COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA
DU 13 OCTOBRE 2014
Le site Médiapart(1) a publié un appel de 200 intellectuels, politiques, syndicalistes, figures du mouvement social et artistes, contre la criminalisation de la solidarité avec la Palestine.
Cette pétition peut-être signée en ligne sur le site de Médiapart comme sur le site du NPA(2). Elle a déjà recueilli plusieurs milliers de signatures depuis sa mise en ligne.
La pétition rassemble les signatures de responsables politiques (Nathalie Artaud, Clémentine Autain, José Bové, Pierre Laurent, Noël Mamère, Jean-Luc Melenchon, Olivier Besancenot), de syndicalistes (Annick Coupé, Elie Domota, Cécile Gondard-Lalanne, Xavier Mathieu, Laurent Pinatel) de personnalités issues du mouvement social (Jean-Claude Amara, Jean-Baptiste Eyraud, Mohamed Mechmache, Michel Warschawski, Malika Zediri), mais aussi d'intellectuels (Rony Brauman, Gisèle Halimi, Gilles Perrault, Maurice Rajsfus), de cinéastes (Jean-Luc Godard, Alain Guiraudie, Ken Loach, Avi Mograbi), de philosophes (Giorgio Agamben, Alain Badiou, Judith Butler, Jacques Rancière, Joan W. Scott), de sociologues, d'économistes, d'historiens (Christine Delphy, Frédéric Lordon, Shlomo Sand, Enzo Traverso), d'écrivains (Tariq Ali, John Berger, Nathalie Quintane), de musiciens (Imothep d'IAM, Zebda), de comédiens et de metteurs en scène (Philippe Caubère, Samuel Churin, Marie-José Malis, Didier Porte), de journalistes (Daniel Mermet, François Ruffin), d'éditeurs...
Ils exigent, notamment, l'abandon des poursuites contre Alain Pojolat, militant du NPA, convoqué par la justice le 22 octobre prochain sous prétexte d'avoir organisé des « manifestations illégales » à Paris.
L'interdiction par le gouvernement, en juillet dernier, de ces manifestations constitue une atteinte grave, au nom de prétextes fallacieux, aux droits élémentaires et aux libertés fondamentales.
Le gouvernement tente ainsi de criminaliser la légitime expression d'une solidarité avec le sort du peuple palestinien, meurtri par la nouvelle offensive de l'Etat israélien contre la bande de Gaza. Il ne recule devant rien pour stigmatiser et empêcher cette solidarité : les militants de la campagne BDS sont poursuivis tout comme un certain nombre de militants ayant participé aux manifestations interdites convoqués le 29 octobre prochain.
Face cette tentative d'intimidation et de criminalisation du mouvement de solidarité, les 200 signataires de la pétition exigent l'arrêt des poursuites engagées contres ces militants et réaffirment que la solidarité est un droit, pas un délit !
(1) article médiapart ICI
(2) article NPA
national : à lire ICI
local : à lire ICI
voir la pétition papier ci-dessous