19 septembre 2012
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Air France précise qu’il n’y aura pas de plan B,
avant même d'avoir dévoilé le plan A
Air France veut créer
une marque commune pour ses filiales françaises, en ouvrant le capital tout en restant actionnaire majoritaire, afin de garder la gestion globale et surtout l'affectation des lignes. Elle veut
récupérer les lignes les plus rentables, et laisser les autres au Pôle Régional Français.
Le but principal pour Air France reste l'alimentation de ses hubs( plate-forme de correspondance qui permet aux
compagnies aériennes d’effectuer les changements de vol plus rapidement), afin de remplir ses avions.
Le Pôle Régional Français va devoir fournir sa propre billetterie. Les vols affrétés par Air France seront moins
nombreux et de plus, l'heure de vol sera payée moins cher.
PÔLE REGIONAL FRANCAIS(PRF) : RESTRICTION EN PERSPECTIVE
*limitation du nombre d’avion à 95 alors que la flotte est de 117 aujourd’hui,
* limitation du nombre de sièges à 110 ,
*interdiction d’avoir des avions de type Boeing ou Airbus,
autant dire qu’il ne reste pas grand chose en matière de développement.
Parallèlement la filiale Low-Cost Transavia est gratifiée d’avions supplémentaires de plus de 110 places de marque
Boeing.
Air France annonce du sur-effectif dans ses filiales , problème qu'elle règle par des départs volontaires(pas toujours
si volontaires que ça), il faut savoir que quand Air France ferme une escale ou la réduit, la proposition faite aux salariés est une mutation vers une autre escale ou base et pas toujours au même
salaire(car les primes varient)et avec en plus la difficulté de refaire sa vie ailleurs.
Air France cherche à résoudre le problème des Low-Cost, sans prendre en compte le problème principal que sont les
subventions des collectivités locales données au compagnie Low-Cost pour qu'elles s'installent dans la région. Pour le Puy de Dôme, les collectivités locales ont déjà payé 400 000 Euros la
première année, pour que Flybe vienne à Clermont Ferrand
avec un avion à hélice de 78 places.
Cette somme est doublée pour les Low-Cost utilisant des avions bien plus gros.
Ses aides ne créent pas d'emplois, mais les menacent, le tout dans l'illégalité la plus totale car non déclarées
auprès de Bruxelles .
Aujourd’hui les compagnies Low-Cost arrivent à faire des bénéfices alors que le chiffre d’affaire de la billetterie
est bien inférieur au coût de fonctionnement.
LA FACE CACHEE DES LOW COST