Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 11:54

educ-12-fevrier-2013.pngContre le gouvernement

Hollande-Ayrault-Peillon et sa politique

Pour l'abrogation du décret

sur les rythmes scolaires

Pour le retrait

de la loi d’orientation Peillon

Le 12 février : grève totale

dans les écoles !

MANIFESTATION SUR

CLERMONT FERRAND

à l'appel de l'intersyndical

CGT Educ'action , SNUIPP,

SUD Education, SE-UNSA

MARDI 12 FEVRIER 2013

10H00 Place Delille

 

Le 23 janvier 2013, malgré l'opposition quasi-unanime du corps enseignant, de ses syndicats, V. Peillon a promulgué son décret réformant les rythmes scolaires.

 

Si la réforme Peillon était appliquée, un pas décisif serait fait vers la dénaturation du cadre national de l'enseignement. Le « projet éducatif territorial » ouvrirait la voie en effet à la soumission des écoles et enseignants aux collectivités locales.

 

La réforme des rythmes, c'est aussi le mercredi matin travaillé tandis que l’hypothèse d'allongement de la pause méridienne commence à se préciser. Ces mesures signifieraient inévitablement une augmentation de la charge de travail des enseignants.

 

Alors que les salaires sont bloqués,

on nous demande de travailler plus :

qui peut l'accepter ?

 

En parallèle, les conditions de travail des personnels communaux ne pourront que se dégrader, le gouvernement vient de décider « d’assouplir » les taux d’encadrement. Il est même question que le périscolaire soit payant !

 

Toutes ces raisons expliquent le rejet unanime du décret Peillon qui remonte des écoles.

 

Le NPA soutient la lutte des enseignants

Le NPA exige l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Le NPA exige le retrait du projet de loi d'orientation sur l’École

 

En fait, le décret sur les rythmes scolaires est la première application concrète de la loi d’orientation Peillon. Cette dernière doit également être reliée à la future loi de décentralisation qui prévoit de transférer l’orientation et les cartes de formations professionnelles initiales aux régions.

 

En attendant, cette loi d'orientation, c’est la confirmation de toutes les réformes Chirac/Sarkozy (en particulier le socle commun) ; c’est des mesures d’éclatement du caractère national de l’école (les PET notamment) ; c’est encore des attaques contre le statut (contre les enseignements artistiques, conseil commun école/collège ..)

 

Là encore :

qui peut accepter une telle loi

de la part d'un gouvernement dit de gauche ?

 

Comment ne pas s’étonner du refus de la principale fédération enseignante, la FSU, de combattre cette loi ? Comment ne pas soutenir les enseignants qui revendiquent le retrait du projet de loi Peillon ?

 

12 février :

tous en grève,

tous dans la rue !

 

Face au refus de Peillon d'entendre les enseignants, l'heure est à l'élargissement de la mobilisation, à la grève nationale. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la construction d’un rapport de force permettant d’obtenir le retrait des mesures Peillon.

 

Dans une large mesure, par leur mouvement, les enseignants du premier degré ont pu imposer que se réalise l'unité de tous contre le décret sur les rythmes scolaires.

 

Le résultat de cette action, c'est l'appel unitaire à la grève du 12 février. Cette journée pourrait, si Peillon ne cède pas, être le point de départ d'une mobilisation prolongée pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et le retrait de la loi d’orientation dont il découle.

 

Les anticapitalistes sont au premier rang de l'action. Ils proposent de constituer dans chaque école ou commune, des structures de mobilisation unitaires, avec les syndicats, les associations de parents.

 

Ces collectifs seraient un outil essentiel pour assurer le succès de la grève du 12.2, pour la prolonger si cela s'avère nécessaire, gagner sur les revendications et ouvrir la voie à la satisfaction des multiples revendications enseignantes.

 

C'est toute une politique qu'il faut défaire :

pour une opposition de gauche à Hollande-Ayrault

 

Les réformes que combattent les enseignants n'ont rien de spécifique. C'est toute une politique qui est en cause, celle d'un gouvernement Hollande-Ayrault, qui se situe dans la stricte continuité de celle de Sarkozy et de son UMP, une politique qui épouse étroitement les exigences du MEDEF.

 

Pour ces raisons, le NPA s’adresse à tous les partis à gauche du PS : on ne peut défendre les intérêts des travailleurs, de la jeunesse, de la grande masse de la population en soutenant – fut-ce de façon « critique » – un tel gouvernement.

 

Il faut une opposition de gauche, radicale, et unitaire, alimentant la résistance à la politique gouvernementale.

 

Au-delà, le NPA réaffirme que la solution aux problèmes posés passe par la mise en place d'un gouvernement anti-austérité, menant une politique de rupture radicale avec le capitalisme : annulation de la Dette et nationalisation du système bancaire, réorganisation de la production en fonction des besoins sociaux et environnementaux, etc.

 

Ce sont ces objectifs que nous soumettons au débat de toute la gauche politique, syndicale et associative.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog du npa-63
  • : Campagne du NPA
  • Contact

Recherche