmes.

 

Tous emplois confondus, les femmes ont une rémunération inférieure de 27 % en moyenne par rapport aux hommes. Dit autrement, une femme doit travailler 15,5 mois pour gagner ce que gagne un homme en 12 mois…

 

Loin des beaux discours sur l’égalité, la tolérance sociale aux bas salaires pour les femmes demeure. En dépit de la vie réelle des femmes qui doivent de plus en plus subvenir seules à leurs besoins et à ceux de leurs enfants, le salaire féminin reste considéré dans les faits comme un salaire d’appoint !

 

Et à la retraite, ça ne s’arrange pas : les femmes perçoivent une pension inférieure de 42 % en moyenne à celle des hommes, en raison d’une moindre rémunération, notamment du fait du temps partiel, et de carrières incomplètes pour un grand nombre d’entre elles.

 

Invisible et gratuit : le travail domestique

 

Dans son périmètre restreint – cuisine, vaisselle, ménage, rangement, linge, gestion, soins matériels et accompagnement des enfants et de personnes dépendantes – le travail domestique représente en France 42 milliards d’heures de travail (chiffres de 2010).

 

Rapporté aux 38 milliards d’heures de travail rémunéré réalisées sur la même période, le temps de travail domestique est donc au minimum égal au temps de travail rémunéré... Et il repose à 72 % sur les femmes.

 

Ainsi, une femme vivant en couple et mère d’un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans, réalise en moyenne 28 heures par semaine de tâches domestiques.

 

Autant dire que le combat pour la réduction massive du temps de travail pour toutes et tous, doit s’accompagner d’une lutte opiniâtre pour le partage des tâches domestiques !

 

Malheureusement, quand le patronat et le gouvernement impose la déréglementation du travail et projette de s’attaquer aux 35 heures, quand l’offensive réactionnaire vise à naturaliser les rôles sociaux imposés aux femmes (et aux hommes), c’est l’égalité et la vie quotidienne des femmes qui sont les premières victimes.

 

L’autre face de l’austérité, c’est la destruction des services publics. Mais ce qui n’est pas fait dans le cadre de services publics devra être fait quand même...

 

Aujourd’hui, moins de 15 % des enfants accueillis le sont en crèche. 57 % des mères ayant un enfant de moins de 3 ans non scolarisé « travaillent », contre 75 % de l’ensemble des femmes de 25 à 45 ans, et la majorité des mères de 3 enfants restent au foyer.

 

De même, celles qu’on appelle pudiquement les « aidants familiaux » pour les personnes âgées ou dépendantes sont à 75 % des femmes, qui consacrent à cette tâche 5 heures par jour en moyenne !

 

La réponse égalitaire, satisfaisante pour les femmes et pour toute la société, n’est ni la marchandisation, ni le travail informel et invisible dans le cadre familial, ni la surexploitation d’autres femmes : elle est la socialisation et la gratuité permettant l’accès pour touTEs dans le cadre de services publics. Précarisation et chômage des femmes, utilisation de leur travail invisible sont au cœur des politiques libérales.

 

Le féminisme doit être au cœur du combat anticapitaliste 

 

AU TRAVAIL, DANS LA RUE, A LA MAISON, A LA MAISON...LA LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES CONTINUE !

RASSEMBLEMENT

Le rassemblement du 8 mars à Clermont est appelé par :

Brut de Béton, CGA, CGT, Collectif de lutte contre l'extrême droite, Femmes et Hommes

d'avenir,femmes solidaire, ensemble 63, JC 63, LDH, NPA, Osez le féminisme, planning

familial 63, UNEF, union syndicale solidaire

POUR UN 8 MARS FEMINISTES

DE DEFENSE ET DE CONQUÊTE

DES DROITS DES FEMMES

DIMANCHE 8 MARS

11h30 Place de Jaude

à Clermont-Ferrand

 

à partager l’événement facebook :

https://www.facebook.com/events/715453145242143/

 

Lire le tract d'appel ci-dessous :

AU TRAVAIL, DANS LA RUE, A LA MAISON, A LA MAISON...LA LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES CONTINUE !
AU TRAVAIL, DANS LA RUE, A LA MAISON, A LA MAISON...LA LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES CONTINUE !
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 15:28
CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES

Les violences sexistes au service d’un système

 

Insultes, violences, harcèlement physiques, moraux et sexuels… A la maison, au travail, dans la rue… les violences sexistes existent partout, dans tous les milieux.

 

Rappelons qu’une femme meure tous les 2,5 jours sous les coups de son (ex-)conjoint. Ces violences font partie d’un système global de domination des femmes qui comporte de nombreux aspects : 80% du travail domestique est effectué par les femmes, elles sont payées 27% de moins que les hommes, elles sont davantage au chômage et précaires…

 

Les femmes subissent un ensemble de violences physiques et morales mais aussi économiques et sociales. La combinaison de la domination patriarcale et du système capitaliste permet à celui-ci des économies considérables sur les salaires mais aussi grâce aux tâches domestiques effectuées gratuitement en remplacement de services publics insuffisants(l’équivalent de 33% du PIB !).

 

Une offensive réactionnaire et gouvernementale

 

Mobilisés contre le mariage pour toutEs ou les ABCD de l’égalité à l’école, les courants réactionnaires véhiculent une idéologie sexiste et homophobe. Leur expression favoris les violences contre les lesbiennes (+ 46% entre 2012 et 2014). De plus, 51% des violences subies par les femmes viennent d’un membre de leur famille : on est loin du cadre idéal auquel voudrait nous faire croire les manifestantEs de la « Manif pour tous » !

 

Et quand le sexisme se combine au racisme, cela conduit à des agressions contre les femmes voilées notamment. A cette offensive réactionnaire se combine les politiques gouvernementales : fermetures de centre d’accueil pour les femmes et les jeunes lesbiennes, gay, bi ou transexuelLes (LGBT) en détresse, baisse des subventions aux associations, pas de mesures contre la précarité et les bas salaires pour permettre aux femmes d’être autonomes économiquement, justice clémente avec les agresseurs… Loin de lutter contre la domination des femmes et les violences qu’elles subissent, l’Etat les conforte.

 

MobiliséEs contre toutes les oppressions !

 

Tous les ans nous manifestons contre les violences faites aux femmes.

 

CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES

Nous nous sommes mobiliséEs pour le mariage pour touTEs contre les réactionnaires, pour la défense de l’avortement…

 

Parmi les femmes les plus précaires, des salariées de l’hôtellerie se sont mises en grève pour des augmentations de salaires. Ailleurs dans le monde, les femmes résistent aussi : à Kobane en Syrie, en Inde…

 

Partout nous devons affirmer que c’est aux agresseurs d’avoir honte, pas aux victimes ! Partout nous devons nous battre pour les droits des femmes, contre les violences, contre les discriminations. C’est le sens du combat que le NPA mène contre le capitalisme et le patriarcat pour une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.

 

Dès maintenant nous voulons :

- des subventions à hauteur des besoins pour les associations accueillant les victimes de violences

- l’arrêt de la casse des services publics et leur extension

- une formation spécifique pour les personnels susceptibles d’accueillir les victimes de violences

- une loi-cadre contre les violences faites aux femmes

- l’abrogation des lois d’exclusion des femmes voilées

- une éducation non sexiste, incluant l’éducation à la diversité des sexualités et des identités de genre

- la régularisation de touTEs les sans-papiers, le droit d’asile pour les femmes victimes de violences.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 23:03

COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN

 

Signataires Coordonnées

Coordination des Groupes Anarchistes - clermont-ferrand@c-g-a.org

Nouveau Parti Anticapitaliste - npaclermont@gmail.com

Union Nationale des Etudiants de France - unef.auvergne@yahoo.fr

Osez le féminisme - osezlefeminisme63@gmail.com

 

 

Au printemps fleurissent les Rosières…. Le printemps est là, les Rosières sont en bouton. Montferrand, après la ville d’Aubière continue les festivités de la désignation de la sempiternelle Demoiselle méritante à haute vertu, les 16, 17 et 18 mai prochain.

 

Fête comme une autre ? Non, car derrière la fête se cache une tradition millénaire enfermant les femmes dans ce qu'elles devraient être : des jeunes filles méritantes, de bonne vertu, éduquée à devenir de bonnes épouses

 

Mais d'où vient cette tradition ?

 

Au VIe siècle, St Médard serait à l'origine d'une légende devenue réalité. Il a institué comme tradition qu'une jeune fille vierge et vertueuse se voie remettre une couronne et une dot pour devenir ainsi une « Rosière ».

 

La tradition disparaît pendant la révolution puis réapparaît sous Napoléon. Au début du XIXe siècle, la vertu féminine est non seulement érigée en drapeau national, mais la désignée « Rosière » est aussi mariée de force à un soldat méritant d'avoir pourfendu l'ennemi de l'Empire. Après moult batailles, il fallait repeupler la France, et rien de mieux que de créer du symbole. Symbole valorisé autour d'un hommage rendu à la jeune femme vierge, travailleuse, qui pourra aimablement servir son époux et lui permettre d'assurer sa descendance.

 

Le cérémonial a, certes, un peu évolué, mais les symboles restent les mêmes. Ce couronnement de la « Rosière » regroupe, à lui seul, tous les clichés sexistes, réactionnaires et ringards sur les jeunes filles « à marier », qui rêvent encore du prince charmant. Difficile de ne pas dénoncer ce sexisme ordinaire, banalisé. Il y a encore du chemin à parcourir mais il n'y a pas de petit combat contre le patriarcat.

 

Alors Mesdames, Messieurs maintenant que vous en connaissez la symbolique, s'il-vous-plait, découronnez les Rosières, et osez le féminisme !

 

Voir le tract qui sera distribué

LA FETE DES ROSIERES N'EST PAS UNE FÊTE COMME UNE AUTRE
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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 10:53

Ils s’en prennent à nos corps, à notre avenir...

 

Le 1er février, nous étions 40 000 à Paris pour le droit à disposer de notre corps, en soutien à nos camarades de l’Etat espagnol qui subissent aujourd’hui l’une des attaques les plus brutales contre le droit à l’avortement. Cette unité combative du mouvement féministe fait notre force, par delà les frontières, et trace la voie à suivre pour les luttes à venir.

 

ILS VEULENT NOUS FAIRE PAYER LEUR CRISE !

 

Après 7 ans de crise, on compte aujourd’hui plus de 5,5 millions de chômeurs en France, et près de 30 000 licenciements par mois. Une fois de plus, ce sont nous les femmes qui en pâtissent le plus durement : on représente aujourd’hui 80% des emplois pauvres et précaires, quand nos salaires sont en moyenne 27% inférieurs à ceux des hommes. Cette situation, qui accentue les pressions à « retourner au foyer », ne fait que renforcer l’oppression et les violences vécues dans la sphère domestique, visà- vis du père, du frère, du conjoint. Les femmes travailleuses sont une soupape pour le capitalisme : lorsque la crise arrive, elles sont des centaines de milliers licenciées ou avec des conditions de vie et de travail dégradées.

 

En poursuivant les politiques d’austérité dans les services publiques (hôpitaux, enseignement, maternités...), le gouvernement « de gauche » s’attaque de fait à nos droits, car nous en sommes à la fois la main d’oeuvre majoritaire et les principales usagères. Depuis 10 ans, ce sont 180 centres IVG et 144 maternités qui ont fermé, sans compter les suppressions de postes un peu partout dans la fonction publique hospitalière et éducative. On le sait, ces politiques touchent avant tout les femmes des classes les plus populaires, celles qui n’auront pas les moyens de s’offrir une clinique ou une infirmière particulière. Dans les universités, les filières les plus féminisées sont les premières victimes des coupes budgétaires.

 

Mais les classes dominantes sont déterminées à aller beaucoup plus loin, pour imposer un recul historique qui constituerait un grand bond en arrière pour nous toutes. C’est ce dont témoigne l’offensive du gouvernement PS-Medef autour de son « Pacte de responsabilité », avec 35 milliards de cadeaux au patronat et une casse sans précédent de la Sécu, l’une des plus grandes conquêtes du mouvement ouvrier.

 

CONTRE L'EXTREME DROITE ET LES REACTIONNAIRES :

NOS CORPS NOUS APPARTIENNENT !

en prennent tout particulièrement, avec leur ordre moral patriarcal, leurs velléités de contrôle de nos corps et de nos sexualités, leur chasse aux immigré-e-s et aux sans-papiers. Nous ne pourrions exister que derrière un père, un frère, un mari, dans un couple hétérosexuel et au foyer ! Cela alors que l’une d’entre nous meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint ou de son ex !

 

Après les « Manif pour tous » les réacs de l’an passé ont repris la rue depuis ce début d’année, contre le droit à l’avortement puis contre une prétendue « familiophobie » du gouvernement. Car quand ces réactionnaires du 21ème siècle ne trouvent pas de raisons de manifester, ils en inventent ! C’est le cas avec la manipulation autour d’une prétendue « théorie du genre » enseignée aux élèves de primaires. Et c’est sous la pression de ces secteurs rétrogrades, Eglise catholique en tête, que le gouvernement cède en repoussant aux calendes grecques l’égalité entre couples homo et hétéros en matière de procréation médicalement assistée. Pour que les réacs ne se sentent pas pousser des ailes, nous devons reprendre la rue. Nos corps nous appartiennent, c’est à nous de décider de notre sexualité, de notre genre, de notre apparence ! Et cela que l’on soit Français-e-s ou immigré-e-s, homo, hétéro, bi ou trans, avec ou sans-papiers.

 

EN FRANCE ET DANS LE MONDE , DES FEMMES EN LUTTE

 

Comme chaque année, la classe dominante et ses médias mettent en avant l’image d’un 8 mars folklorique, « fête des femmes » et jour de bonnes affaires pour les fleuristes. Cette journée internationale des femmes est en fait depuis plus d’un siècle celle de leurs luttes contre l’exploitation et l’oppression. D’ailleurs, si elle est fixée le 8 mars, c’est en souvenir des ouvrières d’une usine textile de New York, brutalement réprimées le 8 mars 1857 alors qu’elles étaient en grève contre les journées de 12h et les salaires de misère. Soixante ans plus tard, des dizaines de milliers de femmes sont descendues dans les rues de St-Petersbourg le 8 mars 1917 contre la guerre et la vie chère, premier acte de la révolution russe.

 

Depuis le début de la crise, les femmes sont les protagonistes de mobilisations importantes. En Tunisie, en Egypte, elles sont des centaines de milliers à avoir manifesté, faisant chuter des dictateurs, défendant leurs droits. Dans l’Etat Espagnol, le mouvement féministe a pris la rue et mis Rajoy en minorité dans son projet de loi ultra-réactionnaire contre le droit à l’avortement. En France aussi, les femmes luttent contre les licenciements (qu’on pense aux salariées des 3 Suisses regroupées dans les Licenci’Elles l’an passé), contre la casse du service public de santé (lutte pour le maintien des centres IVG comme à Tenon ou à la maternité des Lilas, grève des sages-femmes pour un meilleur statut) ou encore contre la précarité comme les femmes de chambre des hôtels Hyatt à deux reprise depuis 3 mois. Ce 8 mars est pour nous celui de toutes ces luttes...qui ne sont pas que l’affaire d’une journée !

 

 

POUR UN 8 MARS DE COMBATS FEMINISTES!

TRACT DU NPA

 

 

POUR UN 8 MARS DE COMBATS FEMINISTES!

RASSEMBLEMENT Samedi 8 Mars à

11h30 PLACE DE JAUDE à CLERMONT Ferrand

 

Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail… sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l’année, l’ampleur des inégalités qui restent à combattre.

 

Les femmes sont touchées par les inégalités de salaire et de retraite, par le temps partiel subi, la précarité, elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, minoritaires dans les postes de responsabilité politique ou économique.

 

Elles sont trop souvent victimes de multiples formes de violences : viols, violences conjugales, agressions racistes de femmes immigrées, violences sexistes, lesbophobie, biphobie, transphobie, prostitution, harcèlement…

 

UD CGT 63, Collectif de lutte contre l'extrême droite 63, Coordination des Groupes Anarchistes 63, Gauche Anticapitaliste 63 , JC, Ligue des Droits de l'Homme, NPA63, Osez Le Féminisme 63, Parti de Gauche 63, Planning Familial 63, UNEF, Réseau Universités Sans Frontières 63, Réseau Éducation Sans Frontières 63, Union des Étudiants Communistes, Union Syndicale Solidaires ....

 

POUR UN 8 MARS DE COMBATS FEMINISTES!
POUR UN 8 MARS DE COMBATS FEMINISTES!
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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:38

Le gouvernement espagnol veut faire adopter un projet de loi limitant fortement le droit à l’avortement. C’est est un bond de 30 ans en arrière. Une telle loi annulerait la législation aujourd’hui en vigueur dans l’Etat Espagnol qui autorise les IVG (interruptions volontaires de grossesse) jusqu’à un délai de 14 semaines et permet l'avortement pour des "raisons médicales" jusqu'à 22 semaines,  ce qui n'est pas possible en France. Elle n’autoriserait  les avortements que dans le cas de mise en danger de la vie de la mère ou dans le cas d’un viol avéré.


 

Ce projet est une attaque d’ampleur contre les droits des femmes, le droit de choisir et de disposer de son corps, qui pourrait être lourd de conséquences. Selon l’OMS, chaque année 70 000 femmes dans le monde meurent des suites d’un avortement pratiqué dans de mauvaises conditions. Près de 97 % de ces avortements à risque sont pratiqués dans des pays où l’avortement est interdit ou très limité. Les différentes lois restrictives de l’IVG n’ont jamais fait diminuer les avortements. Elles obligent celles qui en ont les moyens à partir dans d’autres pays pour y avoir recours et condamnent les plus pauvres,  à à des avortements  clandestins mettant leur santé et leur vie en danger.

 

 UNE BRECHE POUR LA REMISE EN CAUSE DU DROIT D'AVORTEMENT

 

Le gouvernement Rajoy risque d’ouvrir une brèche dans laquelle vont s’engouffrer tous les réactionnaires. En France, Jean-Marie Le Pen ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Il s’est empressé de saluer le projet de Rajoy et d’en redonner le fond idéologique en appelant toutes les femmes à assumer « leur fonction de reproduction ».

 

A Paris, le week-end dernier, près de 16 000 réacs ont ainsi défilé contre le droit à l’avortement libre et gratuit, avec la bénédiction du Pape François (pas Hollande, l’autre) ! En Suisse, un référendum va être organisé sur la fin du remboursement de l'IVG. Alors qu’en Irlande et en Pologne, l’IVG est toujours interdite, tandis qu'en Lettonie, elle n'est pas remboursée, le Parlement européen a rejeté le rapport Estrela (députée européenne pour le Portugal) qui préconisait de faire de l’accès à la contraception et à l’IVG, de l’éducation sexuelle pour les jeunes, de la prévention des violences sexuelles ou encore   de l’interdiction de la marchandisation du corps, des droits européens.

 

EN FRANCE AUSSI,LE COMBAT POUR L'AVORTEMENT EST TOUJOURS D'ACTUALITE

 

En France, le délai de 12 semaines de grossesse est relativement court par rapport aux 24 semaines en Grande-Bretagne ou aux 14 (et jusqu’à 22) semaines de l’Etat Espagnol. Cela pousse chaque année entre 4000 à 5000 femmes à aller avorter à l’étranger… Notamment en Espagne !   Le gouvernement Hollande se pose en grand défenseur du droit à l'avortement. Quelle hypocrisie totale !

 

 La dégradation généralisée des services publics de la santé est renforcée par les coupes budgétaires du gouvernement Hollande. Le droit à l’avortement a été arraché par les luttes de plusieurs générations de femmes contre un système capitaliste profondément sexiste, contre les Eglises et l’Etat qui agissaient souvent main dans la main pour maintenir les femmes dans une situation d’oppression. Il est hors de question de nous laisser imposer le moindre retour en arrière.

 

Depuis les années 2000, les politiques d'austérité ont entraîné la fermeture de 120 centres IVG en France, ainsi que la disparition de plannings familiaux. Ce sont autant d’attaques contre les droits des femmes à choisir leur sexualité et leur vie. Pour gagner sur les droits des femmes, il faudra aussi combattre ce gouvernement et ses politiques d’austérité.

 

Le 1er février, nous manifesterons en solidarité avec les femmes espagnoles mais aussi pour la liberté fondamentale de toutes les femmes à disposer de leur corps, pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes. Ce combat garde aujourd’hui toute son actualité.

 

SUR CLERMONT FERRAND

REUNION PUBLIQUE

(Avec Osez le Féminisme 63, le Planning Familial 63 et le Réseau des jeunes féministes d'Europe - Marche Mondiale des Femmes. )

SAMEDI 1ER FEVRIER 2014

15H00 CENTRE JEAN RICHEPIN

Salle 7

 

Témoignages de Jeunes Féministes d'Espagne, de Suisse, du Portugal, d'Arménie, d'Estonie ... sur les attaques en Europe et les stratégies de lutte.

 

 

DANS L'ETAT ESPAGNOL ,COMME PARTOUT AILLEURS, L'AVORTEMENT EST UN DROIT !
DANS L'ETAT ESPAGNOL ,COMME PARTOUT AILLEURS, L'AVORTEMENT EST UN DROIT !
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 23:13
POUR DEFENDRE LE DROIT A L'IVG, SOUTENONS LES FEMMES ESPAGNOLES
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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 09:40

Malheureusement cette journée est toujours d’actualité. En France, une femme sur dix est victime de violences, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon. Les viols sont estimés à 75 000 par an, soit une femme violée toutes les sept minutes !

 

LUTTER VRAIMENT CONTRE

LES VIOLENCES SEXISTES

 

Il ne suffit pas de se lamenter une fois par an ou de s’indigner quand l’un de ces crimes fait la une de l’actualité, il faut une politique cohérente et résolue. Avec les associations féministes, le NPA exige une véritable loi-cadre contre les violences faites aux femmes et les moyens nécessaires à sa mise en place : des formations spécifiques pour les personnels de police, justice et santé pour l’accueil des femmes victimes de violences, la protection effective des femmes qui portent plainte, notamment par l’éloignement forcé de l’agresseur...

 

LES POLITIQUES D'AUSTERITE METTENT

LES FEMMES EN DANGER

 

Les femmes victimes de viols ou de violences ont besoin de lieux d’accueil. Rappelons que pour les femmes et pour les enfants, le lieu le plus dangereux, celui où s’exercent la majorité des violences sexuelles, est le foyer.

 

Les victimes de ces violences conjugales ou familiales ont besoin de lieu où vivre, se reconstruire, trouver écoute et réconfort. Pour cela il faut des moyens, des logements, des centres d’accueil. En contradiction avec les beaux discours du gouvernement, les coupes budgétaires entraînent la suppression du financement de nombreuses associations d’aides aux victimes et la fermeture de nombreux centres d’hébergement d’urgence pour femmes à la rue ou battues, augmentant le nombre de femmes se retrouvant sans solution, condamnées parfois à retourner vivre avec leur agresseur.

 

COMBATTRE LE SEXISME,

IMPOSER L'EGALITE REELLE

 

Aux violences extrêmes et mesurables s’ajoutent les violences quotidiennes.

Au travail, la précarité et le chômage renforcent les pouvoirs des patrons et fragilisent les salariés, en premier lieu les femmes qui restent les plus précaires et les plus mal payées.

 

Ces conditions favorisent les discriminations, pressions, chantage à l’emploi, harcèlement allant jusqu’aux agressions sexuelles. Dénoncer ces comportements, manifester sa solidarité c’est non seulement aider une collègue, c’est aussi refuser collectivement la loi du plus fort.

 

Dans l’espace public les comportements machistes, méprisants ou agressifs sont fréquents. Les femmes sont souvent désignées comme responsables elles-mêmes des violences dont elles sont les victimes, accusées de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment, dans la mauvaise tenue. Comme si l’espace public, la rue n’était pas vraiment un endroit pour elles, elles ne doivent y être ni trop tôt, ni trop tard, habillées pas trop court mais pas voilées non plus !

 

CONTRE CES AGRESSIONS,

CONQUERIR L'EGALITE EST

UN COMBAT COLLECTIF DE TOUS ET TOUTES

 

RASSEMBLEMENT CONTRE LES

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

à l'initiative d'Osez le féminisme 63

SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013

14H30 Place de Jaude

Clermont-Ferrand

voir l'appel national

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 07:35

COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA

3 NOVEMBRE 2013

 

 

Le magazine Causeur a publié le 30 octobre le « manifeste des 343 salauds ». Le NPA dénonce cette nouvelle offensive antiféministe qui détourne de façon odieuse la référence au manifeste des 343 femmes ayant avorté, lancé en 1971 par Simone de Beauvoir.

 

Alors que les femmes revendiquaient ainsi le droit à disposer de leur corps, les auteurs de ce manifeste sexiste revendiquent eux... le droit à disposer librement du corps d'autrui, celui des femmes, recourant même au possessif le plus machiste par l'intitulé de leur appel « touche pas à ma pute !

 

Ce slogan, pastiche de celui de SOS Racisme, est de plus une confiscation paternaliste intolérable de la parole des premières concernées.

Sans grande surprise, on retrouve parmi les signataires les pires masculinistes et réacs en passant notamment par Eric Zemmour, Basile de Koch ou encore Richard Malka.

Rappelons que concrètement, le droit des femmes à disposer de leur corps, que ce soit par l'accès à la contraception et à l'IVG ou dans les luttes contre les violences sexuelles, est constamment remis en cause et en recul.

Le corps des femmes n'appartient qu'à elles-mêmes !

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:33

REJOIGNEZ LA SLUTWALK FRANCE pour faire une déclaration unifiée contre l'agression sexuelle, pour le droit des victimes et afin d'exiger le respect de tous. Ceci est devenu un mouvement mondial, avec plus de 250 marches organisées dans le monde entier

 

FAITES DU BRUIT,

LA RUE EST A VOUS

BLAMEZ LE CRIMINEL,

PAS LA VICTIME

TOUS A LA MANIFESTATION

à CLERMONT FERRAND

SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2013

14H00 Place Delille

 

UNISSONS NOUS CONTRE LA CULPABILISATION DES VICTIMES DE VIOLENCES SEXUELLES, CONTRE LE SEXISME, CONTRE LES CLICHES LIES AU VIOL
UNISSONS NOUS CONTRE LA CULPABILISATION DES VICTIMES DE VIOLENCES SEXUELLES, CONTRE LE SEXISME, CONTRE LES CLICHES LIES AU VIOL
UNISSONS NOUS CONTRE LA CULPABILISATION DES VICTIMES DE VIOLENCES SEXUELLES, CONTRE LE SEXISME, CONTRE LES CLICHES LIES AU VIOL
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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 08:40
logo vertical rougeCOMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA
DU 7 MARS 2013
 
 
Les femmes sont les premières victimes de la crise et des politiques d’austérité. Ce sont les femmes qui sont le plus touchées par le chômage, la précarité et le temps partiel imposé. Ce sont les femmes qui subissent directement la détérioration des services publics en particulier pour l’avortement ou la pénurie des places en crèche.
 
Les femmes touchent toujours des salaires inférieurs de 27% à ceux des hommes et représentent 80 % des temps partiels. L’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 qui doit être transposé en loi aggravera encore plus cette situation.
 
Les violences envers les femmes sont toujours aussi nombreuses et touchent tous les milieux, et trop souvent les femmes n’ont pas d’échappatoire, contraintes de rester dans les cadres familiaux. Nous exigeons l’ouverture de foyers d’accueil pour les femmes et leurs enfants, et la fin de la logique sexiste dans la police et la justice, qui broie les femmes qui osent porter plainte et qui libère les agresseurs !
 
Avec la crise actuelle, la situation de l’ensemble des salariéEs est en train de s’aggraver, et les incitations au retour au foyer des femmes se font de plus en plus fortes. Premières touchées par la crise, utilisées comme variable d’ajustement par les capitalistes, les femmes luttent et s’organisent.
 
Nous voulons des créations d'emplois de titulaires dans tous les secteurs où les besoins se font sentir : petite enfance, éducation et santé en particulier. Dans le privé, il faut imposer l’égalité des salaires, l’interdiction des temps partiels imposés, la transformation des contrats précaires en CDI… afin de permettre aux femmes de gagner leur autonomie économique.
 
En solidarité avec les femmes du monde entier, celles qui luttent contre les désastres écologiques à travers le monde, celles qui résistent dans les pays en guerre, celles qui se lèvent contre les politiques d'austérité, celles qui se battent pour la scolarisation des filles, celles qui revendiquent toujours le droit à être reconnues égales des hommes, d'exister et de disposer de leurs corps par et pour elles-mêmes.
 
 
Le NPA sera dans la rue le 8 mars pour défendre les droits des femmes.
 
À Montreuil, le 7 mars 2013
 
LE NPA participera à Clermont Ferrand au rassemblement
du VENDREDI 8 MARS 2013
à 17h00 place de Jaude
 
Voir la vidéo « extrait du JT du 19/20 france 3 Auvergne »
du 4 mars 2013 qui annonce le rassemblement
 
 
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