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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 15:41

Manuel Valls ne perd décidemment pas de temps. En réponse au rejet de la politique Hollande-Ayrault exprimé aux élections municipales, il met en œuvre encore plus brutalement les exigences du MEDEF. Pour compenser les cadeaux au patronat, il lance un plan de 50 milliards d’économies d’ici 2017.

 

ATTAQUE BRUTALE CONTRE LES SERVICES PUBLICS

ET LA SANTE

 

Le gel des salaires des fonctionnaires, commencé en 2010, est prolongé jusqu’en 2017. Dans tous les services publics, les effectifs seront passés à la moulinette, avec les conséquences inévitables pour les usagers et une dégradation des conditions de travail des personnels.

Les économies imposées à l’assurance-maladie vont entraîner des réductions du nombre d’hôpitaux et du nombre de lits, mise en commun des blocs opératoires, réduction du personnel.

 

CONTRE LES PLUS DEMUNIS

 

Les caisses de Sécurité sociale devront faire 1,2 milliards d’économies : les queues aux guichets, les délais de traitement des dossiers vont s’allonger et les contrôles de toute sorte vont réduire les prestations aux plus démunis.

Les maigres mesures prévues par le plan anti-pauvreté d’Ayrault sont reportées : la hausse du Revenu de solidarité active (RSA), prévue en pour septembre 2014 est reportée d’un an comme celles du complément familial et de l'allocation de soutien familial. Au total 15 millions de retraitéEs, 7 millions de foyers avec enfants et plus de 6 millions de bénéficiaires d’aides au logement verront ainsi leur pouvoir d’achat diminuer.

Les 11 milliards d’économies qui devront être faites par les collectivités locales pénaliseront d’abord tous celles et ceux pour qui les services sociaux et culturels des villes ou régions permettaient de tenir la tête hors de l’eau.

Les retraites complémentaires seront encore touchées même si le patronat et les confédérations CFDT, CFE-CGC et CFTC ont déjà accepté des « économies », notamment pour l’AGIRC-ARRCO où les pensions sont revalorisées moins que l’inflation.

 

PAS DE NEGOCIATION, MOBILISATION !

 

Le plan Valls-Hollande vise à faire financer par les salariés modestes, chômeurs, retraitéEs les cadeaux au patronat. Aucune direction syndicale ne doit accepter de négocier ou discuter ces reculs sociaux. Plus que jamais le dialogue social est une impasse totale.

D’autant plus que les exigences du MEDEF sont sans fin. Remise en cause du SMIC, des 35 heures (auxquelles Valls est depuis longtemps défavorable), liquidation de la Sécurité sociale, sont dans ses tiroirs.

Le plan Valls ne peut s’amender contrairement à ce que prétendent faire des députés PS et ce gouvernement ne changera pas de cap. Il ne reculera que quand il aura plus peur de la mobilisation populaire que des marchés financiers.

Le succès de la manifestation unitaire du 12 avril

ne peut être qu’un premier pas.

 

Le mois Mai est inscrit comme mois de grandes mobilisations dans l’histoire du mouvement ouvrier et populaire : 1936, 1968 et pourquoi pas 2014 ?

 

 

 

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 22:31

COMMUNIQUE DU NPA.

DU 15 AVRIL 2014

 

 

Ça ressemble à une offensive en règle contre un des fondements du droit du travail : le SMIC. Le même jour, Pierre Gattaz, président des patrons du MEDEF, déclare dans Les Échos qu’il est pour la création d’un « SMIC intermédiaire ». 3 économistes qui avaient travaillé avec Hollande pendant sa campagne, déjeunent avec lui pour discuter de leur livre « Changer de modèle » dans lequel ils démontent le SMIC. Enfin autre proche du PS, Pascal Lamy (ex Organisation Mondiale du Commerce) se déclare pour la « création de petits boulots » payés en dessous du SMIC.

 

En fait de « nouveau modèle », tous ces « novateurs » se sont arrêtés sur le modèle des mini-jobs imposés aux privéEs d’emploi allemands qu’ils essaient de nous vendre.

 

Avec des arguments qui ne sont pas prêts de nous convaincre : « il n’est pas question de faire un SMIC jeunes » prévient Gattaz histoire de ne pas réactiver les fantômes du CPE. Pourtant il y en a la couleur, le goût et l’odeur quand il propose pour les jeunes de « rentrer dans une entreprise avec un salaire adapté de façon transitoire, pas forcément au niveau du SMIC ». Ajoutant sans rire « Quelqu’un qui a le pied dans l’entreprise est à moitié sauvé ». Il n’est sûrement pas au courant des chiffres publiés par l’INSEE la semaine dernière qui annoncent qu’une personne sans domicile fixe sur 4 est salariée, avec 60 % de ces personnes, essentiellement des femmes, touchant moins de 900 euros par mois. C’est précisément le SMIC intermédiaire proposé comme solution.

 

Les exigences du MEDEF n'ont pas de limites. Après tous les cadeaux faits par Ayrault et Valls, ils auraient tort de ne pas tenter. Seule la mobilisation du monde du travail, des jeunes, des retraitéEs, pour donner une suite au 12 avril, pourra y mettre un stop.

 

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 21:45

 

Le discours de politique générale de Valls devant l’Assemblée nationale et une droite hystérique aura été sans surprise :

 

un discours de combat

contre les travailleurs et les classes populaires.

 

Dans la continuité d’Ayrault, la baisse du coût du travail reste la seule boussole du gouvernement. Valls a joué la compassion, « trop de souffrances et pas assez d’espérance », mais il ne s’adressait ni aux travailleurs ni aux classes populaires mais bien à sa majorité, à la droite et au patronat.

 

« Plus vite et plus fort »...

 

Comme prévu, le pacte de responsabilité, ce sera 30 milliards pour les patrons avec en prime, une diminution de l’impôt sur les sociétés ramené à 28% d’ici 2020, et quelque 50 milliards d’économies, voire plus, au détriment des services publics, de la protection sociale et des collectivités locales.

 

Pour les salariés, le pacte dit de solidarité est une escroquerie digne de Sarkozy. Le Smic serait augmenté à partir du 1er janvier 2015 de 500 euros par an, miracle, sans que cela coûte un centime au patronat.

 

Le tour de passe-passe est simple : on supprime les cotisations sociales salariées ce qui augmente le salaire net. Mais ces cotisations sociales, c’est du salaire, du salaire socialisé mais du salaire et, au final, un manque à gagner, qui ne pourra être compensé que par des attaques contre la protection sociale.

 

Tout le discours de Valls est à l’image de ce tour de passe-passe : faire semblant de s’intéresser au sort de la population, de lutter contre le chômage pour mieux justifier une politique favorable exclusivement au patronat pour faire baisser le coût du travail, les salaires.

 

Des députés aux ordres

 

Valls a multiplié des promesses creuses en direction des écologistes, des syndicats d’enseignants, sur le logement et annoncé de nouveaux reniements sur la réforme pénale, la famille, la fin de vie... Il a affirmé son soutien total à la politique coloniale au Mali, en Centrafrique ainsi que le refus de reconnaître la responsabilité de la France dans le génocide au Rwanda.

 

L’essentiel, pour lui, était de s’imposer à sa majorité en l’obligeant à approuver le pacte de responsabilité en votant la confiance sans débat. Le coup est réussi, il a obtenu une large majorité.

 

Mais il est peu probable que cela suffise à lui garantir l’avenir. Les députés d’EELV ou ladite gauche du PS craignent de se laisser emporter par la déroute d’Hollande et du PS. Mais ils viennent de démontrer, s’il en était besoin, que la seule chose qui les préoccupe, c’est leur carrière de politiciens.

 

Après le 12 avril, préparer l’affrontement

 

Le monde du travail n’a rien à attendre des petites manœuvres parlementaires qui agitent la gauche libérale. Seules ses mobilisations, ses luttes peuvent obliger le gouvernement et le patronat à reculer.

 

Les manifestations du 12 avril pour, ensemble, dire non aux politiques d’austérité devraient être un premier pas. Aller de l’avant implique de lever les hésitations et ambiguïtés tant politiques que syndicales.

 

Comment imaginer que ce gouvernement puisse changer de cap ? Comment imaginer construire une majorité capable de rompre avec les politiques d’austérité avec la gauche du PS ou EELV qui ont voté la confiance au gouvernement ? Comment aussi attendre encore quoique ce soit du dialogue social auquel Valls, à son tour, invite les organisations syndicales ?

 

Nous pensons qu’il est nécessaire que les différentes forces qui se disent en opposition à la politique du gouvernement se rassemblent, en tournant le dos aux jeux politiciens, pour défendre les intérêts des travailleurs, en finir avec les politiques d’austérité, le chômage, imposer une réelle politique anticapitaliste.

 

Alors qu’approchent les élections européennes, l’ensemble du mouvement ouvrier devrait se rassembler contre l’Europe de l’austérité et du chômage, contre l’Europe capitaliste du PS et de l’UMP, contre tous les souverainistes et les nationalistes, contre l’extrême droite autour de perspectives internationalistes pour une Europe des travailleurs et des peuples.

 

La situation est grave, l’extrême-droite mise sur la passivité du mouvement ouvrier. Là encore, l’issue est entre nos mains.

 

Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la préparation de l'affrontement avec le gouvernement en construisant une véritable opposition de gauche, une opposition ouvrière et populaire

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 22:46

COMMUNIQUE DU NPA

DU 8 AVRIL 2014

 

 

Sans surprise, la confiance que Valls a demandée à l’Assemblée nationale est fondée sur la poursuite d’une politique faites de cadeaux au patronat, de destruction de la protection sociale, de coupes claires dans les dépenses publiques c’est à dire dans les budgets sociaux. Il prétend avoir entendu les silences des Français, mais a surtout entendu les exigences patronales.

 

La baisse des cotisations sociales avec notamment la suppression complète des cotisations patronales pour un salarié payé au SMIC, la baisse des impôts sur les sociétés, viendront s’ajouter aux 20 milliards de cadeaux déjà accordés avec le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi. Et toujours pas la moindre contrepartie exigée. Pour compenser la baisse des cotisations sociales et des impôts c’est toujours la même recette : économiser sur les dépenses de l’Etat en matière de protection sociale, réduire les capacités des collectivités locales.

 

Le premier ministre prétend augmenter de 500 euros par an les salariés payés au Smic sans que cela coûte un centime au patronat. Ce manque à gagner dans les caisses de sécurité sociale devra être compensé. Mais qui va combler le trou ?

 

Après plusieurs promesses sans contenu envers les écologistes, les syndicats d’enseignants, sur le logement, et l’annonce de nouveaux reniements sur la réforme pénale, la famille, l’immigration, le droit d’asile et la fin de vie, Valls a assumé la politique coloniale au Mali, en Centrafrique et dénié toute implication de la France dans le génocide au Rwanda avec une morgue insultante pour la population rwandaise.

 

Pour conclure, l’ex-ministre de la répression des immigrés et des Roms n’a laissé planer aucune ambiguïté sur la poursuite de sa politique répressive.

Rien donc pour répondre aux aspirations sociales de la majorité de la population exprimées lors des municipales. Rien pour combattre la droite et la montée de l’extrême droite.

 

Beaucoup de raisons donc de combattre ce gouvernement, de construire une opposition de gauche et de manifester samedi 12 avril pour dire « maintenant, ça suffit ! ».

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:49

COMMUNIQUE DU NPA DU 2 AVRIL 2014

LA VALSE DES MINISTRES OU UN TOUR DE PISTE POUR RIEN....

Comme on pouvait s'y attendre, ce nouveau gouvernement n'apporte pas de grande nouveauté. La montagne a accouché d'une souris. Le gouvernement mis en place par l’ex-premier flic de France se présente comme un gouvernement de combat anti-social.

 

Malgré la valse des Ministres, le come-back de Ségolène Royal, ou la promotion de Hamon comme représentant d’une gauche du PS qui assume complètement cette politique, ce gouvernement va « garder le cap », poursuivre la politique d'austérité, les attaques contre les salariés et la population en particulier avec le pacte de responsabilité.

 

La rupture d'EELV est une rupture sans l'être puisqu'ils quittent le gouvernement sans même assumer d'être dans l'opposition.

 

Pour les travailleurs, les classes populaires, il n'y a que des mauvais coups à attendre de ce gouvernement de combat, un nouveau gouvernement PS-Medef qu'il faudra combattre par les mobilisations et les luttes.

 

C'est ce que nous ferons tous ensemble le 12 avril dans la rue pour dire que nous en avons assez, « ca suffit ! ».

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 17:47

COMMUNIQUE DU NPA DU 31 MARS 2014

AVEC VALLS, HOLLANDE NE CHANGERA PAS DE POLITIQUE

Après la claque reçue ce week-end, Hollande a été contraint de remplacer Ayrault par Valls.

 

La chose a le mérite d’être clair. Il n’a pas l’intention de changer de politique. Il va poursuivre sa soumission aux exigences du patronat. La baisse des cotisations patronales, les milliards de cadeaux et le pacte de responsabilité dont se réjouit le MEDEF. En faisant ce choix il ne va faire qu’aggraver la vie de celles et ceux qui supportent les effets de cette politique injuste. Pour elles et eux toujours plus de chômage, d’exclusions, de salaires bloqués, de loyers en hausse et des services publics fracassés.

 

Mais le style va changer. Valls nous annonce en plus la manière forte, autoritaire. Il s’apprête à mettre en place un gouvernement de combat, resserré, pour faire passer leurs mauvais coups.

 

Plus de doute il faut construire l’opposition à ce gouvernement, construire la riposte sociale en commençant par le 12 avril.

Il n’y a que cela qu’ils peuvent entendre !

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 07:50

 

COMMUNIQUE DU NPA DU 26 MARS 2014

 

 

CHOMAGE EN HAUSSE : IL EST TEMPS DE CONTRER CETTE POLITIQUE

Selon les chiffres de Pôle emploi, en février, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A, c'est-à-dire sans activité, a augmenté de 0,9% par rapport à janvier, soit 31 500 chômeurs de plus en un mois. Cela fait 3 347 700 demandeurs d'emploi de catégorie A, en France métropolitaine. Sur un an, le chômage augmente de 4,7%. En comptant les chômeurs ayant eu une activité réduite ce sont près de 5 millions de personnes sans emploi digne de ce nom. Et, pourtant, le 6 mars, Michel Sapin osait encore affirmer que, contre le chômage, « l'engagement de François Hollande a été respecté ».

 

Malheureusement cela ne fait que confirmer que la politique dictée par le MEDEF et mise en œuvre par le gouvernement ne donne de bons résultats que pour les patrons et les actionnaires. Les 30 milliards de nouveaux cadeaux promis au patronat et les 50 milliards de réduction de la dépense publique ne feront qu’aggraver la situation de millions de salariéEs, de privéEs d’emplois.

 

Comme vient de l’illustrer le premier tour des élections municipales, cette politique fait le lit de la droite et de l’extrême droite. Pour faire barrage à cette régression sociale, il faut que toutes ensemble, les victimes de cette politique reprennent l’offensive. Par toutes les résistances qui existent déjà, en prenant le chemin de la lutte, de la grève, des manifestations de rue.

 

Toutes et tous construisons la marche nationale du 12 avril, à Paris, étape décisive dans la mobilisation contre le gouvernement et son pacte de responsabilité, contre la droite et l’extrême droite.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:05
APRÈS LE 18 MARS, LE 12 AVRIL, NON AU PACTE DE RESPONSABILITE

Hollande, Ayrault et tous les ministres le répètent depuis des semaines : le Pacte de responsabilité est au cœur de leur politique, au cœur d’un quinquennat durant lequel un gouvernement qui se dit de gauche applique sans honte les mesures voulues, dictées par le patronat.

 

TOUT POUR LE PATRONAT

 

Le Pacte de responsabilité se résume à deux mesures : 30 milliards de nouveaux cadeaux aux entreprises et 50 milliards de réduction des dépenses publiques.

 

Les 30 milliards de nouvelles réductions des cotisations sociales constituent une offensive sans précédent contre la protection sociale avec la suppression envisagée de la plus grande part du financement de la Sécurité sociale. Le MEDEF, lui, tient ses engagements : aucune contrepartie en matière d’emploi ni en nombre ni en garantie d’embauches en CDI.

 

50 milliards d’économies sur les dépenses publiques, c’est des suppressions de postes dans tous les services de la fonction publique, la réduction des moyens pour les écoles, les hôpitaux, les collectivités locales, les associations, autant de mesures qui pénalisent les plus défavorisées.

 

COMMUNAUTE OU LUTTE DE CLASSE ?

 

Dommage que, dans ces moments-là, le secrétaire général de la CGT ait cru bon de déclarer : « l’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés… et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté ».

 

Une posture qui rejoint celle d’un Montebourg ou de la direction de la CFDT. Le dialogue social n’a rien obtenu et n’a d’autre conséquence que la confusion, l’attentisme. Les signataires, CFDT, CFE-CGC et CFTC n’ont même pas obtenu des miettes malgré leur obstination à négocier.

 

C’EST DANS LA RUE QUE CA SE PASSERA

 

La mobilisation du 18 mars, à l’appel de la CGT, de la FSU de FO et de Solidaires nous a permis d’exprimer largement le refus de la politique Hollande-Ayrault. Mais nous savons que depuis des mois le gouvernement est plus sensible aux démonstrations de la droite et des patrons qu’à celles des salariéEs, jeunes, femmes ou chômeurs. Il nous faut donc poursuivre, étendre, radicaliser la mobilisation. Par entreprise, par branche, par région, il faut construire le rapport de forces, multiplier débrayages, grèves pour s’opposer à toutes les conséquences de la politique gouvernementale.

 

Construire l’unité dans la lutte. Préparer le blocage de l’économie. Le 18 mars ne doit donc pas rester sans lendemain. C’est le sens de l’appel à la journée de colère de gauche qu’a proposé le NPA pour le 12 avril.

 

L’unité peut être large, au-delà des signatures de personnalités, d’organisations syndicales, politiques, associations.

 

Dans les entreprises, dans les quartiers, dans les villes, il faut dès maintenant commencer à construire partout un front de refus du Pacte de responsabilité, de la régression et de la répression sociales, de toute la politique, gouvernementale.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 10:24
APRES LA CAMPAGNE MUNICIPALE, LA CAMPAGNE FINANCIERE CONTINUE

Depuis plusieurs semaines, la campagne financière connaît son étiage le plus bas. Elle se poursuit mais la deuxième phase a bien du mal à démarrer réellement, la grande majorité des camarades s'étant mobiliser pour la campagne municipale.

 

Nous avançons à pas de tortue, semaine après semaine, mais sans atteindre le rythme qui nous permettrait, sinon d’atteindre l’objectif, du moins de ne pas en être trop loin. Le nombre de donneurs progresse mais a à peine dépassé les 2 000 ce qui nous laisse encore une bonne marge de manœuvre.

 

Nous finissons la campagne des municipales et dans la foulée nous engageons la campagne des européennes, du moins sa préparation. C’est le moment de capitaliser les acquis du travail politique et organisationnel déployé ces dernières semaines.

 

Nous nous sommes tournés vers l’extérieur, nous avons mobilisé un milieu autour de nous, ensemble nous pouvons aller de l’avant. Des urnes au porte-monnaie Capitaliser ce travail politique, c’est être présent aux élections européennes.

 

Certes, les résultats attendus de ces élections donneront une photographie des rapports de forces politiques très mauvaise du point de vue des travailleurs et des classes populaires. Mais il y a là autant de raisons de trouver la force, la ténacité de poursuivre le travail engagé, de le consolider.

 

La perspective politique que nous avons enracinée autour de nous a besoin de s’inscrire dans une perspective globale, internationaliste, c’est-à-dire aussi européenne. La lutte contre l’austérité, c’est la lutte contre le TSCG, contre l’Europe de l’austérité, du chômage et de la BCE. Continuer de développer largement nos idées, de construire notre courant, c’est nous donner les moyens d’être présents dans la campagne des européennes, c’est-à-dire relancer la campagne financière.

 

Après avoir voté anticapitaliste dimanche, il s’agira de passer du bulletin de vote à quelques euros de plus...

De la commune à l’Europe des travailleurs et des peuples,

un seul et même combat ! Pour plus d’informations, pour nous aider : http://npa2009.org/souscription

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 22:39

COMMUNIQUE DU NPA DU 5 MARS 2014

 

 

Comme cela était malheureusement prévisible, les représentants des confédérations CFDT, CFE-CGC et CFTC ont accepté d’engager la signature de leurs organisations au bas d’un Pacte de responsabilité qui n’est qu’un nouveau paquet-cadeau fait au patronat par le gouvernement de « gauche ».

 

IIs donnent ainsi complètement quitus au gouvernement et au MEDEF pour une des plus grande attaque contre la population avec des mesures qui préparent la disparition de la Sécu. L’attaque frontale contre la Sécurité sociale, la protection sociale avec le cadeau des cotisations affectées aux allocations familiales, des exonérations de cotisations sur les salaires jusqu’à 2,1 SMIC et la promesse de réduction des budgets de la protection sociale n’auraient du trouver aucun soutien d’organisations représentatives des salariéEs.

 

Les organisations patronales ne peuvent que se féliciter d’un accord qui cautionne un Pacte sans même avoir à s’engager sur la moindre contrepartie et qui même prépare de nouvelles attaques contre le droit du travail et des institutions représentatives du personnel.

 

Plus que jamais seule la mobilisation pourra imposer l’annulation pure et simple de ce Pacte. Dès ce samedi 8 mars pour les droits des femmes puis le 18 mars à l’appel des organisations syndicales FO, CGT, FSU et Solidaires ainsi que le 12 avril pour une mobilisation de tout le mouvement social, le NPA appelle toutes celles et tous ceux qui refusent la politique du gouvernement qui nourrit la droite et la montée de l’extrême droite à se retrouver dans la rue.

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