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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 19:09

RESF 63

 

 

Le mardi 23 août, une autre famille de Roms kosovars, la famille,  avec deux enfants âgés de 4 et 2 ans ½ dont la maman est enceinte de 4 mois a été arrêtée à Clermont-Ferrand sur son lieu d’hébergement. Ils sont aujourd’hui enfermés au Centre de Rétention de Lyon en vue de leur expulsion au Kosovo.

 

Laisser les grandir

Pourtant, un certain nombre de médias locaux et nationaux  (Le Monde, Libération...) se sont fait l’écho de rafles d’étrangers particulièrement choquantes qui se sont déroulées dernièrement à Clermont-Ferrand. En l’espace de quelques jours, des moyens disproportionnés ont été déployés sur quatre familles Kosovares, soit 19 personnes au total dont 11 enfants âgés de 2 à 11 ans, deux femmes enceintes et une femme malade des poumons.
Ces malheureux ont été réveillés à 7H du matin et mis rapidement dans un bus.


Les trois premières familles arrêtées ont été emmenées sous escorte policière au Centre de Rétention de Lille.
Pour cela, des dizaines de fonctionnaires de police et de nombreux véhicules ont été mobilisés. La durée du voyage est de dix heures.


Le but était de renvoyer ces enfants et leurs parents vers
des pays qu'ils ont fui et notamment au Kosovo  où les minorités ethniques vivent démunies derrière des barbelés et où la corruption et les mafias règnent en maîtres à chaque coin de rue.

 

 

Laisser les grandir

    Fort heureusement, la Justice s’est opposée à la mécanique inhumaine instaurée par le Préfet Lamy. Les trois familles ont été libérées pour l’irrégularité de l’interpellation. Le juge a même invoqué le motif d’un « traitement inhumain et dégradant » pour la famille Bejzacu dont la maman est enceinte de 5 mois. L’arrêt du juge, tout à fait exceptionnel en la matière, met donc en lumière les procédés particulièrement brutaux de la préfecture de Clermont-Ferrand.


Cette décision a trouvé malheureusement sa pleine justification puisque la maman, à peine de retour à Clermont-Ferrand, a du être hospitalisée en urgence au Service de Grossesse à Haut Risque. En effet selon les médecins, le choc de l’arrestation,
le séjour au Centre de Rétention et l’aller-retour à Lille ont eu pour conséquences directes de provoquer un grave problème médical qui menace le bon déroulement de la grossesse. Les médecins se disent scandalisés, d’autant plus que cette jeune maman de 30 ans avait déjà fait une fausse couche à 19 semaines de grossesse au mois de février dernier. Ce qui n’a pas empêché le Secrétaire Général de la Préfecture, Jean-Bernard Bobin, faisant référence  à la non annulation de l’Obligation à Quitter le Territoire Français par le juge de Lille, de déclarer aux journalistes de La Montagne, dans l’édition du mardi 23 août 2011 : « Le tribunal nous a donné raison sur tous les points. »


Est-ce à dire que le préfet, voulant sans doute honorer les quotas d’expulsions fixés par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, entend expulser cette mère de famille au risque de provoquer la perte de son enfant ?


 Pour faire bonne mesure, la préfecture a refusé que ces trois familles retrouvent leur hébergement précédent et elles sont donc aujourd’hui à la rue.



RESF globale

 

 Le Réseau Éducation Sans Frontières 63 élève les plus vives protestations et condamne la politique du chiffre. RESF 63 et de  très nombreux citoyens indignés par ces rafles ne resteront pas sans réactions. Ils entendent bien continuer à dénoncer ces atteintes quotidiennes aux Droits de l’Homme.


Nous demandons au préfet du Puy-de-Dôme la libération de la famille Sabrija du Centre de Rétention de Lyon et la régularisation de tous.

 

 


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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 00:00

 

En Auvergne, Sarkozy et ses sbires, par l'intermédiaire des préfets appliquent  leur politique xénophobe, raciste et la chasse aux pauvres.

 

Leur cheval de bataille, depuis quelques semaines, c'est la chasse au Rom , ils sont prêt à tout pour obtenir de bons résultats pour eux(30000 expulsions de sans papiers pour l'année 2011) au mépris de la dignité humaine et du droit.

 

XENOPHOBIE ET DEMAGOGIE

 

  non au racsime d'état

 

A Clermont Ferrand, arrestation de la famille Ajati et de la famille Hasani dans leur hôtel au petit matin, pour les envoyer au CRA* de Lille(véritable prison). Des enfants en bas âge (de 2 à 11 ans) se sont retrouvés en prison, ce n'est pas la place d'enfants.

 

La justice considère qu'ils doivent être libérés. Sans aucune autre forme de procès, la police abandonne les deux familles dans une gare, avec six enfants et sans un sous. Comment dans ces conditions retraverser la moitié de la France ?

 

La préfecture de Clermont, leur refuse l'accès au logement d'urgence est prête à laisser dormir à la rue des enfants de bas âge au mépris du droit de l'enfant pour leur faire vivre un enfer et les obliger à quitter le territoire.

 

 

TOIT c'est un droit

 

 

 

 

 

 

 

 UN TOIT C'EST UN DROIT

 

 

 

 

 

 

 

 

 A Montluçon, même politique désastreuse, même effet, la famille Limani arrêtée, elle aussi au petit matin, amenée au CRA*de Nimes, des enfants en prison, est-ce leur place?

 

A Clermont , une nouvelle famille, la famille Bejzaku1 est arretée et envoyée au CRA* de Lille, des enfants à nouveau en prison.

 

 

Le mardi 23 août, une autre famille de Roms kosovars, la famille, avec deux enfants âgés de 4 et 2 ans ½ dont la maman est enceinte de 4 mois a été arrêtée à Clermont-Ferrand sur son lieu d’hébergement. Ils sont aujourd’hui enfermés au Centre de Rétention de Lyon en vue de leur expulsion au Kosovo.

regularisation

 

 

Le NPA condamne ses arrestations utilisant des méthodes d'un autre temps

 

Le NPA demande l'arrêt de ses arrestations et la régularisation de tous les sans papiers et la liberté de circulation pour toutes et tous. 

Le NPA demande le respect des droits des personnes et des enfants(le droit à un logement, le droit de vivre dignement, le droit à la scolarité...)

 

 

 

* CRA :Centre de Rétention Administratif

 

*1 Remarque la  famille a été  libérée par la justice le dimanche 21 aout 2011

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 16:00

Le 10 août 2011, au matin,  au lever du soleil, rafle en bonne et du forme à Clermont-Ferrand. A 7h30, on est venu les chercher dans leur lit. Ce couple de Rom de 50 ans dont la dame est malade des poumons avec leur enfant de 11ans ainsi qu'une  famille avec le père, la mère et leur cinq enfants de 9, 10, 6, 3,5 et 2 ans.

 

Pour cette basse oeuvre, Monsieur Lamy (préfet du Puy de Dôme) a sorti le grand jeu :un car de 50 places, un fourgon passager, 25 policiers au moins, des voitures…Tout cela pour des pères et des mères de famille misérables avec leurs enfants qui d’ailleurs sont scolarisés.

 

 

 

La famille AJETI et la famille HASANI

doivent rester parmi nous.

Leur vie est en danger au Kosovo

 

 

Kosovo, ce pays où l’on se bat encore à l’arme lourde, ce pays où la corruption règne à chaque coin de rue, ce pays où aucune presse ne peut rendre compte des exactions des mafias, ce pays enfin où l’on a rasé toutes les maisons des Roms, où l’on a détruit leurs quartiers où  les femmes Roms ont été violées. Ce pays où les gangs tiennent le haut du pavé. Ce pays où les derniers Roms qui subsistent, sont derrière des barbelés dans des camps insalubres sans service de santé et dans des conditions indignes.

  regularisation sans papiers

 

 

 

 

 

NON A CETTE POLITIQUE

EMPREINTE DE RACISME,

NON A SES METHODES DE VOYOU

STOP A LA POLITIQUE DU CHIFFRE

 

 

 

 

 

 

 

 

  Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers

 

 

Remarque: Ses 2 familles ont été libérées le 12 aout 2011 du Centre de Rétention Administratif de Lille

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 19:35

LETTRE OUVERTE

 

 

 

 

 

 

A Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Clermont-Ferrand

 

Clermont-Ferrand, le 5 juillet 2011

 

 

                Monsieur le Procureur,

 

                Madame Marie-Luce POUCHARD et Madame Corinne MIALON, militantes du Réseau Éducation Sans Frontières 63, ont été entendues au commissariat de police de Clermont-Ferrand le 16 juin 2011 dans le cadre d’une enquête préliminaire. Elles ont reçu une convocation pour rappel à la loi au motif contesté qu’elles auraient organisé une manifestation sur la voie publique sans déclaration préalable le 08 juin 2011.

 

               Ce rassemblement avait lieu dans l’urgence en raison de la situation préoccupante, pour des raisons de santé notamment, de parents immigrés et de leur enfant de 15 mois né en France, conduits au Centre de Rétention en vue de leur expulsion, aujourd’hui de retour à Clermont-Ferrand.

 

               Nous tenons à vous faire part de notre profonde inquiétude face au recours à la justice pénale pour décourager l’action militante des membres du RESF 63. Les manifestations et rassemblements, qui ont eu lieu depuis de nombreuses années, se sont toujours déroulés dans le calme. Le non-respect du délai de déclaration de 3 jours était jusqu’ici toléré dans le Puy-de-Dôme comme fréquemment sur le plan national.

 

              Ce changement brutal de politique, assorti du recours à la répression, s’apparente à une véritable mesure d’intimidation pour museler l’action militante qui n’accepte pas de se taire devant les dérives actuelles de la politique d’immigration.

 

               Nous ne doutons pas de votre souci de ne pas laisser la justice pénale instrumentalisée à des fins sans aucun rapport avec la lutte contre la délinquance, au risque de menacer les libertés fondamentales, tout spécialement le droit de manifester pacifiquement son indignation et exprimer son soutien à des hommes, femmes et enfants en grande détresse.

 

             Vous comprendrez que nous accordions une grande attention à l’issue de la procédure dont vous êtes saisi, particulièrement sensible du fait du caractère éminemment démocratique que revêt la liberté de manifestation.

 

            Avec Marie-Luce POUCHARD et Corinne MIALON, nous, signataires de cette lettre, sommes tous responsables, et nous ne pouvons envisager qu’elles aient à répondre devant la justice de notre pays, garante des libertés individuelles, de démarches ne transgressant en rien les droits et devoirs liés à une action citoyenne.

 

         Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Procureur, l’expression de notre respectueuse considération.

 

 

Pour le RÉSEAU ÉDUCATION SANS FRONTIÈRES, Solange HERBET

 

Pour le RÉSEAU UNIVERSITÉS SANS FRONTIÈRES, Maxime BOUVET

 

  Pour la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME, Mohannad AL ABBAS – Claude POULAIN – Hubert SAINT-JOANIS

 

Pour le SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE, Fabienne HERNANDEZ

 

Pour le SYNDICAT DES AVOCATS DE FRANCE, Jean-Louis BORIE

 

Pour ATTAC, Claude VALLENET

 

Pour BRUT DE BÉTON PRODUCTION, Bruno BOUSSAGOL

 

Pour les CEMEA, Lilian COUPAT

 

Pour la CIMADE, Emmanuel BOUHIER

 

Pour DROIT AU LOGEMENT, Annie MONTAGNAC

 

Pour la FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS LAÏQUES – LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT, Philippe BÉRAUD

 

Pour la FCPE, Marie-France JEANNOT

 

Pour la LIBRE PENSÉE, Georges BARDIN

 

Pour le MNCP-CHÔM’ACTIF, Thierry MATTIO

 

Pour le PLANNING FAMILIAL, Catherine GAUTHIER

 

Pour la CFDT, Mireille CURRIERI

 

Pour la CGT, Philippe BONNET

 

Pour la FSU, Roland LEBEAU

 

Pour SOLIDAIRES, Didier PAGÈS

 

Pour l’UNEF, Iris LUCAND

 

Pour ALTER EKOLO, Jean-Michel DUCLOS

 

Pour EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS, Michel GUY

 

Pour la GAUCHE UNITAIRE, Gérard BOHNER

 

Pour le NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE, Sandrine CLAVIÈRES

 

Pour le PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS, Cyril CINEUX

 

Pour le PARTI DE GAUCHE, Patricia GUILHOT

 

Pour le PARTI SOCIALISTE, Cécile AUDET – Gérald COURTADON

 

Pour la FÉDÉRATION pour une ALTERNATIVE SOCIALE et ÉCOLOGIQUE, Gérard GENDRE

 

Pour UTOPIA, Claude SERVY

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 17:24

POUR LA DEFENSE DES LIBERTES PUBLIQUES

POUR LA LIBERTE DE MANIFESTATION

CONTRE LA CRIMINALISATION DE MILITANT(E)S

POUR L'ANNULATION DES PROCEDURES PENALES ENGAGEES  CONTRE MARIE-LUCE ET CORINNE

 

 

  Le 8 juin 2011, RESF 63 appelait à un rassemblement pacifique devant la préfecture de Clermont-Fd. Ce rassemblement a contribué à l'action aboutissant à la décision de la cour européenne des droits de l'homme, de libérer la famille Sylejmani du centre de rétention de Toulouse.

 

En représailles, Marie-Luce Pouchard et Corinne Mialon ont été entendues au commissariat de police le 16 juin. A l’issue de cette audition, le procureur de la République a décidé de les convoquer ultérieurement afin de leur infliger un rappel à la loi. Il leur est reproché de n'avoir déclaré ce rassemblement que la veille et non trois jours à l'avance, comme le voudrait le décret-loi du 23 octobre 1935, héritage pourtant tombé en désuétude, d'une sombre période de notre histoire. Au moment même où la préfecture ne respecte pas ses propres devoirs en matière d’hébergement des demandeurs d’asile et de protection de l’enfance, cette poursuite pénale apparaît comme la volonté de faire taire celles et ceux qui, chaque jour plus nombreux, s’indignent et dénoncent l’horreur de la politique du gouvernement à l’égard des étrangers sans papiers et des demandeurs d’asile.

 

 Le nouveau Préfet d’Auvergne prétend-il ainsi faire taire toutes celles et tous ceux qui s’élèvent contre les atteintes au respect des Droits de l’Homme, des Droits des enfants, des libertés fondamentales...

 

 Cette tentative d’intimidation confirme le climat de répression tout azimut contre l’ensemble de l’action militante, qu’elle soit associative, syndicale ou politique. C’est notre droit légitime à l’indignation et à la protestation individuelle et collective qui est visé. C’est un pas supplémentaire dans la restriction de la liberté d’expression et l’affirmation de la toute puissance sécuritaire.

 

Aujourd'hui, pour flatter l'électorat le plus xénophobe, l'Etat et son Préfet tentent d'entraver la défense des droits des sans-papiers. Demain, il tentera de museler l'ensemble du mouvement social, associatif, politique et syndical. Nous ne pouvons pas l'accepter et nous déclarons en résistance contre cette dérive !

 

 

 

     

  • Nous n’acceptons aucun recul sur la liberté de manifester,

  • Nous revendiquons le droit au rassemblement spontané,

  • Nous exigeons l’annulation des procédures engagées contre Marie-Luce et Corinne,

  • Nous revendiquons l’abrogation du décret-loi du 23 octobre 1935.

 

 

 

 

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